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La psychiatrie n'est pas une maladie mentale irréversible

Par Neptune 

le 27/10/2014 

0 lectures

Résumé


La psychiatrie est un trouble mental grave, dont la symptomatologie est caractéristique, depuis la phase prodromique "étudiant" jusqu'à la phase plus aiguë et à peu près constante jusque l'âge dit "de retraite". Les chercheurs du centre expert Neptune ont démontré que, contrairement à toute attente, et à un constat très majoritaire, cette maladie n'est en fait pas systématiquement chronique : rémissions, voire guérisons, sont possibles.

Caractéristiques diagnostiques


Lorsqu'elle est avérée (vers l'âge de 27 ans, variable selon les individus) la psychiatrie se reconnait par quatre critères spécifiques et congruents :

  • épisodes d'hétéro-verbigération inopportune, alternés de phases d'alogie inappropriées, 
  • une tendance délirante à l'interprétation catégorielle ou dimensionnelle de la pensée d'autrui, y compris de ses pairs avec lesquels il n'est jamais non plus d'accord, reportant sa frustration sur ses "patients"
  • distanciation du sujet par rapport à l'hétéro-administration de traitements, support d'objectivation d'un "savoir" imparfait, grégaire et sans justification rationnelle,
  • comportements schizophrénoïdes de conflit entre un substrat éducatif de soin, et une pratique effective et contradictoire de contrôle et de contrainte sur autrui, conflit entraînant un cycle péjoratif de repli psychique dans une dimension neurobiologique et son rôle sublimatoire évident.

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Traitements actuellement disponibles


Cette  maladie est actuellement considérée comme chronique, et à fort retentissement sur les personnes que la société confie à ces malades par souci d'économies d'énergie. Les traitements disponibles consistent :

  • a reléguer ces patients aux tâches administratives ou oisives, (ex. : suivi d'études de phase III, formulaires administratifs, congrès et concours d'écritures et de publications, etc.) que les patients acceptent généralement bien car fortement rétribuées par les systèmes finançant ces activités occupationnelles (Etat, Big-pharma, institutions et associations intermédiaires, etc.) 
  • à l'isolement en cabinet privé, dont l'avantage est de diminuer la portée des actions des sujets, dirigées vers des tiers solvables et de moindre attente
  • à la contrainte judiciaire dans les cas les plus graves, pour le bien de ces patients.


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Les nouvelles voies thérapeutiques


Les chercheurs du centre Neptune ont étudié des cas cliniques de guérison accidentelle, qui ouvrent une voie vers des traitements prometteurs.

  • Le cas "Marie Noëlle Besançon"
    Cette psychiatre n'a exercé que 10 ans en cabinet privé. Apparemment les racines agricoles profondes de cette psychiatre franc-comptoise, l'enracinement dans des valeurs totalement en opposition avec la maladie psychiatrique : travail, exigence, moralité, ont formé un cocktail protecteur, qui a conduit rapidement cette psychiatre à une conduite totalement asymptomatique. Ce cas est à l'opposé de la symptomatologie habituelle, de sorte que l'on peut raisonnablement parler d'un cas de psychiatrie "non déclenchée". La description du cas clinique a fait l'objet d'une publication par le centre expert (1).

  • Le cas "François Petitjean"
    Ce cas est également rare, mais sa seule existence tend à montrer la possibilité d'une voie thérapeutique pour des sujets symptomatiques, ayant atteint un stade assez avancé de psychiatrie.
    Chef de service à l'hôpital Sainte-Anne, l'environnement du sujet et ses caractéristiques clinique étaient typiquement prédictives d'un pronostic extrêmement défavorable. Le choc psychique salvateur ne fut pas une électroconvulsiothérapie pourtant d'usage en ces lieux, mais une sanction nette de l'entourage psychosocial constitué du groupe dénommé "l'Ordre National des Médecins", symbolique en apparence mais très efficace sur le court, moyen et manifestement long terme. Le protocole et l'anamnèse étant détaillés par ailleurs (2) nous nous intéresserons uniquement aux prolongements actuels de cette rémission - que l'on espère se voir transformée en guérison, puisque deux années sans rechute signent le départ de la mesure du "long terme" dans ce métier. Le sujet exerce depuis cette sanction à Ainay le Château (3), où des praticiens tous asymptomatiques exercent sans commettre trop de dommages aux sujets sains qui les entourent. Fait révélateur, il a pris contact avec Neptune pour signaler avec politesse et simplicité des rectifications et l'imminence d'une émission intéressante. Ce renversement symptomatique a été le facteur déclenchant de la présente publication.

  • Le cas "Philippe Champagne de Labriolle"
    Ce troisième cas, proche du second, est tout juste en phase d'entrée dans l'insight qu'il est si rare de constater. L'épisode index n'est pas encore bien connu, mais l'élaboration orale en cours chez ce sujet, son adhésion au CRPA (4) sont annonciateurs de suites favorables, et d'ainsi constituer le troisième cas clinique intéressant. Ce sujet est actuellement chef de clinique à l'Hôpital Psychiatrique Georges Daumézon de Fleury-les-Aubrais, près d'Orléans. Ce centre constitue, par ses positions extrêmes (5), un creuset possible d'émergence de guérisons dites spontanées de la psychiatrie. En effet l'entourage psychosocial extrême, ou de nombreux malades en état d'évolution bien plus avancés que le sien, semblent propices à une restructuration mentale bénéfique à certains sujets plus prédisposés que d'autres. En cela PCDL (pour Philippe Champagne de Labriolle, tant pis je l'ai écrit une seconde fois) est un cas d'étude proche du second sujet François Petitjean, bien que son état de rémission soit encore à confirmer, et fragile du fait d'un environnement encore défavorable. Une de ses verbalisations donne tout espoir : "Des prescripteurs, on en trouve. Des thérapeutes, on en cherche."


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Une réunion du centre expert Neptune dans son laboratoire
Les experts du centre Neptune réunis en leur laboratoire



Ainsi, dans une population N=13600, l'étude a pu détecter que, placé dans un environnement judiciaire non complaisant, le rappel des strictes dispositions de la loi que respectent leurs pairs, appelés dans le cadre de l'étude les "gens normaux", l'incitation à la réflexion, l'introspection apportée par une suspension ordinale, provoquait l'"insight" déclencheur d'un long processus de restauration des capacités cognitivo-intellectuelles des sujets ainsi favorisés.

Le groupe expert "Neptune" va donc étendre l'expérience en appliquant les thérapies ayant produit ces effets bénéfiques :

  • mise en cause juridique et médiatique avec rapport de force favorable, encourageant l'insight et favorisant la guérison.
  • poursuite de l'information prophylactique sur les ravages causés par ce trouble lorsqu'il n'est pas pris en charge correctement.
  • mesures de protection et d'information de l'entourage, à commencer par les personnes actuellement placées par souci d'économie et faute de connaître les véritables solutions, entre les mains de ces malades.

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Postface, un mois plus tard

Cela fait un mois que nous avons écrit ce gentil pamphlet. Ecrit un soir de fatigue morale des longues lectures d'un des livres de la collection Lavoisier, où il n'est question que de neurobiologie et de "schizophrènes" - et non de "personnes atteintes de schizophrénie". Aussi, la surprise de voir certains psychiatres s'exprimer avec nous comme à des personnes normales et responsables, fut un choc. C'est pourquoi cet article, qui en fait n'est pas drôle, reste dans ces pages, pour montrer notre espoir de voir ces personnes devenir un jour majoritaires, et de voir aussi les patients-victimes, être davantage acteurs et respectés.

Neptune, le 25 novembre 2014



Cerveau de psychiatre au repos - NeptuneVue en coupe d'un cerveau de psychiatre au repos. Les flux ioniques et endocriniens sont minimaux, aucune activation des récepteurs HT-2a et n'est mise en évidence, l'espace présynaptique est libre de toute activité alpha ou beta-ionisante des antagonistes Gaba-insulinonergiques.



Cerveau de psychiatre lors de son activité pathologique - Neptune
Cerveau atteint de psychiatrie. Les neurotransmetteurs noradrénergiques (au centre) envahissent l'espace intersticiel sub-hippocampique et bloquent la libération des inhibiteurs TNT-alpha-dopaminergiques présynaptiques que l'on voit en violet, couleur typique d'excitation oméga 2 subcholinergiques des demi-lobes pariétaux. Image obtenue par IRM magnéto-fonctionnel à subduction plasma oméga-3.

(1) On dit qu'ils sont fous et je vis avec eux


(2) Hopital Sainte-Anne, 4 ans après le film



(3) Les bons hôpitaux psychiatriques : Ainay-le-Chateau



(4) Témoignage de PCDL sur le CRPA - Cercle de Réflexion et de Propositions d'Action sur la Psychiatrie.

(5) Le CHD Daumezon a servi de "pilote" à la loi du 1er juillet 2011 instituant les internements sur décision des seuls psychiatres, la contrainte absurde de soins à domicile. Cet établissement qui fait régulièrement parler de lui, s'est donc porté volontaire pour mettre en pratique, le premier, ces lois contraires à toute thérapie, et en grande partie responsables du symptôme schizophrénique des personnes atteintes de psychiatrie dans ce type d'établissement.



Dernière édition par Neptune le 24/6/2019, 22:21, édité 5 fois

Sujets similaires

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12 croyances des psychiatres



Par Pink Belette, le 13/12/2015

Lors d'un entretien avec un sujet atteint de psychiatrie, vous serez confronté(e)s aux croyances et symptômes ci-dessous, dans l'ordre de fréquence d'apparition.


1: Sur la souffrance : si vous souffrez autant, c'est disproportionné, donc pathologique. C'est donc votre cerveau qui déconne. Inutile de chercher d'où vient la souffrance, c'est congénital, vous n'y pouvez rien.

2: Si vous êtes schizo, maniaco, etc... , c'est à vie. Mais bon, une maladie mentale, c'est comme un diabète, ça se traite mais ne se guérit pas. (Citation d'une infirmière : « la psychiatrie n'a pas pour vocation de guérir »)

3: Tout médicament a des effets secondaires, c'est normal, donc.

4: Vous voulez dire que c'est le vécu de la personne qui l'a rendu malade ? « Oh, vous savez, c'est comme l'histoire de la poule et de l'oeuf, on ne peut pas savoir qui était là avant » (sic!)

5: Si vos parents toxiques persistent à s'inviter dans la loge du psychiatre, sachez que : les parents ont toujours raison et sont évidemment toujours bienveillants à l'égard de leur enfant. Ils déforment tous vos propos, faits et gestes ? C'est vous qui n'êtes pas dans la réalité et c'est vous qui les faites beaucoup souffrir avec votre maladie, soyez-en conscients

6: Plus la dose prescrite est forte, plus vous allez vous remettre rapidement, on pourra toujours baisser après, pour un « traitement au long cours »...

7: Vous parlez de votre âme comme si elle existait et avait la plus grande importance, c'est forcément un délire mystique de votre cerveau malade

8: Vous demandez des preuves scientifiques, le Vidal, des explications, bref vous êtes en opposition et il faut vous remettre à votre place de malade qui est censé écouter et obéir au médecin.

9: Règle absolue : il ne faut jamais dire à un psychiatre « vous n'avez pas le droit » (bien sûr, les psychiatres ont tous les droits même s'ils n'ont pas d'arguments).

10 : Vous trouvez que l'ambiance dans le service est totalitaire et osez émettre des critiques : c'est donc que vous avez un grave trouble du comportement.

11 : « Ah non, les neuroleptiques n'affectent pas les capacité intellectuelles »...
Mais non, ils ne rendent pas malheureux, dépressif, angoissé, c'est votre maladie et il faut donc revoir votre traitement à la hausse ou changer pour une molécule plus lourde qui va vous anesthésier la conscience, vous verrez, vous n'aurez même plus conscience d'être dans la merde...

12 : « Vous êtes en soins sous contrainte, donc c'est nous qui sommes responsables de vous, vous perdez vos droits, etc »...
Le patient : « et vous, vis-à-vis de moi, vous êtes redevable de quoi ? »
« Je vous triple la dose, vous avez de graves troubles du comportement » (citation d'une psychiatre lors d'un premier entretien)


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