Nous sommes abasourdis par un tel comportement. 1. On ne voulait pas croire qu'un homme qui gagne déjà sa vie bien mieux que la plupart d'entre nous, mette sciemment en danger des personnes fragiles, pour de l'argent, et rien que pour de l'argent, et aucunement pour la recherche. 2. On voudrait croire, naturellement, qu'il s'agit d'un cas isolé, d'un pathétique truand sans foi ni loi. 3. On voudrait croire que les autorités du monde de la psychiatrie partagent notre révolte devant ces faits, et agiront. Pourtant, les faits nous donnent tort : 1. Les citations montrent que ce homme est de mauvaise foi. Un psychiatre qui dit au juge, à propos d'un patient décédé suite à sa négligence, "je ne le connaissais pas, on me l'avait envoyé pour anxiété", refuse de reconnaitre sa responsabilité, sa négligence et sa vénalité. Il avoue en fait qu'il teste des nouvelles molécules antidépressives, sur des patients qu'il ne connaît pas : antécédents inconnus, vague diagnostic ("anxiété") transmis par un confrère, etc. 2. Le reportage de M6 sur la clinique de Chaulgnes près de Nevers, (1) (1) voir notre article "Maltraitance d'enfants à la clinique de Chaulgnes" montre bien que la maltraitance extrême a souvent la même cause : l'argent pour ces psys qui administrent, aux taux de 400 € d'argent public par jour et par malade, des doses ahurissantes de neuroleptiques de l'ancienne génération, et qui de surcroît attachent ces enfants. Et les mêmes alibis : ils déclarent qu'ils "font comme tout le monde" (sic), que c'est la faute des autres ...3. Ce psychiatre, et, curieusement, ceux qui font l'objet des plus graves condamnations, ont le plus souvent des rôles importants dans la psychiatrie en France. (2) (2) Exemples : Alain Pidolle, chef de clinique, condamné pour viol, alternait son activité entre ses "soins" et sa participation aux instances d'orientation de la santé mentale en France. Dr L, délégué régional de l'Association Française de Psychiatrie et membre du bureau, condamné pour abus sexuel. Gérard Massé, chef de service à Sainte-Anne, sommité active des instances pour les réformes de la Santé Mentale en 2009, suspendu pour un an en 2010 par l'ordre des médecins, de retour comme chef de service en 2013. etc. Lorsqu'on connaît le tarif (128 000 euros pour 21 patients) de la prestation, et la folie ou la perversité consciente de tant de psychiatres (notre site regorge d'exemples), on ne peut que refuser que les laboratoires achètent ainsi des criminels, ou transforment des idiots, des égopathes ou de simples chercheurs d'or, en criminels. A l'hôpital de Strasbourg où nous habitons, nous sommes déjà choqués de voir les laboratoires venir tenir des conférences. Ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Aujourd'hui, les pratiques sont mises au grand jour grâce à la ténacité d'une famille qui aime son fils et qui ne veut que justice. On ne peut pas rester passifs face à ce scandale mis à jour. Nous proposons deux actions, l'une à court terme, et l'autre à moyen terme.
Neptune | A la sortie du tribunal de grande instance de Bordeaux : 6 mois avec sursis... Question 1 : combien de prisonniers de Cadillac, la prison psychiatrique française de "haute sécurité", ont servi de cobayes sous la direction de ce psychiatre, et avec quelle forme de consentement ? Question 2 : combien d'autres psychiatres en France mettent en danger la vie de patients avec ce type de comportement vis-à-vis des laboratoires ? Question 3 : combien d'autres personnes sont mortes des essais de cet antidépresseur sans qu'on le sache ? Question 4 : aura-t-on un jour une réponse à ces questions ? |
Le psychiatre Christian Gaussares et les essais d'antidépresseurs Lundbeck : inculpation de mise en danger
Par Neptune
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