Motif d'admission : le témoignage de Julien
Le pavillon Avicenne, unité fermée
"Nous la rencontrions deux fois par semaine, 5 minutes maximum"
Il est dirigé par le docteur I A. C'est une petite unité d'une quinzaine de chambres individuelles avec douche et toilettes, plus une chambre d'isolement et de contention.
Il y a un couloir d'accès aux chambres, une salle commune avec quelques chaises, à peu près assez pour tout le monde, ainsi qu'une petite cour avec quelques chaises en plastique et une table de ping pong, que nous partagions avec une autre unité (Denicker).
Je suis arrivé et ai eu un bref entretien avec l'interne de service. On m'a fait enlever mes lacets et tout ce qui pouvait servir de ficelle, question de sécurité (comme si on pouvait se pendre avec des lacets). J'ai rencontré le docteur A plus tard, nous la rencontrions deux fois par semaine (5 minutes maximum), visite dans les chambres le lundi, rendez-vous dans son bureau le vendredi.
Elle était rarement seule pendant les rendez-vous, il arrivait souvent qu'il y ait psychiatre, interne et infirmier, mais parfois on pouvait aussi compter le cadre de santé, l'assistante sociale et un autre infirmier, nous étions donc jusqu'à six dans la même pièce, et en tant que patient je me sentais un peu cerné par tous ces regards lors d'un rendez-vous sensé être à visée thérapeutique.
Je me souviens d'avoir un jour émis une critique au psychiatre, sur la catégorisation qu'ils opéraient, et m'être fait rétorquer « non mais il va pas nous apprendre notre métier celui-là ». Voilà pour l'échange. Le docteur A était très hautain et ne supportait pas la moindre critique.
J'étais dans un drôle d'état après ma TS, et suite à mon expérience précédente, je ne verbalisais plus mes pulsions ni ne les reliais au traitement médicamenteux devant les médecins. Chose curieuse, ma TS avortée m'avait bien calmé et je supportais un peu mieux le traitement, enfin disons que j'avais moins de pulsions suicidaires, je m’orientais vers la logique de vie, ou plutôt de survie.
Le psychiatre a choisi de ne pas changer de molécule et de continuer à me délivrer du zyprexa, en rajoutant par-dessus un antidépresseur, l'effexor. Je trouve cette décision effroyable. Car pourtant les données qui relient le zyprexa aux pulsions suicidaires sont là, dans les études et les témoignages des victimes, mais ce n'est pas l'enjeu de mon témoignage que de débattre là-dessus.
"Je demandai à un stagiaire infirmier ce qu'il pensait de cette unité, il m'a répondu que sa position l'empêchait de me répondre sincèrement."
Les infirmiers se joignaient à nous pour éventuellement faire un jeu de cartes ou de société, mais sinon ils passaient la plupart du temps dans le bureau, entre les transmissions et leur logiciel de gestion. Ce qui est paradoxal (et transversal à toutes mes hospitalisations), c'est que les infirmiers n'ont de cesse de nous répéter qu'il ne faut pas hésiter à venir vers eux pour discuter si besoin, mais lorsque nous le faisons, ils nous renvoient presque toujours à plus tard. C'est plutôt une exception quand ils ont le temps. C'est certainement lié au manque d'effectif. Un stagiaire infirmier m'a une fois fait construire un arbre généalogique à partir duquel il m'a fait parler de ma famille et de son histoire, donc de la mienne, ce fut une expérience intéressante mais courte. A la fin, je lui demandai ce qu'il pensait de cette unité, il m'a répondu que sa position l'empêchait de me répondre sincèrement, mais qu'il serait ravi de me donner son opinion si un jour nous nous croisions à l'extérieur. Message reçu, vu le ton sur lequel c'était dit. .
Un autre infirmier venait parfois me parler quand il s'embêtait, n'hésitant pas à m'interrompre au milieu d'une lecture, il me racontait notamment ce qu'il avait vu de pire en psychiatrie, il voyait des fous partout, il détestait son métier, c'était flagrant. C’était plutôt lui qui avait besoin de parler.
Nous avions droit à une cigarette par heure, enfin quand les infirmiers y pensaient, c'était eux qui nous la distribuaient. Le temps était un peu rythmé par cette pause cigarette.
"Est-ce-que vous croyez en dieu ? au diable ? Est-ce que vous vous prenez pour le diable ?"
Devant l'absence de soins et d'activités, je me suis mis à lire dans mon coin, presque un livre par jour. Chaque livre est une fenêtre vers la liberté, c'était ma manière de m'évader. Les visites avaient lieu l'après-midi dans la chambre au début, puis après j'ai eu le droit de sortir en dehors du bâtiment pour ces visites. On pouvait se promener dans le parc et/ou aller à la caféteria.
Il y a tout un protocole « progressif » quant aux permissions de sortie. On a le droit à ces permissions au bout de quinze jours ou trois semaines. Si tout se passe “bien” évidemment. La première permission est d'une journée. Ensuite de deux jours la semaine suivante, éventuellement encore deux jours la semaine d'après. Et si tout cela se déroule bien, on arrive finalement à la sortie définitive.
C'est au cours de cette hospitalisation que l'on m'a diagnostiqué schizophrène. Il y avait les rendez-vous avec le psychiatre, mais j'ai également répondu à un questionnaire mené par l'interne. Les questions étaient d'un ridicule achevé (« est-ce-que vous croyez en dieu ? au diable ? Est-ce que vous vous prenez pour le diable ? Qui est le maire de notre ville ? Etc). Je suppose qu'ils m'ont diagnostiqué schizophrène car je leur ai relaté avoir « entendu » des voix lors de mon épisode de 2011.
Il est à noter qu'ils ont tout fait pour que j'accepte un suivi en hôpital de jour, ce que j'ai refusé. Ils ont également parallèlement tout fait pour que je m'inscrive au CER ( centre d’évaluation et de réhabilitation ), un organisme qui réinsère les patients psychotiques par des cours de cuisine, de mozaïque, et de fabrication de meubles en carton. J'ai refusé après avoir visité l'établissement.
fin ?
"J'ai réalisé un sevrage progressif mais je n'en ai rien dit au psychiatre
A la sortie, j'étais suivi par l'interne, que je voyais tous les mois. J'ai réalisé un sevrage progressif mais je n'en ai rien dit au psychiatre.
Un jour le secrétariat m'a appelé pour décaler un rendez-vous, et, lassé de cette relation de dupes, je leur ai annoncé que je me débrouillais désormais tout seul et que je m'orientais vers l'auto-analyse.
Ils m'ont envoyé le lendemain un médecin de sos-médecins, auprès duquel je me suis expliqué.
Je lui ai tout dit, mon arrêt des médicaments, mon rejet de la psychiatrie, ma volonté de procéder moi même à une analyse socio objectivante.
Il a fait comme si il me comprenait mais en fait il a considéré que l'arrêt des médicaments constituait une "décompensation schizophrénique" alors que moi j'étais certes véhément sur le sujet de la psychiatrie mais tout à fait cohérent et poli à son endroit (n.b 2 semaines après ils ont finalement décidé que j'étais bipolaire en fait, diagnostic flottant)
Il a alors appelé une ambulance pour m'emmener à l'hôpital, ce que j'ai refusé (j'exigeais un rdv en" bonne et due forme" parce qu'à la base, c'est eux qui m'avaient contacté par téléphone pour décaler un rdv), ça s'est fini avec la police nationale que j'ai fini par suivre de mon plein gré et sans opposer de résistance, comprenant que l'hospitalisation avait été demandée (le médecin avait fait pression sur un membre de ma famille pour qu'il signe l'hdt).
A l'hôpital ils m'ont placé directement en isolement avec contention suivi d'une piqûre (tant qu'on y était) car ils m'ont trouvé "tendu", malgré que les policiers leur aient bien signifié mon attitude pacifique et le fait que je sois finalement venu de mon plein gré... Je me suis juste débattu et les ais pris vite fait à parti quand ils m'ont fait la piqûre, parce que quitte à prendre un médicament, j'aurais vraiment préféré que ce soit par voix orale. Mais ils avaient les ordres du médecin, c’était ce qu’ils disaient.
"Ils ne me détachaient même pas pour manger et me nourrissaient à la petite cuillère"
Et tout ce que la psychiatre a pu me restituer plus tard comme contenu "délirant", c'est que j'avais comparé la psychiatrie aux camps de concentration. La voilà la décompensation schizophrénique, crime de la pensée, délit d'opinion, rien d'autre. Mais tout de même pour l'anecdote, j'ai fait cette comparaison avec les camps de concentration après qu'ils m'aient fait mener à l'hosto, passer le pyjama, après que je me sois laissé attacher de mon plein gré et qu'ils soient venu me faire une piqûre, donc longtemps après que l'hospitalisation ait été décidée. Justification a posteriori.
La contention, c'est comme les médicaments, ça provoque les effets du mal que c'est sensé combattre. On finit donc tous par craquer à un certain degré. Moi ça a été la piqûre qui m’a énervé, mais à part cela je suis plutôt resté calme.
Ils ont fini par me faire avaler du Xéroquel (j’ai refusé au début mais refuser trop longtemps aurait entraîné une piqûre de Zyprexa).
Ils ne me détachaient même pas pour manger et me nourrissaient à la petite cuillère. J'ai eu un moment l'idée de faire une grève de la faim pour protester contre l’internement, mais n'étant en contact avec personne de l'extérieur à ce moment-là, j'ai eu peur que cela se finisse avec une sonde gastrique.
J'ai donc essayé de dormir le plus possible pour échapper à mon calvaire.
De toutes façons en contention il n’y a rien d’autre à faire.
Cela a duré 5 jours. J’ai été ensuite transféré en chambre. J’ai passé la majeure partie de mon hospitalisation en chambre partagée avec d’autres patients (il s’agit de chambres individuelles à la base mais l’unité était surpeuplée). On m’a encore une fois retiré mes lacets et tout ce qui peut servir de ficelle. Pour une quinzaine de jours.
Ils m'ont gardé deux mois, le temps de me rendre bien dépendant au Xeroquel. La seule question que la psychiatre m'ait vraiment posé était pour savoir si j'allais prendre mes médicaments une fois sorti. Le reste étaient des échanges à base de « ça va ?» « oui ça va ». Sans plus.
Au début, je me plaignais des effets secondaires auprès des infirmiers de nuit. Déficit cognitif, tachycardie, somnambulisme, perte(s) d'équilibre, etc. Ils me répondaient toujours d'aller me recoucher et que cela allait passer. On ne pouvait même pas rester discuter avec eux. Ils étaient certainement trop occupés à regarder la télévision.
"Les infirmiers n'avaient jamais le temps"
Les infirmiers, encore une fois, étaient toujours dans le poste infirmier, coincés entre transmissions et logiciel de gestion. Encore une fois ils nous répétaient de ne pas hésiter à venir vers eux en cas de besoin, mais lorsque nous le faisions, ils n'avaient jamais le temps. C'était toujours pour plus tard. Cela n'est arrivé qu'une seule fois, peu avant ma libération, où une infirmière a joué le rôle de médiateur pour désamorcer un conflit entre patients qui prenait trop d'ampleur (mais cela était un peu tard le conflit dirait depuis trois semaines, ils ont mis trois semaines à s'apercevoir qu'il y avait un problème).
Quand ils daignaient donc s'occuper de nous, c'était pour le temps d'un jeu de société. Tant pis pour ceux comme moi qui ne jouaient pas. De toutes façons, je ne vois pas la portée thérapeutique qu'il y a dans le fait de faire une partie de scrabble, de monopoly, de belote ou encore de baby-foot. C'est de l'animation, ça fait passer le temps, c'est tout.
Paradoxalement, bien que n'ayant jamais de temps pour nous, certains semblaient avoir un peu de temps libre malgré tout pour se taper un baby-foot entre infirmiers. Ou comme celui-là qui s'enfermait de temps en temps dans la salle d'activités pour jouer de la guitare pendant vingt minutes avant de retourner dans le bureau.
Si vous habitez dans la Haute Vienne, sachez qu'il n'y a pas de découpage en "secteur" dans ce département qui est le dernier de France en nombre de psychiatres par habitant. En cas d'hospitalisation sans consentement, vous serez automatiquement conduit(e) à Esquirol. N'attendez donc pas qu'un internement d'office (par la décision d'un psychiatre, d'un tiers ou d'un représentant de l'état) vous conduise directement à Esquirol, rendez vous de vous même dans une unité correcte, n'importe où en France, ce qui est votre droit absolu, malgré tout ce qu'on pourra vous dire. (Code de la Santé Publique, article L3211-1) |
"Les séances de photolangage me furent plutôt bénéfiques"
Finalement, nous avions une salle d’activité, mais elle servait avant tout de salle de réunion pour les transmissions interminables entre les équipes du matin et de l’après-midi.
Sur un mois, cette salle nous aura servi deux fois de salle d’arthérapie.
La salle a également servi pour des ateliers photolangage hebdomadaires, animés par la psychologue. Elle nous disposait des photos (toujours les mêmes) parmi lesquelles nous devions en choisir deux comme support de départ d’expression sur des thèmes pré-déterminés, comme par exemple la confiance, l’intimité. Les thèmes étant annoncés à l’avance, j’avais une semaine pour y réfléchir et je dois dire que je me suis servi de ces séances pour transcender tout ce que je pense de la psychiatrie et des hôpitaux. Ces séances de photolangage me furent donc plutôt bénéfiques.
Après, comme j'aime à dire, tout est dans le détail. Quand par exemple la musique est interdite dans l'unité, sauf sur ordonnance une heure par jour, alors que les bienfaits de la musicothérapie ne sont plus à prouver, et que, dans la même logique absurde, on envoie à l'isolement un patient qui se met à chanter un peu trop ou à danser.
Ou encore quand le préposé au ménage ordonne à ceux qui se sont allongés dans l’herbe de se tenir correctement et de se relever.
La psychiatre m'annonce que ma permission de sortie est annulée. Je reste de marbre et un moment passe puis elle dit « ah ben zut, j'ai raté ma blague ».
Dans le même genre, nous pouvions avoir accès à internet, une heure par demi-journée. Sur autorisation du psychiatre évidemment. J'expliquai un jour à une infirmière que je participais à un groupe anti-psychiatrie, elle s'est empressé de le rapporter à la psychiatre qui m'a aussitôt convoqué dans son bureau pour me faire la morale et m'interdire de participer à ce groupe, faute de quoi ils me retireraient l’accès à internet. Bon après ils n'avaient pas de cyber-espions pour me surveiller donc cela ne m'a pas empêché de continuer à poster des contenus “anti”. De la même manière, une autre fois je leur demandai de m'ouvrir le placard (ce sont eux qui nous ouvraient et fermaient les portes des placards) pour récupérer ma carte bancaire afin de faire un paiement, ils m'ont demandé pourquoi (c'était pour financer un projet) et me l'ont interdit.
Autre genre de détail, il y a ce que j'appelle l'humour de maton. Arrivant à un rendez-vous avec la psychiatre, celle-ci me regarde et m'annonce que ma permission de sortie est annulée. Je reste de marbre et un moment passe puis elle dit « ah ben zut, j'ai raté ma blague ». Très drôle en effet, de jouer sur les peurs des gens. Les permissions, on n'attend que ça et on s'y raccroche, c’est l’horizon de la semaine.
Blague ultime, le jour de ma sortie, j'avais rangé ma chambre et préparé mes affaires de bon matin, les infirmiers me demandent pourquoi et je leur répond que c'est le jour de ma sortie. Ils m'annoncent que je ne sors pas, qu'il s'agit juste d'une permission de deux heures dans le parc. En fait il s'agissait juste d'une erreur dans le logiciel de gestion, mais l'ambiance fut plus que bizarre jusqu'à ce que la psychiatre arrive et confirme ma sortie. Je me félicite d'être resté calme face à cette dernière blague due, n'en doutons pas un instant, à un petit bug informatique et non pas à une conspiration d'infirmiers et de psychiatres en mal de rigolade.
Fin ?
Centre Hospitalier Esquirol de Limoges, pavillon Avicennes
Le projet du pavillon Avicennes tel que décrit sur le site officiel
P.H responsable : Dr. I. A.
Cadre supérieur de santé : Mme C. P.
Missions :
- Assurer une prise en charge globale et de qualité (1)
- Accueillir et traiter des patients en état de crise
- Amélioration et stabilisation de l'état psychiatrique par l'élaboration d'un projet thérapeutique avec le patient, son entourage et les intervenants du réseau de soins
- Permettre aux patients de prendre conscience des troubles les conduisant à l'hospitalisation
- Préparer et accompagner la sortie
Commentaire : lire le témoignage de Julien
(1) Selon notre témoin, le psychiatre passe 10 x 15 = 150 minutes, soit 2h30 au total par semaine, avec ses patients qui pourtant, dans cette unité, sont en grande souffrance.
Question 1 : Cela suffit-il pour établir des certificats et des diagnostics ?
Question 2 : A quoi sont consacrées les 32,50 heures restantes ?
Il existe aussi des services à la pointe au CH Esquirol
Le programme régional «Limousin région experte en autisme»
Nous saluons le travail que fait dans ce domaine le Centre Hospitalier Esquirol depuis de longues années, en collaboration avec le Centre Ressources Autisme du Limousin.
Centre Ressources Autisme du Limousin
Le recrutement est en cours, ouverture d'un nouveau centre expert prévu fin 2014. Pour plus d'informations consulter le Centre Ressource Autisme, ou le Centre Hospitalier Esquirol.
A suivre...
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