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Antidépresseurs et Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)

Par Neptune 

le 13/11/2014 

0 lectures

Antidépresseurs et traitement du Trouble obsessionnel compulsif



Texte intégral extrait du chapitre "Antidépresseurs et traitement des troubles anxieux", recopié et commenté pour cause d'utilité publique.

Par :
Antoine PELISSOLO, Professeur des Universités, Praticien hospitalier, université Pierre-et-Marie-Curie; service de Psychiatrie adulte, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris.  
"Déclare des collaborations scientifiques ou pédagogiques ponctuelles avec les laboratoires Lilly, Eutherapie (b) et Lundbeck"

et

Julien YADAK, Interne, service de Psychiatrie adulte, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris.
Déclare ne pas avoir de conflit d'intérêt en lien avec le texte publié. (a)

Les renvois numériques par exemple "(1)" renvoient vers les notes bibliographiques de l'article original. Les renvois en couleur, par exemple "(a)", sont nos remarques. Neptune.

Préface


Quelle est le rapport bénéfice / risque des antidépresseurs dans les troubles anxieux, pour chaque trouble ?

Voici la question implicitement posée aux auteurs pour ce chapitre important  - 14 pages, 118 notes bibliographiques - de cet ouvrage. Pour des raisons de lisibilité et d'informatique, nous avons du décomposer ce chapitre en autant d'articles que de troubles anxieux traités.

Le chapitre concerné n'a pas vocation à parler des effets secondaires, ni de neurophysiologie, sujets traités dans d'autres chapitres.

Cet extrait a le mérite d'être très clair, assez pédagogique, ce qui n'est pas courant dans cet ouvrage. Nous complétons parfois ce qui nous semble manquer, et ajoutons de petites notes de lecture.

Cet article ne remplace pas une consultation avec votre médecin, etc.

Neptune

Les antidépresseurs - Neptune
Les antidépresseurs - 2013
Chapitre 15


(a) La déclaration de liens d'intérêts est obligatoire depuis le 22 mai 2013 lors de toute communication écrite ou orale par un professionnel de santé des lors que la communication est liée à ces liens. L'éditeur et le directeur de la collection ont permis à la plupart de ses auteurs de tricher avec cette loi, en déclarant l'absence de conflit, très difficilement vérifiable. Dans une déclaration d'impôts, on déclare les revenus, et non pas les fraudes. Voir Liens d'intérêt entre laboratoires et psychiatres : où en sommes-nous ?

(b) Euthérapie est une société-écran des laboratoires Servier.

(e) La notion de "symptôme anxieux" dans un trouble dépressif, ou de "trouble dépressif anxieux", ne figure pas dans les classifications officielles. Il aurait été utile donc, de la part de ces auteurs, de mieux spécifier ces expressions.

Introduction




La plupart des antidépresseurs aujourd'hui disponibles sont utilisés depuis environ 10 ans et, pour certains, beaucoup plus. Leurs propriétés antidépressives ont été découvertes de manière fortuite initialement et, par la suite, d'autres effets thérapeutiques ont été observés par les cliniciens chez des patients présentant des co-morbidités. Ce fut le cas en particulier pour l'action anxiolytique des tricycliques et des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), mise en évidence aux États-Unis et en Europe à partir des années 1960.
Il fallut ensuite un temps assez long, parfois plus de 10 ans, pour vérifier que cet effet existait réellement de manière spécifique, c'est-à-dire indépendamment de l'effet antidépresseur. Il faut, en effet, bien distinguer deux cibles différentes : l'anxiété symptomatique d'une part, qui accompagne beaucoup de troubles psychiatriques dont la dépression, et les troubles anxieux (phobies, troubles obsessionnels-compulsifs, etc.) d'autre part, qui constituent des diagnostics à part entière. Nous n'aborderons ici que l'utilisation des antidépresseurs dans ces catégories de troubles anxieux bien identifiés, même s'il existe par ailleurs des données, certes moins nombreuses, sur leurs effets dans les dépressions anxieuses. (e)

Les troubles anxieux sont des pathologies très fréquentes dans l'ensemble de la population. Leur sévérité est variable et leur retentissement peut aller, selon les sujets, d'une gêne modeste à un véritable handicap compromettant gravement l'adaptation sociale et l'équilibre personnel. Dans ces formes sévères générant une souffrance quotidienne et durable, il est bien souvent nécessaire d'avoir recours à un traitement médicamenteux, associé ou non à une prise en charge psychothérapeutique. Il existe alors deux grandes options pharmacologiques : les benzodiazépines qui visent un soulagement rapide mais sans effet prolongé sur la pathologie anxieuse, et les antidépresseurs.

Ces derniers ont, comme dans la dépression, des effets retardés mais susceptibles de supprimer de manière durable les symptômes de la plupart des troubles anxieux chroniques. En effet, ils peuvent être efficaces dans tous les troubles anxieux sévères, en dehors des phobies spécifiques et de l'agoraphobie isolée (sans trouble panique). Mais cette efficacité est variable selon les classes pharmacologiques, et parfois même selon les produits, ce qui justifie un examen spécifique des données existantes et des conduites à tenir pour chaque diagnostic.

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Le trouble obsessionnel-compulsif




Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) (g) est caractérisé par la présence d'obsessions, c'est-à-dire d'images ou de pensées intrusives et récurrentes, et/ou de compulsions. Il s'agit d'actes ou de pensées ritualisés et répétitifs, visant à réduire l'anxiété générée par les obsessions. La sévérité du TOC est liée à la perte de temps qu'il occasionne pour le patient, ou à d'autres conséquences négatives dans sa vie quotidienne ainsi qu'au niveau de souffrance, souvent très élevé, qui l'accompagne.
D'après la plupart des analyses factorielles, on peut identifier quatre dimensions symptomatiques au sein des TOC :

  • l'accumulation,
  • les pensées interdites (obsessions idéatives d'agressions, sexuelles et religieuses),
  • la symétrie et les doutes (obsessions idéatives de symétrie, d'ordre et d'erreur, et compulsions de vérification, rangement, comptage, répétition)
  • le lavage (obsessions phobiques de souillure et de contamination) (17).

La prévalence des TOC en population générale dans la plupart des pays du monde est approximativement de 2 %. La plupart des cas se manifestent avant l'âge adulte, avec dans un tiers à 50 % des cas un début dans l'enfance (58). Il peut persister tout au long de la vie, avec un retentissement tel qu'il est placé au dixième rang des maladies les plus invalidantes selon l'OMS (80).

Le traitement des TOC repose sur deux stratégies utilisées seules ou en association : les thérapies comportementales et cognitives (TCC) (i) et les antidépresseurs au long cours, essentiellement les produits ayant des effets sérotoninergiques. Ceux bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France dans cette indication sont la clomipramine, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline et la fluvoxamine.(h) (h1)

L'échelle de référence pour l'évaluation de la sévérité des TOC dans les essais thérapeutiques est la Yale-Brown obsessive compulsive scale (Y-BOCS).

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Efficacité des antidépresseurs dans les TOC (j)


Imipraminiques dans les TOC


  • La clomipramine est l'antidépresseur tricyclique le mieux étudié dans cette indication. Plusieurs études contrôlées randomisées en double aveugle ont montré son efficacité supérieure au placebo dans les TOC, pour des doses allant jusqu'à 300 mg/j (38,107). Cependant, aucune étude n'a déterminé la dose minimale efficace, ni la dose optimale de clomipramine.
    Les effets secondaires anticholinergiques, cardiaques, les hypotensions orthostatiques et les prises de poids sont communément observés et peuvent limiter l'utilisation des doses élevées surtout.

  • D'autres antidépresseurs imipraminiques n'ont pas démontré leur efficacité dans les TOC : nortriptyline (109), amitriptyline (6), imipramine (42).

  • Dans l'expérience des cliniciens, la clomipramine reste l'antidépresseur de référence dans les TOC du fait d'une efficacité supérieure à celle des autres molécules, notamment dans les formes sévères. Plusieurs essais comparant directement la clomipramine à d'autres antidépresseurs inhibiteurs spécifiques de recapture de la sérotonine (ISRS) comme la paroxétine (118), la fluvoxamine (79) ou la fluoxétine (69) ont cependant montré une efficacité comparable et une meilleure tolérance pour ces derniers. Certaines méta-analyses confirment une légère supériorité de la clomipramine (35).

  • La stratégie d'adjonction de la clomipramine à un ISRS, ou vice versa, est validée par des conférences d'experts (73, 85).

ISRS dans les TOC


  • Fluvoxamine
    La fluvoxamine a montré son efficacité contre placebo dans le TOC dans une étude randomisée en double aveugle portant sut 253 sujets (49). Une amélioration significative sur les scores de l'échelle Y-BOCS était obtenue à 12 semaines de traitement, pour des doses allant de 100 à 300 mg/j. D'autres études contrôlées ont confirmé l'efficacité de la fluvoxamine dans les TOC, et elle bénéficie également d'une AMM chez l'enfant et l'adolescent dans cette indication.

  • Fluoxétine
    Plusieurs études sont en faveur de l'efficacité de la fiuoxétine dans les TOC, à court et long termes (39). La comparaison de la fluoxétine à la clomipramine a montré une efficacité similaire, mais avec une meilleure tolérance pour la fluoxétine. La tolérance de la fluoxétine est jugée bonne, les effets secondaires rapportés étant essentiellement à type d'insomnie, de céphalées et de troubles de la libido. Les experts internationaux recommandent une posologie optimale se situant entre 40 et 60 mg/j, pour une durée minimale de traitement de 1 à 2 ans. L'efficacité du traitement ne doit pas être réévaluée avant 8 semaines en raison du délai nécessaire à l'apparition des effets thérapeutiques (39).

  • Paroxétine
    L'efficacité de la paroxétine après 12 semaines de traitement a été mise en évidence de manière significative dans les TOC comparé au placebo, pour des doses allant de 40 à 60 mg/j, et la poursuite du traitement à 6 mois a enrraîné un plus faible taux de rechute (48). Comparé aux autres ISRS, la paroxétine est susceptible d'entraîner plus d'effets anticholinergiques ainsi qu'une prise de poids plus importante. Un syndrome de sevrage peut être observé à l'arrêt du traitement, il convient ainsi d'opérer dans ce cas une décroissance progressive des posologies.

  • Sertraline
    Plusieurs études comparatives randomisées en double aveugle ont montré l'efficacité de la sertraline dans cette indication à court terme pour des posologies de 50 à 200 mg/j (45, 57). Par ailleurs, chez des patients souffrant de TOC ayant obtenu une réponse après 52 semaines de traitement par sertraline, la poursuite de la médication a permis de diminuer le taux de rechute à 28 semaines comparativement au groupe placebo (55). La sertraline et la fluoxétine ont été comparées dans une étude en double aveugle sur une durée de 6 mois, ne mettant aucune différence d'efficacité en évidence (14). La sertraline est le second antidépresseur à disposer d'une AMM dans les TOC chez l'enfant et l'adolescent.

  • Citalopram
    Une étude comparative randomisée en double aveugle a montré l'efficacité du citalopram (20 à 60 mg) contre placebo dans les TOC (77), cependant cette molécule ne dispose pas de l'AMM en France.

  • Escitalopram
    L'efficacité clinique de l'escitalopram dans les TOC a été étudiée récemment dans une étude réalisée sur 466 patients comparant pendant 24 semaines l'escitalopram (10-20 mg/j), la paroxétine (40 mg/j) et le placebo (98). Les résultats montrent que l'escitalopram, notamment à la dose de 20 mg/j, est significativement plus efficace que le placebo et présente des avantages par rapport à la paroxétine : efficacité plus tapide (dès 6 semaines), pourcentage plus élevé de patients répondeurs et en rémission, meilleure tolérance, en particulier sexuelle. Une étude contrôlée a montré l'efficacité de l'escitalopram pour la prévention des rechutes de TOC à 24 semaines, avec un taux de rechute de 52 % lors du passage sous placebo contre seulemenr 23 % en cas de maintien de l'escitalopram (41).

Venlafaxine dans les TOC


  • L'efficacité de la venlafaxine (225 à 350 mg/j) n'était pas significativement inférieure à la clomipramine (150 à 225 mg/j) dans une étude contrôlée sur 12 semaines, avec toutefois une meilleure tolérance pour la venlafaxine (1). Une étude de 12 semaines en double aveugle a montré que la venlafaxine (jusqu'à 300 mg/j) et la  paroxétine (60 mg/j) auraient une efficacité comparable (37), néanmoins elle ne dispose pas d'AMM en France dans les TOC. 

IMAO dans les TOC


  • La phénelzine, seul IMAO à avoir été étudié dans les TOC, ne s'est pas avérée efficace dans l'étude de Jenike et al. (50), qui la comparait à la fluoxétine au placebo. Cette famille d'antidépresseur ne présente pas d'indication dans les TOC à ce jour.

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Modalités de prescription




  • La prescription d'un traitement médicamenteux chez un patient souffrant de TOC doit tenir compte  de la gravité du trouble et du handicap induit, des co-morbidités, de l'ancienneté du trouble et des souhaits du patient. Une forme sévère et évoluant depuis plus de quelques semaines peut faire l'objet d'une prescription, même si des alternatives existent (TCC). Une forme très sévère, avec un retentissement majeur (incapacité à travailler par exemple), évoluant depuis plusieurs mois, associée à un trouble dépressif, et résistant à la psychothérapie, impose systématiquement le recours à un traitement médicamenteux. Les seuls trairements efficaces au long cours dans les TOC sont les antidépresseurs, seuls ou en association. Seules les molécules ayant un effet  sérotoninergique (unique ou combiné à un effet noradrénergique) ont montré leur efficacité dans certe indication.

    Les ISRS ayant une meilleure rolérance que les imipraminiques, ils sonr à considérer comme traitement de première intention chez un patient souffrant de TOC, même sévère. Bien que rous les ISRS semblent avoir une efficacité comparable dans les études contrôlées, il existe une grande variabilité de réponse d'un sujet à l'autre. Les raisons de ces spécificités de réponses restent inconnues, et aucune variable démographique ni clinique ne constitue de prédicteur d'efficacité suffisant pour orienrer le choix de la molécule. Celui-ci doit donc tenir compte de l'acceptabilité des effets secondaires potentiels, des antécédents de réponses aux Traitements, des  interactions médicamenteuses ainsi que des co-morbidités du patient.

    Il convient d'introduire le traitement progressivement en titration, jusqu'à atteindre la dose recommandée.
    Le délai d'action est de l'ordre de 4 à 8 semaines, er l'efficacité thérapeutique maximale est généralement attendue au bout de 10 à 12 semaines. Le traitement peut être jugé inefficace après 8 à 12 semaines. Il doit etre maintenu un an au minimum afin de réduire le risque de rechute, mais souvent plusieurs années. Afin d'améliorer l'observance, il peut être en général prescrit en une prise unique (12).

    Une méta-analyse a montré que de hautes doses d'ISRS étaient associées à une plus grande efficacité dans le traitement des TOC, mais avec, en contrepartie, davantage d'effets secondaires (18).

    En cas d'échec ou de mauvaise tolérance d'un premier traitement ISRS, il peut être recommandé soit d'en essayer un second, soit de changer de classe et d'avoir recours à la clomipramine, en fonction de la gravité du trouble. Après plusieurs essais, différentes strarégies de potentialisation sont proposées : association d'un ISRS et de la clomipramine, adjonction de lithium ou d'un antipsychotique (85). Les difficultés thérapeutiques sont plus importantes chez les patients souffranr de trouble bipolaire et de TOC co-morbide, situation relativement  fréquente.
    La prescription d'un thymorégulateur est naturellement indispensable, mais le recours à des doses élevées d'antidépresseur, comme cela est souvent nécessaire dans les TOC, risque malgré tout de favoriser des inversions de l'humeur ou l'induction de cycles rapides. Les antidépresseurs ISRS sont à privilégier, car les tricycliques sont plus à risque de virages de l'humeur.
    Enfin, l'association d'une TCC et d'un traitement antidépresseur est habituelle dans les TOC sévères, même si la démonstration de son intérêt, par rapport à l'une des deux stratégies utilisée seule, n'est pas faite dans les formes de sévérité moyenne. Il est habituel de constater une meilleure prévention des rechutes à l'arrêt des traitements antidépresseurs lorsqu'une TCC a été suivie auparavant.


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Notre avis


Sur le fond


Nous regrettons qu'un article dédié à l'efficacité d'une classe de médicaments (les antidépresseurs) cite, à l'appui des affirmations d'efficacité, autant d'études tierces, et n'en citent aucun résultat chiffré. Lorsque l'on sait que les antidépresseurs récents sont réputés être comparables aux placebos (à peine 3 points de points de mieux dans le traitement de la dépression, ce que d'autres articles établissent), on est en droit de se poser la question dans le trouble obsessionnel-compulsif, et s'interroger sur le rapport bénéfice/risque, comparé à celui d'une bonne psychothérapie.

Seule exception : l'escitalopram (Seroplex), dans la seule prévention des rechutes, fait l'objet de citations chiffrées. Un rapport avec les liens d'intérêt déclarés par A. Pelissolo avec les laboratoires Lundbeck ?

Il va falloir que des bénévoles (nous) cherchent les éléments chiffrés permettant de connaître la réalité du rapport risques / bénéfices de chaque AD dans le trouble obsessionnel-compulsif.

Neptune


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(g) Trouble obsessionnel-compulsif : définition DSM-IV

(h) Produits cités dans ce paragraphe :

Antidépresseurs
ISRS
fluoxétine : Prozac (Lilly)
paroxétine : Deroxat (GSK)
sertraline : Zoloft (Pfizer)
fluvoxamine :Floxyfral (Abott)
escitalopram : Seroplex (Lundbeck)
citalopram : Seropram (Lundbeck) (*)

Antidépresseurs anciens
IMAO, imipraminiques ou tricycliques
clomipramine :Anafranil (Sigma-Tau)
nortriptyline : Nortrilen (Lundbeck) (*)
amitriptyline : Laroxyl (Teofarma) (*)
imipramine : Tofranil (Amdipharm) (*)

Antidépresseurs autres
venlafaxine : Effexor (Pfizer) (*)

(*) hors AMM pour les TOCs


(h1) et l'escitalopram, oublié dans cette énumération

(i) Voir notre article "Efficacité comparée de la TCC par rapport à la pharmacothérapie" dont en particulier les troubles anxieux.

(j) Dans toute cette partie, le terme "efficace" est abondamment utilisé, en citant des études, mais en ne reprenant aucun chiffre, sauf pour l'escitalopram dans la prévention des rechutes (Seroplex, Lundbeck) .

Ce qui est de notre point de vue très incomplet, lorsque l'on sait que des médicaments sont autorisés, études sérieuses à l'appui, avec une efficacité à peine supérieure à celle du placebo.

(6) ANANTH J, PECKNOLD JC, VAN DEN STEEN N et al; Double-blind comparative study of clomipramine and amitriptyline in obsessive neurosis. Prog Neuropsychopharmacol, 1981, 5: 257-262.

(12) BANDELOW B, ZOHAR J, HOLLANDER E et al. World Fédération of Societies of Biological Psychiatry (WFSBP) guidelines for the pharmacological treatment of anxiety, obsessive-compulsive and post-traumatic Stress disorders fîrst revision. World J Biol Psychiatry, 2008,9: 248-312.

(14) BERGERON R, RAVINDRAN AV, CHAPUT Y et al. Sertraline and fluoxétine treatment of obsessive-compulsive disorder : results of a double-blind, 6-month study. J Clin Psychopharmacol, 2002, 22: 148-154.

(17) BLOCH MH, LANDEROS-WEISENBERGER A, ROSARIO MC et al. Meta-analysis of the symptom structure of obsessive-compulsive disorder. Am J Psychiatry, 2008, 765: 1532-1542.

(18) BLOCH MH, MCGUIRE J, LANDEROS-WEISENBER G et al. Meta-analysis of the dose-response relationship of SSRI in obsessive-compulsive disorder. Mol Psychiatry, 2010, 75: 850-855.

(35) DELL'OSSO B, NESTADT G, ALLEN A, HOLLANDER E. Serotonin-norepinephrine reuptake inhibitors in the treatment of obsessive-compulsive disorder : a critical review. J Clin Psychiatry, 2006, 67: 600-610.

(37) DENYS D, VAN DER WEE N, VAN MEGEN HJG, WESTENBERG HG. A double blind comparison of venlafaxine and paroxétine in obsessive compulsive disorder. J Clin Psychopharmacol, 2003, 23 : 568-575.

(38) DEVEAUGH-GEISS J, LANDAU P, KATZ R. Preliminary results from a multicenter trial of clomipramine in obsessive-compulsive disorder. Psychopharmacol Bull, 1989, 25: 36-40.

(39) ETAIN B, BONNET-PERRIN E. Intérêt de la fluoxétine dans les troubles obsessionnels compulsifs de l'adulte : revue de la littérature. Encéphale, 2001, 58 : 280-289.

(41) FINEBERG NA, TONNOIR B, LEMMING O et al. Escitalopram prevents relapse of obsessive-compulsive disorder. Eur Neuropsychopharmacol, 2007, 17: 430-439.

(42) FOA EB, STEKETEE G, KOZAK MJ, DUGGER D, Imipramine and placebo in the treatment of obsessive compulsives : their effect on dépression and on obsessionel symptoms. Psychopharmacol Bull, 1987, 23 : 8-11.

(45) GREIST J, GHOUINARD G, DUBOFF E et al. Doubleblind parallel comparison of three doses of sertraline and placebo in outpatients with obsessive-compulsive disorder. Arch Gen Psychiatry, 1995, 52 : 289-295.

(48) HOLLANDER E, ALLEN A, STEINER M et al. Acute and long-term treatment and prévention of relapse of obsessive-compulsive disorder with paroxétine. J Clin Psychiatry, 2003b, 64: 1113-1121.

(49) HOLLANDER E, KORAN LM, GOODMAN WK et al. A double-blind, placebo-controlled study of the efficacy and safety of controlled-release fluvoxamine inpatients with obsessive-compulsive disorder. J Clin Psychiatry, 2003, 64:640-647.

(50) JENIKE MA, BAER L, MINICHIELLO WE et al. Placebocontrolled trial of fluoxétine and phénelzine for obsessive-compulsive disorder. Am J Psychiatry, 1997, 154: 1261-1264.

(51) KAPCZINSKI F, LIMA MS, SOUZA JS, SCHMITT R. Antidepressants for generalized anxiety disorder. Cochrane Database Syst Rev, 2003 : CD003592

(55) KORAN LM, HACKETT E, RUBIN A et al. Efficacy of sertraline in the long-term treatment of obsessive-compulsive disorder. Am J Psychiatry, 2002, 159 : 88-95.

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(58) KUPFER DJ, HORNER MS, BRENT DA et al. Oxford American handbook of psychiatry, Pittsburg, Oxford University Press, 2008, 1 206 pages.

(69) LOPEZ-IBOR JJ, JR, SAIZ J , COTTRAUX J et al. Double blind comparison of fluoxétine versus clomipramine in the treatment of obsessive compulsive disorder. Eur Neuropsychopharmacol, 1996, 6: 111-118.

(73) MARCH JS, FRANGES A, CARPENTER D, KHAN DA . The expert consensus guideline series : treatment of obsessive-compulsive disorder. J Clin Psychiatry, 1997, 58 (Suppl. 4) : 3-72.

(77) MONTGOMERY SA, KASPER S, STEIN DJ et al. Citalopram 20 mg, 40 mg and 60 mg are all effective and all well tolerated compared with placebo in obsessive-compulsive disorder. Int Clin Psychopharmacol, 2001, 16:75-86.

(79) MUNDO E, ROUILLON F, FIGUERA ML, STIGLER M. Fluvoxamine in obsessive-compulsive disorder : similar efficacy but superior tolerability in comparison with clomipramine. Hum Psychopharmacol, 2001, 75 : 461-468.

(80) MURRAY CL, LOPEZ AD. The global burden of disease : a comprehensive assessment of mortality and disability from diseases, injuries, and risk in 1990 and projected to 2020. Global burden of disease and injury séries, vol. 1. Cambridge, Harvard University Press, 1996.

(85) PALLANTI S, QUERCIOLI L. Treatment-refractory obsessive-compulsive disorder : methodological issues, operational définitions and therapeutic lines. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry. 2006, 50 : 400-412.

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Dernière édition par Neptune le 30/11/2014, 22:48, édité 8 fois

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