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Bruxisme, brycose, bruxer

Par Neptune 

le 27/02/2014 

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Bruxisme



Étymologie


    du grec bryxos βρυξός « grincement des dents »
    brycose : du grec brychos βρυχός « frottement des dents »

Définition


    Le bruxisme

    est une parafonction manducatrice (mouvement inconscient sans but précis concernant l'appareil manducateur) soit par serrement soit par mouvements latéraux, nommé alors grincement de dents. Cette parafonction qui au niveau évolutif sert aux enfants à éliminer leurs dents de lait et disparaît généralement à l'apparition de la denture définitive, peut se manifester chez le bruxomane pendant la journée mais plus souvent durant le sommeil, il est alors généralement inconscient et ne le réveille pas.

    La brycose

    est un bruxisme sévère caractérisé par des abrasions dentaires considérables

    Plusieurs types de bruxisme existent :

    • Le bruxisme centré (clenching en anglais) est un serrement dentaire sans mouvement latéral. Ce type de parafonction, silencieux, entraîne presque toujours des douleurs musculaires de l'ensemble des muscles manducateurs, des céphalées bitemporales en étau, des douleurs de nuque ou en chape de plomb sur les épaules, des nausées, des douleurs de l'oreille moyenne, une sensation d'instabilité, parfois des acouphènes ;
    • Le bruxisme excentré (grinding en anglais) est, lui, moins pathogène car le desmodonte y est moins sensible : il s'agit de grincements de dents avec micromouvements latéraux de la mâchoire. Il est fréquent et physiologique durant l'enfance, où son rôle est l'usure des dents de lait.
    • Le bruxisme d'éveil : le sujet bruxe pendant ses heures d'éveil mais généralement il arrive à se contrôler, son incidence est ainsi minime
    • Le bruxisme du sommeil : il est associé à de longues activité musculaires masticatoires reliées à des mouvements anormaux pendant le sommeil secondaires à des micro-éveils
    • Le bruxisme primaire, idiopathique, en l'absence de cause
    • Le bruxisme secondaire,iatrogène, associé à des problèmes neurologiques, psychiatriques ou pharmacologiques.


    Prévalence


    Le bruxisme affecte aussi bien les enfants (14 %) que les adultes (8 % entre 20 et 50 ans), il touche les deux sexes, 60 à 70 % de la population aurait eu au moins un épisode de bruxisme au cours de sa vie, sans compter une activité rythmique des muscles masticateurs enregistrée pendant le sommeil qui touche jusqu'à 56 % de la population. L'âge le plus commun d'apparition se situe entre 17 et 20 ans, la rémission spontanée survenant généralement après 40 ans dans le cas du bruxisme chronique, mais elle peut se produire à tout moment de la vie.

    Les personnes atteintes du syndrome de Prader-Willi ont généralement un bruxisme dès leur plus jeune âge.

    Causes


    Il peut être causé par :

    • la déglutition atypique et respiration buccale, reliquat de la déglutition salivaire infantile ;
    • l’infraclusion organique, ou dents verticalement trop petites par arrêt prématuré de l'éruption dentaire sous les pressions axiales des 1500 à 2000 interpositions linguales quotidiennes (permutation dentaire, pic pubertaire) ;
      le stress. Il s’agirait d'une expression comportementale possible de l'anxiété ;
    • un trouble de l’occlusion dentaire. En fait c’est souvent plus une conséquence du bruxisme, avec abrasion (usure) des dents, qu’une cause ;
    • certains antidépresseurs comme la venlafaxine et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ;
    • des stupéfiants, comme l’extasy ou d'autres stimulants comme la méthamphétamine ;
    • un traumatisme cervical (mouvement de fléau), (whiplash en anglais), souvent au cours d'un accident de la circulation, dont les conséquences cervicales sont bien connues mais l'effet sur le maxillaire inférieur, siège d'un véritable mouvement de balancier d'avant en arrière, est le plus souvent négligé ;
    • des anesthésies générales répétées avec intubation, traumatisante sur l'articulation temporo-mandibulaire.


    L’importance du grincement augmente en fonction du stress ressenti durant la journée et une corrélation positive entre le bruxisme et l'anxiété, l'hostilité ou encore l'hyperactivité a été mise en évidence chez les étudiants, notamment à l'approche des examens. De plus les bruxomanes seraient plus introvertis, supportant moins la frustration. Il existe également une relation entre les troubles respiratoires nocturnes (respiration buccale et/ou pauses respiratoires), par interférence avec la langue.

    Source et information supplémentaire : Wikipedia 2014


Anglais


    bruxism, brycose

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