Ca se passe en France, ici et aujourd'hui ! Cette "enquête", lancée par l'unafam sur les réseaux sociaux, rappelle bien trop le projet de l'ancien président de la république en 2010, heureusement avorté grâce aux protestations des enseignants de maternelle, et d'une partie de la profession médicale. L'unafam et l'Inserm ne préviendront pas la schizophrénie simplement en collectant les coordonnées et inquiétude de parents, pour quoi faire ensuite ? Tous les parents ont un jour eu à s'inquiéter d'un comportement de chacun de leurs enfants. Les miens les premiers, les vôtres, et moi aussi. Faut-il pour autant "signaler" son enfant à des organisations médicales, qui vous "conseilleront" une consultation en psychiatrie ? Est-ce la bonne méthode pour prévenir la schizophrénie ? N'êtes vous pas, parents, assez équilibrés pour déceler vous même le besoin de faire subir à votre enfant une consultation avec un psychiatre ? Nous pensons, chiffres à l'appui, que les troubles mentaux sont en France surdiagnostiqués, et surtout surmédicalisés. Le traitement psychothérapeutique des troubles psychiques, surtout, n'est pas efficace en France, alors que dans un autre pays développé (la Finlande), il a réussi à quasiment éradiquer la schrizophrénie, et les experts le savent mais se taisent à son sujet : il s'agit de la méthode Open Dialogue Oui à la mise en place des moyens humains et financiers pour lancer la méthode Open Dialogue en France. Non à ce gaspillage de moyens visant juste à satisfaire une idéologie de la prévention par le surdiagnostic et une application abusive du principe de précaution, dont le questionnaire est bâclé (p. ex, fautes d'orthographe dans l'introduction) , et qui va conduire des centaines voire des milliers d'enfants à la psychiatrisation, alors qu'une méthode efficace de prévention mise en oeuvre uniquement en cas de réel danger, existe. Certains psychiatres renommés, non "contestataires", mais non liés aux laboratoires, partagent notre point de vue : "Même si personne ne conteste les bonnes intentions des promoteurs de ces programmes, la coïncidence temporelle entre l'intérêt croissant pour le dépistage précoce des troubles psychotiques et la mise sur le marché des AP2G est troublante. L'absence de démonstration d'un réel bénéfice à long terme des programmes de dépistage va, espérons-le, contribuer à modérer l'enthousiasme et le prosélytisme actif qui a prévalu pendant quelques années concernant la mise en place de ces programmes, et donc l'extension des indications des antipsychotiques aux sujets à haut risque." Hélène Verdoux, Professeur de Psychiatrie et épidémiologiste, CHU Charles Perrens, Bordeaux, dans "Les antipsychotiques", ch. 17 "usage et mésusage des antipsychotiques", p 224, 12-2013. Nous invitons tous nos adhérents et sympathisants à mettre à mal ce projet, en s'exprimant dans ce projet même, et/ou en le saturant de réponses inexactes. Nous assumons pleinement cette position Le lien : Etude "Avant la schizophrénie" UNAFAM - INSERM Informations diverses : l'organisateur de cette étude est le Professeur Bruno FALISSARD, exerçant à l'hôpital Bicêtre de Paris. Le Pr Bruno FALISSARD a fait l'objet de 47 conventions avec des laboratoires pharmaceutiques au cours des 2 dernières années Source : Base de données publique transparence santé https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/rechercheBeneficiaires | Le formulaire |
Non au dépistage d'enfants lancé ce jour par l'Unafam et l'Inserm !
Par Neptune
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Dernière édition par Neptune le 21/8/2015, 12:36, édité 1 fois
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Ce n'est pour moi ni plus ni moins qu'un autre outil de contrôle, où chaque écart à la norme sera calculé et interprété. Comment peut-on essayer de faire des recoupement sur des comportements que l'on qualifie aujourd'hui de différents chez des personnes (enfants ou adolescents) qui sont en pleine construction et maturation psychique? L'idée de dépistage précoce me semble complètement absurde. Le corps médical à déjà suffisamment de problème pour s'occuper des personnes adultes. Ce test est donc pour moi trés orgueilleux...
Cela vient encore éclairer le désir des pouvoir publics (depuis la question de la "santé mentale") de psychologiser l'humain. Que fait-on de la différence aujourd'hui? Devons-nous tous réagir de la même manière, adopter un comportement "neurotypique"? (je prèfère ce terme à celui de normal ).
Be carrefull, Big Brother is watching you
Cela devient ridicule ! Et ferait presque froid dans le dos !
La connaissance scientifique en matière de maladies mentales est loin , très loin d'être totale. D'une part les manuels actuellement utilisés pour poser des diagnostiques en psychiatrie , sont constamment remaniés , ce qui démontre, à mes yeux, que ce qui est vrais aujourd'hui pour la psychiatrie , ne sera peut être plus tout à fait aussi vrais demain. donc je ne vois pas l'utilité de dépister ce qui ne pose pas problème aujourd'hui , pour s’apercevoir dans 10ans qu'on a donné à tors, à un enfant, faute de connaissance suffisantes sur l'évolution des troubles psychiques, des traitement potentiellement "préventifs" d'une hypothétique maladie , qui ne s'est pas encore clairement déclarée , mais un traitement qui sera lui, certainement vecteurs d'effets indésirables à long terme, comme le sont presque tous les médicaments.
Il suffit pour se faire une idée approximative de la relativité des diagnostiques , d’assister à un procès pénal où s'affrontent des spécialistes autour de la responsabilité pénale et de constater la divergence qui peu exister entre deux rapports d'experts quand l'un des deux est dans le camps de la défense et l'autre dans celui de l'accusation
Et d'autre part, je ne comprend pas comment on peu continuer à envisager ce genre d'actions, alors qu'on ne sais même pas encore avec certitude ce qui provoque les trouble psychiatriques, personne n'est actuellement simplement capable de dire la part de l'inné, et la part de l’acquis dans des maladies comme la schizophrénie , ou de dire avec certitude, l'évolution qu'aura la maladie chez tel malade , par rapport à tel autre malade qui a la même maladie
On est donc forcément incapable de déterminer, si la présence de signes potentiels d'une maladie psychiatrique chez un enfants va se transformer en maladie handicapante quand l'enfant sera devenu adulte , alors qu'on m'explique quelle serait l'utilité d'un tel dépistage ?
On ne sait même pas encore si certaines personnes ont eu des manifestations précoces de troubles psychiatriques dont elles ont réussi à se défaire seules sans aucun traitements.
Depuis 2008 que je recherche des informations sur ces maladies , je n'ai personnellement jamais trouvé une étude valable, qui se soit penché sur cette question
Sais-t'on si par leur seule facultés d’adaptation, ou par un environnement sain et aimant , des "jeunes futur malades potentiels" sont parvenu à échapper à la maladie ?
Non , car je ne crois pas qu'une telle étude puisse être faite, car comment dire qu'une personne qui devait développer un trouble bipolaire , y a échappé ?
Mais on veut déjà dépister tout ce qui est un tout petit peu hors de la norme , alors que c'est dans la partie qui est hors de la norme que se situe , des choses comme la douance (QI élevés) l'originalité du futur artiste de génie ,...
D'autre part , il est déjà tellement difficile de poser un diagnostique à l'age adulte , quand les troubles sont là ! bien présents. combien de malades souffrant de troubles bipolaires sont encore baladés d'un médecin à l'autre , avant que le vrais diagnostique soit enfin posé ?
Mais on voudrait nous faire croire qu'alors qu'ils ne sont encore qu'à l'état d'indices , de vagues signes embryonnaires, encore très méconnus , on pourrait aujourd'hui détecter et soigner (attention je ne dis pas guérir, car ça on ne sait pas encore guérir) des maladies qui ne sont pas encore déclarées .
à quoi bon donner un traitement à des enfants qui "risqueraient" , "peut être" d'avoir dans le futur des troubles psychiatriques , mais qui n'en ont pas encore , et qui n'en auront peut être jamais, alors que rien ne démontre que le traitement qu'on leur donnerait peu servir à les protéger d'avoir ces troubles dans le futur . Ce n'est pas en donnant des traitement aujourd'hui aux enfants , que demain on aura éradiqué les maladies mentales , puisse qu'aujourd'hui on ne sait pas encore guérir mais seulement soigner les plus graves d'entre elles
On sait soigner , et pas guérir cela est bien différent, et montre bien tout le chemin qui est encore à parcourir
Puisse qu'aujourd'hui personne ne prétend savoir comment guérir ( là notez bien que je ne dis pas soigner) ces maladies, où même seulement expliquer pourquoi elles apparaissent , et comment elles se développent.
Comment peut on tromper autant les parents , en leur proposant de dépister chez leurs enfants des troubles , et de leur donner des traitements , qui de toutes manières, ne vont généralement pas soigner des troubles handicapants , qu'ils ne se sont pas encore déclarés , et donc qui n'ont pas encore besoin d'être soignés, ou comment peut on faire croire inconsciemment, à ces parents, que le fait de les dépister , chez leur enfant va le préserver , alors que cela ne sert qu'à leur donner des traitements , pour des troubles qu'ils n'ont pas encore, mais auxquels , (s'il s'avère qu'ils les auront bien un jour , si et seulement si) de toutes manières les traitement qu'on leur donne aujourd'hui ,enfants , ne les préserveront pas de développer la maladie puisse qu'on ne sait pas encore comment la guérir
Cette proposition me semble aussi saugrenue que celle qui consisterait à faire prendre aux enfants de diabétiques non insulino dépendants, un traitement pour faire baisser le taux de sucre dans le sang alors que leur taux de sucre est normal et alors qu'on ne sais pas encore si le mode de vie, et l’hygiène de vie qu'il auront au cours de leur croissance et plus tard , ne les préservera pas de développer un diabète .