Nom : Clinique du Château Adresse: 11 bis rue de la Porte Jaune 92380 GARCHES Tel : 01 47 95 63 00 Statut: Clinique Privée spécialisée Site : http://www.clinique-garches.com Spécialités
La clinique où exerçait, entre autres, Christian GAY, meilleur spécialiste en France de la bipolarité, et où exerce encore Marc MASSON, également "expert" du trouble bipolaire. Egalement Sylvie ROYAN-PAROLA, auteur de bons ouvrages sur les troubles du sommeil (bien que ne reconnaissant pas et ne pratiquant pas la méthode Ashton, elle prône les méthodes intelligentes de prévention et de cure de ces troubles). Le site n'hésite pas à publier de nombreuses informations utiles. Une éthique de soins particulièrement pertinente : http://www.clinique-garches.com/lng_FR_srub_27-Notre-conviction-Participation-du-patient-au-traitement-de-sa-maladie.html Tarif d'une consultation : 100 € | Clinique du Château de Garches Merci aux lecteurs de cette fiche de nous communiquer tous commentaires sur leur expérience personnelle dans cette clinique. Le but est d'aider les personnes à choisir le meilleur établissement et, au sein de chacun, d'éviter toute maltraitance. Cliquer sur "Répondre" tout en bas et à droite de ce message, ou nous contacter par mail |
Dernière édition par Neptune le 17/9/2017, 17:55, édité 5 fois (Raison : Avis contrastés)
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Après avoir minutieusement visité leur site et totalement "en phase" avec leur protocole (participation active du patient dans un partenariat fécond, ateliers, visites journalières des psychiatres, etc.), c'est le coeur rempli d'espoir que j'ai contacté la Clinique du Château à Garches hier, en début d'après-midi.
Après un bref entretien téléphonique portant sur les troubles de mon fils et surtout, son refus de retourner à l'hôpital "de secteur" qui l'avait dépersonnalisé par tous les psychotropes administrés, et où il était si malheureux que j'ai bataillé pour l'en faire sortir (j'avais refusé catégoriquement de signer la fameuse "HDT"), l'hôtesse en ligne a noté mes nom et téléphone, m'assurant que je serai rappelée par une certaine Madame R. "dans une demi-heure".
Une heure et demie plus tard, n'ayant toujours pas été rappelée, je me suis assurée auprès de l'hôtesse d'accueil téléphonique, que le N° de contact avait bien été enregistré, ce qui était le cas.
De nouveau, il m'a été confirmé que Madame R. allait me contacter, son rendez-vous "étant sur le point de se terminer".
Ce ne fut pas le cas, cette personne n'a jamais daigné décrocher son téléphone et cette attente, vaine, incompréhensible, méprisante, m'a laissé un goût d'autant plus amer que j'ai dû, en désespoir de cause et compte-tenu de l'état de santé affolant de mon fils, que je n'ai pu visiter pour la circonstance cet après-midi, hospitaliser celui-ci là où il n'a que de douloureux souvenirs. (Edit: à Sainte-Anne ; raison : clarifier et éviter toute confusion )
"Dites-moi, il est très très mal votre fils, je viens de le recevoir et il est impératif de nous le confier ; vous savez, c'est pour son bien".
"Ah vous savez "docteur", moi je ne crois pas en ces traitements qui consistent exclusivement à "sédater" les patients, je n'ai pas changé d'avis et suis autant frileuse que l'an dernier pour signer son admission en "soins" psychiatriques".
"Je comprends mais vous voyez bien que son état ne vous laisse pas trop le choix, il faut absolument nous faire confiance, il n'est plus en mesure de décider lui-même".
Le choix...ne m'a pas été permis.
La vie ne sera jamais "simple comme un coup de fil", n'est-ce pas Madame R ?
Je viens de rentrer dans le froid glacial d'une aube obscure à mon coeur rempli d'une infinie tristesse, et avec le sentiment de l'avoir abandonné, livré à un sort que l'on imagine déjà.
Je n'ai pas pu lui dire au revoir, je n'ai pas su quand je pourrai de nouveau le voir.
Tandis que je marchais, j'avais juste ces mots lointains en tête: «Il n'est pas de méchants, il n'est que des souffrants».
C'est vrai, mais ce "monde" tout en sédation, médication, contention, affliction, lui, est méchant...
Et certaines promesses sont trompeuses.
Bonne continuation et longue vie à votre site,
motimba
Nul doute que les responsables de la Clinique de Garches liront ce passage et agiront en conséquence.
Si vous repassez par là, et pour toute autre personnes ayant connu ce type de difficulté (le médecin ne rappelle pas), vous pouvez laisser un message dans leur rubrique "contact", et nous en donner copie. Nous recontacterons alors la clinique pour appuyer votre demande, en tant qu'association.
Bon courage, et merci d'avoir pris le temps de témoigner.
Edit: anonymisation
Dernière édition par Neptune le 7/9/2015, 06:53, édité 2 fois
Merci à vous de m'avoir fait réponse.
Suivant votre conseil, j'ai cliqué sur le lien que vous avez inclus dans celle-ci, et laissé à l'instant le message suivant:
..............................
Madame,
Moi-même dans un souci de partage d'expérience et d'information , je tiens à vous faire part de ma profonde déception en ma qualité de mère d'un patient aujourd'hui hospitalisé contre sa volonté dans l'établissement dit de secteur, après que j'aie attendu en vain que vous daigniez me contacter, et ce malgré la bienveillance réitérée de votre hôtesse d'accueil téléphonique jointe par deux fois et aux dires de laquelle "votre RDV prenait fin", une heure et demie plus tard d'attente.
En tant que professionnelle de santé prônant les valeurs de respect de l'autre, de transparence, de conviction, de confiance et de passion de soigner, peut-être vous sera t-il possible d'imaginer le désarroi de celles et ceux qui, tout comme moi, ont plus que jamais, dans ce contexte ô combien douloureux, besoin de croire à ces valeurs, que votre lourd silence toujours inexcusé au terme de ces longues 48h d'écoulées , a malheureusement bafouées.
En vous souhaitant, à vous, un bon dimanche plein de promesses et de quiétude...
.................................
Cordialement,
XX, Paris sud.
Il n'y a qu'un médecin correspondant à "Madame R", c'est le Dr S. R.
Est-ce bien ce psychiatre qui devait vous rappeler et ne l'a jamais fait ?
Merci
Dernière édition par Neptune le 27/10/2015, 23:46, édité 1 fois
En réponse à votre message d'hier, la personne citée lors de mes deux appels téléphoniques, comme devant me rappeler et ne l'ayant jamais fait est Madame R.
J'ai vu plus tard sur le site de la Clinique que cette dernière est en fait la directrice de l'établissement et m'en suis en effet étonnée.
Bien à vous,
Que Mme R. se manifeste ou se taise à jamais ....
(...)
Sachez que, dans le cas d'une hospitalisation libre, la loi (L3211-1) vous pouvez choisir l'hôpital ou la clinique de votre choix, dans ou hors du "secteur" . Vous avez parfaitement le droit de faire soigner votre enfant à Avignon même si vous habitez Brest, par exemple.
Mais il faut insister, la médecine ayant ses propres lois et rechignant toujours à celles de la république.
A vous lire,
Dernière édition par Neptune le 27/10/2015, 23:48, édité 2 fois
Toujours aucune manifestation de cette dame à cette heure..
Il faut dire que l'état de santé de mon fils s'est brusquement détérioré (ex: il me reconnaissait physiquement mais sans réaliser que j'étais sa maman..), et qu'il y a eu plainte de son voisin de pallier terrifié par ses derniers agissements: papiers et morceaux de verre glissés sous sa porte, etc.
Pour autant, ce que vous m'écrivez (la loi L3211-1) m'a été refusé courant 2013, alors que mon fils était bien en "HL", puisque j'avais catégoriquement refusé de signer quoi que ce soit, ce qui m'a d'ailleurs valu d'être traitée d' "irresponsable" par ... la chef du service où mon fils se trouve à nouveau enfermé (c'est le mot le plus juste).
J'ai déjà pris conscience de l'ambiance "esprit de revanche" qui m'/nous attend, ayant une excellente oreille qui traîne...
Bien à vous,
Edit: anonymisation
Ce jour à 17h35, le dr B., psychiatre à la Clinique du Château à GARCHES, m'a laissé un message téléphonique m'informant qu'ayant eu lecture du courriel que j'ai laissé sur leur site, il pense qu'il y a eu
"un malentendu".
Il est fort regrettable que l'objet de mes deux appels de vendredi aient pu faire l'objet d'un quelconque "malentendu", mais j'envisage tout de même de tenter de joindre ce psychiatre demain pour des conseils et autres éléments informatifs sur leur protocole de prise en charge, etc. (je n'étais pas chez moi lors de son de son appel).
Je tenais à vous faire part de ce rappel téléphonique.
Cordialement,
Car enfin, Sainte-Anne, on n'a encore entendu personne en sortir avec des éloges.
Merci de nous tenir au courant.
Neptune
Dernière édition par Neptune le 27/10/2015, 23:49, édité 3 fois
Neptune a écrit:Je vous souhaite même, avec la patience qui est difficile à avoir dans de pareilles circonstances, de pouvoir même faire transférer votre fils dans les jours qui viennent.
Car enfin, Sainte-Anne, on n'a encore entendu personne en sortir avec des éloges.
Merci de nous tenir au courant.
Neptune
Appel de ce jour: j'ai demandé à l'hôtesse d'accueil de la clinique, à parler au dr B. en évoquant le message qu'il m'a laissé hier sur mon téléphone.
Je pouvais le rappeler à 13h30, mais entre-temps, j'ai demandé quelques renseignements d'ordre pratique à cette dame.
La clinique n'admet aucun patient SANS LEUR CONSENTEMENT ECLAIRE.
Une fois qu'on a pris connaissance de leur protocole, ce me semble totalement cohérent, mais dans mon cas personnel, je n'avais donc aucune "chance" d'y faire hospitaliser mon fils.
En même temps, je m'interroge quant à la longue liste des pathologies/troubles mentaux affichée sur leur site, et où la schizophrénie (terme vague) est bien "répertoriée"...
Ce qui revient également à dire qu'il n'y a jamais non plus la possibilité et/ou le choix, de faire transférer un de ses proches dans un établissement "x3", dès lors qu'il absence de discernement de la personne.
Dans ce cas, pourquoi les hôpitaux d'arrondissements tels que G. Pompidou à Paris 15è, ont laissé croire aux pompiers venus en ambulance vendredi dans la nuit, que mon fils allait y être "vu" par un psy ?
La "ballade" dans le camion a été très longue:
1-hôpital G. Pompidou (75015)
2-hôpital du Kremlin-Bicêtre (92)
3-hôpital G. Pompidou (75015)
4-hôpital Sainte-Anne / CPOA (75014)
J'ai donc condamné mon fils à l'enfermement, parce que n'ayant plus aucun discernement, il n'aurait de toute façon été admis nulle part ailleurs que là où il végète à présent. HORRIFIANT.
Bien à vous,
MF.
Le problème, qui est celui de nous tous, est qu'on ne pense jamais à prévoir "la prochaine fois".
Lui faire écrire ses "directives anticipées" qui disent par exemple "si je ne suis pas en mesure de décider, je veux aller à tel endroit, et voir tel psy". Personne ne pourra passer outre ces directives puisque ce sont les siennes, que vous garderez toujours sur vous. Bien sûr il faut connaitre le psy en question, l'hôpital, etc, et vous faire accompagner le jour de l'urgence, pour qu'il y ait une maîtrise de la personne.
Cordialement,
Neptune
Edit : modération, actualisation suite aux renseignement acquis sur l'ASM13 / Soisy et dépersonnalisation des adjectifs
Dernière édition par Neptune le 27/10/2015, 23:52, édité 2 fois
Neptune a écrit:Je vous souhaite même, avec la patience qui est difficile à avoir dans de pareilles circonstances, de pouvoir même faire transférer votre fils dans les jours qui viennent.
Car enfin, Sainte-Anne, on n'a encore entendu personne en sortir avec des éloges.
Merci de nous tenir au ourant.
Neptune
Le 07 mai 2014: rappel téléphonique du dr B (psychiatre à la Clinique du Château à GARCHES).
- Celui-ci revient d'emblée sur "une histoire de mail envoyé" et du "malentendu qui a dû se produire avec le psy ne m'ayant jamais rappelée".
Je lui rappelle (ayant déjà eu à le faire précédemment et il a dû en être informé), qu'il n'y a eu aucun malentendu et que c'est la directrice de son établissement qui était censée m'appeler le vendredi 2 mai dernier).
- Ensuite, il me demande "ce qu'il peut faire pour moi".
Je lui narre donc brièvement la situation, qu'il s'est contenté de minimiser, en tenant des propos se voulant rassurants et totalement inefficaces, voire contre-productifs dans ma situation.
- Enfin, il a eu l'air amusé lorsque j'ai posé la question de savoir si un psychiatre extérieur à Sste Anne (je ne l'ai pas sollicité personnellement), pouvait être habilité, soit à venir sur place, soit à me rencontrer.
- En conclusion, son discours fut le suivant: il faut "faire confiance aux médecins de Ste Anne", aux soins (?) prodigués à mon fils et ne pas m'inquiéter".
Il a écourté la conversation en bifurquant sur la question des "tarifs" de la Clinique, ce qui m'a paru pour le moins indécent.
- A ma question "peut-être avez-vous vous-même exercé à Ste Anne?", il a répondu après hésitation: "pas dans ce service".
(Je garde mes doutes: http://www.doctoralia.fr/medecin)
Je crois qu'il faut rester prudent quant à la "passion de soigner" prônée par cette Clinique et que pour ma part, je n'ai pas cernée.
- A mon sens et eu égard à la question HORS SUJET du Dr B., celle-ci s'adresse à un public "trié sur le volet", ou ayant du moins (ainsi que leur famille) de gros moyens financiers compatibles. ("People" ?).
C'est déjà ce que j'avais ressenti lorsque l'hôtesse d'accueil m'a dit bien plus tard au téléphone, qu' "ils n'hospitalisaient aucun patient sans leur consentement".
Curieux, donc pas de prise en charge des "cas d'urgence", des "patient(e)s en crise" ?
A mon sens, le nécessaire documentaire d'Ilan Klipper en 2010 aura toutefois et d'une certaine manière, induit une certaine "solidarité", ou une certaine "omerta", entre les divers établissements psychiatriques.
Ce n'est que mon avis, mais toujours est-il que cette expérience personnelle m'aura laissée sur ma faim.
Cordialement,
Edit : anonymisation
Pour ce qui est des personnes, il est vrai que, non seulement pour le Dr B mais aussi pour C.Gay (pape des troubles bipolaires en France), le "passage par Sainte-Anne" fait partie du cursus.
Sainte-Anne est l'endroit où tous ces messieurs se "forment" sur des "cas" comme votre fils.
Ensuite, ces messieurs font carrière et fortune dans le privé (Elie Hantouche, Christian Gay, Dr B., etc etc etc etc etc), à moins d'être célèbre comme chef de service et, comme Gérard Massé, faire les salons et les colloques politiques après avoir été condamné (mais avec sursis) par l'Ordre des Médecins pour ce qu'il continue à faire loin des salons.
Eux, ils ont le choix de garder le même bahut ou d'en changer.
Votre fils, non. Lui, il est obligé de subir la maltraitance de Sainte-Anne.
La déontologie les oblige à la "confraternité". C'est pire que le confessionnal des prêtres : un médecin peut tuer, son confrère ne le dénoncera pas. A preuve, les 4 médecins retraités qui ont publié la liste des 4000 médicaments dangereux, ont été radiés symboliquement de l'Ordre il y a peu, pour "manque de confraternité". Histoire de passer le message aux autres....
C'est la justice sociale à la française. Curieux de savoir si un certaine ex-première-dame-de-France a eu droit au 15 de Ste Anne ou plutôt à une clinique "people". J'aurais aimé connaître les tarifs de Garches. A 100 euros la consultation (il y a 4 ans...), on imagine quand même effectivement que le prix à la journée n'est pas à votre portée ni à la mienne.
Je vous souhaite bonne chance dans vos actions, vous pourrez gagner, car l'arbitraire médical et les lois non respectées par ces derniers au motif subjectif et par définition incontestable que "la personne n'est pas en état" (sous entendu de bénéficier de ses droits, sans même essayer), les juges en ont assez. Mais soyez froide et précise.
Neptune
Edit: modération des termes
Dans la même gamme de prix il y a la clinique du Vésinet mais par contre elle est conventionnée. Les soins sont excellents, du style de ce qui existait à Garches. Une de mes amies y a passé 5 semaines après un épisode de manie et vraiment ça s'est bien passé. Déjà vous connaissez des hôpitaux publics dont on sort aussi vite après un épisode maniaque? (C'est valable aussi pour beaucoup de cliniques privées.)
Qu'est devenu le Dr C.GAY ?
Nous savons juste qu'il a co-fondé Clubhouse, une association dite d'entraide, qui a reçu des subventions importantes de laboratoires pharmaceutiques, notamment de Janssen. On assume.
Neptune
Je suis membre du Clubhouse. Il y a beaucoup de donateurs qui allègent ainsi leur taxe agephip. Ça n'est pas pour autant qu'ils ont la moindre influence sue ce qui s'y passe. La volonté du Clubhouse est de rester en majorité de financement privé afin de ne pas avoir d'obligations par rapport à l'institution.
C'est un endroit super et pour ma part un sacré soutien!
Voici comment Janssen s'assure de la complaisance des associations (ClubHouse n'est pas la seule, l'Unafam a touché 66.000 euros en 4 ans) et leur assure une "formation" sur le "bienfait" des neuroleptiques.
Il n'y aura jamais de ça ici, nous préférons ne pas avoir les moyens de payer 9 salariés, un directeur, des "consultants" etc ... et pourtant parvenir à correctement documenter les thérapies, les psychotropes, faire de la "psychoéducation" etc. Sans publicité dissimulée, ni vedettes, ni ministres et autres venant se donner bonne conscience.
Entre membres on en parle assez peu. Souvent quand on l'évoque c'est pour en rigoler.
Ça n'est pas une structure d'assistanat, tout le monde participe à la gestion des lieux, y compris le ménage. On cuisine nos repas tous ensemble. Les membres et les salariés prennent les décisions concernant le lieu et son fonctionnement. Le but est que les membres aillent vers le rétablissement et retrouvent l'autonomie autant que possible. Et ça marche!
Oui certains fonds viennent d'entreprises que je n'aime pas mais ça donne au Clubhouse la possibilité de fonctionner de manière indépendante, loin de l'institutionnel. Si on fonctionnait sur des fonds publics majoritairement ce serait très différent.
Mais le Clubhouse est très important pour beaucoup d'entre nous, il est un port d'attache pour certains, un point de chute pour d'autre, et surtout une structure bienveillante où beaucoup s'épanouissent, retrouvent l'autonomie, la vie, et du boulot.
Et vous êtes combien à y résider ?
Si j'ai bien compris le financement provient aussi d'un labo (en autre), est ce que cela influence vos traitements ?
Avez-vous remarqués une similitude dans vos traitements (plus de risperdal, haldol...) que ce que vous aviez l'habitude de prendre avant de faire parti du Clubhouse ?
Sinon cela semble plutôt positif comme association pour les personnes en souffrance.
Comme je le disais le Clubhouse n'est pas une structure médicalisée. Il n'y a ni médecins, ni infirmière, ni traitement, ni prescription. Si il y a quelques labos pharmaceutiques dans nos donateurs, ils sont noyés parmis une bonne cinquantaine de très grosses entreprises. Nous sommes aussi financés par l'état de manière non majoritaire (pour qu'ils ne puissent pas nous dicter nos actes, et c'est pareil pour les labos).
Tu peux vérifier tout ça sur le site du Clubhouse France.
Donc non le Clubhouse n'a rien changé à mon traitement puisqu'il n'y participe pas.
Il n'y a pas de résidents au Clubhouses, la structure ne fonctionne que dans la journée et n'est pas une structure d'hébèrgement. Son fonctionnement ressemble plutôt à celui d'une entreprise.
L'objectif du Clubhouse est de permettre à chacun de se rétablir, de retourner vers l'autonomie et vers l'emploi, le tout dans une structure bienveillante, dynamisante, humaine.
En fait les Clubhouse ont été créés dans les années 50 à New York par des anciens patients des hôpitaux psy. C'est ce qui fait la spécificité, à l'origine il y a des patients. Il y a des Clubhouses partout dans le monde, qui sont tous liés entre eux. Ainsi il y a des échanges entre les clubs, des voyages, des membres qui font des séjours dans des clubs étrangers.
Actuellement il est question d'en ouvrir un deuxième en France. Pour ceux qui sont en région parisienne, il y a régulièrement des réunions d'information pour de nouveaux membres potentiels. En ce moment nous acceptons régulièrement des nouveaux.
Jetez un coup d'œil au site si ça vous intéresse!
(Je ne suis pas là pour recruter, que les choses soient bien claires, de toutes façons ça n'est pas vraiment nécessaire!)
Il y a 5 et bientôt 6 salariés au Clubhouse.
Pour ce qui est des membres c'est plus compliqué, puisqu'on est membre à vie du Clubhouse, on peut revenir quand on veut même après des années. Parlons plutôt de l'affluence, je dirais entre 20 et 40 personnes par jour, mais je ne connais pas les chiffres exacts.
Pour finir, tu parlais de personnes en souffrance. Non le club est plutôt destiné aux personnes en phase de stabilisation, même si tout le monde sait bien que nous n'avons pas une vie linéaire. Mais justement les phases de souffrance sont plutôt du fait des médecins, le club est dans la reconstruction ensuite, mais le club est là aussi pour soutenir les membres qui vont mal.
Il n'est pas question pour nous de dénigrer à cause du financement, tant que cette association ne s'exprime pas sur la question des neuroleptiques et fait uniquement un travail d'entraide sérieux.
Nous, nous n'accepterions pas, même de manière minoritaire, car on voit bien (pour l'Unafam) que ça empêche l'expression scientifique neutre (pour les labos) et politique (pour les organes gouvernementaux), et bon notre job ici n'est pas de faire des procès aux associations qui bossent, simplement je voulais marquer notre différence éthique.
Bises et au plaisir de lire vos excellentes interventions.
Neptune
Au sujet des cliniques psychiatriques privées, il me semble que chacune a sa spécificité, ses spécialités, son choix de tarifs et sa « politique » de fonctionnement et de clientèle. On peut difficilement demander à chaque établissement de remplir toutes les fonctions.
Ainsi, pour la Clinique du château de Garches où j’ai été hospitalisée 4 fois environ deux mois, je confirme que c’est un établissement ouvert, où les patients « jouent le jeu » des entrées et sorties autorisées, puisque les portes s’ouvrent automatiquement sur l’extérieur. De ce fait, les patients sont là de leur propre gré et ne souffre pas de pathologies nécessitant un encadrement « fermé ». O
On peut y être admis en état de crise, ce qui fut mon cas à chaque fois. J’étais suivi par le docteur Gay quand il y travaillait encore. J’avais donc choisi d’être hospitalisée là où il était. Je ne suis ni une « people » ni ne possède de gros moyens et j’ai laissé de grosses plumes financières dans ces séjours. A l’époque, il y a 5 ans, les chambres étaient entre 260 et 700 euros par jour !!! à ce prix-là, on a droit à une suite, sans doute réservée aux fameux peoples que j’ai d'ailleurs croisées plusieurs fois. Il faut avoir une excellente mutuelle car la clinique n’est pas conventionnée, et pour cause. Le luxe y est étonnant pour une clinique et la qualité du personnel irréprochable.
Sans vouloir blesser Motimba (trois ans après !) et reconnaissant qu’elle a été très mal traitée pour une mère sans doute très inquiète, je voulais juste replacer son jugement dans un contexte plus précis.
Je suis disposée à en parler plus avant.
Qui êtes vous Neptune ?
Notre fils est hospitalisé à Garches depuis 2 semaines et demi. Malgré nos demandes par mail et par téléphone, son médecin de la clinique refuse de communiquer. Est ce normal ? cela fait il partie du traitement? nous sommes à 750 km de Paris.
Un nouvel inscrit
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