Les centres experts sur les troubles bipolairesInformation du 5/10/2019 Nous ne recommandons AUCUN des centres experts listés dans ce vieil article, à l'exception du CTAH , centre privé et qui n'appartient pas à la nébuleuse "Fondamental". Motif : Fondamental est en réalité une initiative de contrôle des personnes, d'études et de tests, aucunement de soin, ce que nous ont rapporté toutes les personnes s'étant adressées avec plein d'espoir à un "centre expert". Maintenant, libre à chacun d'être cobaye volontaire. Les centres experts en troubles bipolaires sont nés en France récemment (année 2007). Ils émanent de l'initiative de nombreux experts faisant le constat de la très mauvaise connaissance du trouble bipolaire par le corps médical et psychiatrique en France. Pour y remédier, les centres experts se sont spécialisés, et entendent capitaliser sur leur prise en charge de nombreuses personnes. Si vous doutez d'un diagnostic, il n'y a pas à hésiter : faites-vous adresser à un de ces centres. Celui-ci vous recevra pendant 48 heures (il est nécessaire de ne pas être en période de crise, pour pouvoir répondre normalement aux questionnaires). Vous avez quelques chances d'en ressortir avec un diagnostic plus sérieux, qui prévaudra sur celui qui vous a ou ne vous a pas été donné. Le réseau Fondamental fait partie de la psychiatrie "officielle" en France, et est donc très orienté psychotropes et "thérapies" classiques. En matière de troubles de l'humeur, nous ajoutons à cette liste l'adresse du meilleur centre - pour nous - et qui ne fait, lui, pas partie du réseau "fondamental" : CTAH - Centre des Troubles Anxieux et de l'Humeur - fondé en 2007.Dr E. Hantouche, C. Majdalani, V. Trybou, R. Hantouche. 89 boulevard de Courcelles 75008 Paris tel 01 43 25 08 07 Compter au moins 6 mois d'attente : le résultat en vaut le coup. Témoignages très nombreux. Nous avons par exemple des professeurs en psychiatrie, qui appliquent l'ordonnance que lui conseille le Dr Hantouche, pour le meilleur résultat possible. La lecture des articles du site du CTAH est conseillée à tous, patients et professionnels. "C'est au traitement de s'adapter au patient, et non au patient de s'adapter au traitement". Dr Elie Hantouche. Second choix pour nous : Les centres experts officiels en troubles bipolaires(source : réseau Fondamental) Certaines adresses sont données avec toutes réserves. Dans ce réseau aussi, il peut y avoir certaines insuffisances : à confirmer donc. Bien entendu ces centres sont surmenés (voir les fautes d'orthographe dans leur site !) , et leurs leaders passent souvent trop de temps avec les laboratoires pharmaceutiques, mais ceci ne doit pas vous empêcher de bénéficier de leur expertise. Aquitaine Service de psychiatrie adulte Responsable : Sébastien Gard Centre Hospitalier Charles Perrens 121, rue de la Béchade 33076 Bordeaux cedex Ile-de-France Service de psychiatrie adulte et non adulte Responsable : Frank Bellivier Hôpital Fernand Widal 200, rue du Faubourg Saint Denis 75010 Paris Un témoignage sur ce qui s'est passé suite à une consultation comme "Centre expert" des troubles bipolaires : "Mon second internement a eu lieu quelques mois plus tard suivant les recommandations d'une psychiatre de l'établissement parisien spécialisé dans la bipolarité (hôpital Fernand-Widal) ; et cette fois-ci, j'étais sous contrainte, même si je ne représentais un danger ni pour moi ni pour les autres ; même si mon état n'était pas invalidant ; même si j'étais ouverte à la discussion... Il n'y avait rien à faire, ils avaient décidé de m'hospitaliser." Service de psychiatrie adulte Responsable : Marie-Christine Hardy-Baylé Hôpital André Mignot 177, rue de Versailles 78157 Le Chesnay Cedex Pôle de psychiatrie Responsable : Marion Leboyer Hôpital A. Chenevier 40 Rue de Mesly 94010 Créteil Cedex Languedoc-Roussillon Service de psychologie médicale & psychiatrie Responsable : Philippe Courtet Hôpital Lapeyronie CHU Montpellier 34295 Cedex 5 Lorraine Service de psychiatrie et psychologie clinique - PSM 1 Responsable : Jean-Pierre Kahn CHU de Nancy - Hôpital de Brabois - Bâtiment Philippe Canton Rue du Morvan 54511 Vandoeuvre-Les-Nancy Cedex Provence-Alpes-Côte d’Azur Service de psychiatrie adulte Responsable : Jean-Michel Azorin CHU Sainte Marguerite 270 bd de Sainte Marguerite 13009 Marseille Rhône-Alpes Département de psychiatrie Responsable : Thierry Bougerol CHU Grenoble, Hôpital Sud BP185 38042 Grenoble cedex 09 Monaco Service de psychiatrie Responsable : Valérie Aubin Centre Hospitalier Princesse Grace Avenue Pasteur 98000 MC Monaco Vos retours nous sont précieux, sont précieux aux centaines de personnes en recherche et qui lisent ces lignes. Merci donc de nous raconter votre expérience, positive ou négative, relative à l'un de ces centres. | Répartition géographique des centres experts sur le trouble bipolaire en France |
La dernière étude bidon de Fondamental pour étendre la prescription des neuroleptiques de son sponsor : "toxoplasmose et schizophrénie"
C'est au tour du rédacteur-en-chef de ce site de pousser un coup de gueule contre l'incompétence et l'inutilité de Fondamental.
Voici la dernière-née de leurs études, diffusée aujourd'hui dans les milieux autorisés.
"Latent toxoplasma infection in real-world schizophrenia: Results from the national FACE-SZ cohort"
("L'infection latente par la toxoplasmose dans le monde réel de la schizophrénie : résultats de l'étude nationale FACE-SZ" )
Ci-joint, nous nous sommes procurés le document à la manière du Canard Enchaîné, avant le reste de la presse :
https://drive.google.com/file/d/0B4BOw28mhP8aWV9Ob2FkdERwR2lETWpBQUd1emE3aW0zR2RR/view
Ont été mobilisés 250 patients, suivis par les CHU du réseau Fondamental (Paris, Strasbourg, Montpellier, Marseille, Bordeaux, et Clermont) pour retrouver chez leurs patients ce que d'autres avaient déjà trouvé bien avant, à peine plus.
Le lien entre toxoplasmose et troubles mentaux a été découvert .... en 1952. Et aucun début de prise en charge spécifique n'a vu le jour depuis 66 ans... Si une personne avec schizophrénie s'est vue proposer des traitements autres que ses antipsychotiques contre la toxoplasmose, qu'elle se signale à Neptune et nous supprimerons cet article.
Aucun nouveau soin n'est testé chez les patients avec schizophrénie et positifs à la toxoplasmose (73% contre 27% dans la population française) et aggravés de ce fait comme le prouve l'étude. Non, et ceci est encore un exemple du désintérêt de nos psychiatres pour les aspects et maladies somatiques des patients en psychiatrie.
Une occasion manquée de plus de faire un petit progrès thérapeutique.
Ce qu'ils appellent la variable TATA (treatment anti toxoplasmic activity), censée déterminer si l'administration d'un anti-toxoplasmose améliore les symptômes, n'a pas consisté à administrer les antibiotiques normaux que l'on donne contre la toxoplasmose, comme on l'a fait par exemple pour les maladies opportunistes du Sida, dont la toxoplasmose. C'est ce que naïvement nous attendions d'une telle étude.
Pas du tout : la "variable TATA" a consisté à vérifier l'hypothèse selon laquelle certains neuroleptiques (Haldol, Risperdal, Xeplion etc.) que prenaient déjà les patients, étaient plutôt "TATA+" tandis que les autres étaient "TATA-" (Xeroquel, Lamotrigine etc). Soit.
La mesure de l'effet du TATA+ et du TATA- ne s'est pas faite en double aveugle : le psy qui posait les questions et remplissait son PANSS (Positive and Negative Syndrome Scale, devenu test de la schizophrénie) savait ce que prenait son patient, et savait évidemment aussi ce que voulait prouver l'étude : que certains neuroleptiques étaient meilleurs que d'autres.
Certains neuroleptiques ? Pas n'importe lesquels : outre ceux passés au domaine du générique, les "TATA+" sont comme par hasard ceux de Janssen Cilag, sponsor No 1 de Fondamental et de nombre de professeurs de psy en France, dont l'essentiel des relais de cette étude. (1)
"Vous allez mieux n'est-ce pas allez, dites le, je le vois bien, puisque vous prenez un médoc TATA+ (de nos sponsors) ! Vous ne dites rien ? Bon je remplis le questionnaire quand même."
Bref, une étude pour faire plaisir à Janssen-Cilag sous couvert d'étudier les pistes (réelles par contre) infectieuses de la schizophrénie.
Le genre d'étude qui fait que jamais on ne soignera correctement les personnes psychiatrisées pour des maladies somatiques, jamais on ne leur offrira les mêmes traitements et soins qu'au reste de la population. Le but n'est pas de soigner, mais de démontrer que la pilule du sponsor sait tout faire, surtout sur des personnes dans l'incapacité de refuser ce traitement. En Finlande ou en Slovénie, peut être et probablement, pas en France, malgré nos moyens considérablement plus élevés. Non, nos patients ils seront soignés de la toxoplasmose psychotisante, donc d'un parasite, par des neuroleptiques, alors que les personnes séropositives au VIH ont droit à de vrais médicaments, et nous nous en réjouissons pour elles.
Cherchez l'erreur.