Nom : Clinique Psychiatrique De Cour Cheverny Anciennement : "Clinique de la Borde"
Adresse : 120, route de Tour-en-Sologne 41700 Cour-Cheverny Tel : 02 54 79 85 40
Site : http://www.cliniquedelaborde.com/ Site fermé !!??
De nombreux sites parlent de cette clinique, pionnière de la psychothérapie institutionnelle, de ses réussites et de son fondateur Jean OURY, ainsi que de nombreux livres. Bien sûr, tous les sites alternatifs s'en font écho.
Elle n'est pas la seule, mais la plus connue.
Nous nous basons en priorité sur les témoignages de personnes ayant séjourné pendant une durée significative dans un établissement, et pour un trouble important, et à la Haute Autorité Sanitaire.
La Clinique de la Borde appartient à ses fondateurs, qui l'ont créée en 1953.
Dernier rapport de certification HAS (décembre 2013) : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1702594/fr/rapport-de-certification-v2010-8395 Motif d'admission | Indication fournie par un sympathisant :
"J'ai été hospitalisée en 2002 , 9 mois !
J'en garde un très bon souvenir même si j'y suis arrivée très mal en point.
Elles ont (la Borde, Saumery, la Chesnaie) à l'époque et je trouve toujours aujourd'hui ( car des cliniques j'en ai fait d'autres), révolutionné le monde de la psychiatrie et humanisé le malade."
Indication trouvée sur un blog internet http://polymarteau.org/ (2007) :
« Quand je parle psychiatrie, mon frère prend un prétexte et va à la cave disait Michel, pensionnaire à la clinique psychiatrique de la Borde dans la Moindre des choses de Nicolas Philibert. Qui ne va pas à la cave ou n’arbore une mine inquiète quand on évoque la psychiatrie ? A la Borde c’est différent, c’est un lieu où être fou c’est d’abord être quelqu’un, avoir un prénom, une place dans le collectif. Certains sont là pour se soigner, avec l’aide d’autres, qui sont soignants.
La Borde c’est une clinique privée conventionnée par la Sécurité sociale qui poursuit le mouvement de la psychothérapie institutionnelle inauguré à Saint Alban (cf. historique). Elle a été ouverte par le psychiatre Jean Oury et quelques proches en avril 1953. La clinique où il exerçait ne lui permettant pas de pratiquer comme il l’entendait, avec une trentaine de malades, il part sur les routes, se réfugiant dans des hôtels,une maternité avant de trouver un lieu pour ouvrir une clinique différente. Un projet collectif s’élabore avec Félix Guattari qui y travaillera jusqu’en 1992. Se mêlent alors l’héritage de Freud, Lacan et Marx.
Psychanalyse et sociothérapie sont combinés de manière inédite par Oury et Guattari. De quoi s’agit-il ? De « mettre en œuvre tous les moyens qui peuvent permettre l'accès à la singularité de chacun des patients. Car l'établissement psychiatrique est malade. Malade de sa dépendance financière vis-à-vis des structures étatiques ; malade du fait des nécessités inhérentes à sa gestion même, malade du fait de la fonction qu'il assure pour la société». Soigner l’hôpital pour permettre aux plus fragiles de reconstruire quelque chose d’eux-mêmes.
Il y a des médicaments, des injections, des soins corporels, des infirmeries. Leur usage se discute, on ne force personne, de même qu’on ne pratique pas l’internement sous placement d’office ou par un tiers. C’est toujours le patient qui décide de venir, adressé par son médecin. S’il n’existe pas de recette toute prête à la Borde pour traiter la psychose, quelques invariants sont bien ancrés : la liberté de circulation, l'importance des clubs thérapeutiques qui gèrent de manière collective les activités de la vie quotidienne et mutualisent leur financement sans dépendance administrative ou médicale, la nécessité de lutter contre le cloisonnement, la hiérarchie massive, la ségrégation et l'uniformisation en cours ailleurs. La fonction thérapeutique se partage : un diplôme ne fait pas de vous un soignant. Seule compte votre présence auprès des pensionnaires. Aujourd’hui, en 2007, une centaine de soignants et autant de pensionnaires continuent avec Jean Oury à faire vivre le collectif labordien, qui résiste aux tentatives ministérielles de rendre rentable « le moindre geste». La moindre des choses c’est de ne pas emmerder celui qui arrive pour se soigner, de lui foutre la paix, d’abord, et puis de l’accueillir, de lui parler, de l’accompagner dans un parcours singulier. Il fera peut-être du cheval, passera des coups de balais, comme tout le monde le matin, servira les autres à table, restera se reposer, ira voir son médecin, prendra part aux réunions du Club, tiendra le standard, écrira pour le journal 'Les Nouvelles labordiennes', qui sait ? C’est quasi impossible de résumer la Borde. Il faudrait s’y rendre, croiser un «poisson-pilote» qui se fera une joie de vous faire la visite, de vous trouver une place à table, de vous présenter, de vous conduire enfin au bar où il se peut que vous vous retrouviez à vendre des sodas si ce jour-là on a besoin de monde. Un ami disait à son chien qui faisait des conneries : «tu vois quand on est irresponsable, on est enfermé». A la Borde, on lui dirait, «bon, tu viens à la réunion du Club avec moi?». |
Dossier médical | Clinique de la Borde
Etablissement conventionné, accueille une centaine de patients en hospitalisation libre (sur prescription du médecin) uniquement
107 lits (2007), 15 lits en hospitalisation de jour
Note: les milieux sectaires ont tendance à récupérer et se revendiquer des thèses psychanalytiques pour mieux accuser la médecine conventionnelle : le site de défense des sectes sectes info utililise le nom et la réputation de Jean Oury pour tenter de disculper un psychiatre, Claude David, condamné à une peine de prison en 2007 pour abus de faiblesse.
Mots clé pour des recherches Internet : Jean Oury, Clinique de la Borde, Psychothérapie Institutionnelle
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| Clinique de la Borde, Cour-Cheverny (41) Méfiez-vous des imitations ! (Chambord, Sully, etc.) Ces dernières sont reconnaissables aux patients qui, aux abords de ces cliniques, manipulent compulsivement des objets transitionnels gravés d'insignes mystiques : "Nikon", "Canon", "Fujitsu", etc. Voir notre article détaillé sur la Psychothérapie Institutionnelle |