4ème de couverture Qui pourrait penser qu’être intelligent puisse faire souffrir et rendre malheureux ? Pourtant, je reçois souvent en consultation des gens qui se plaignent de trop penser. Ils disent que leur mental ne leur laisse aucun répit, même la nuit. Ils en ont marre de ces doutes, de ces questions, de cette conscience aiguë des choses, de leurs sens trop développés auxquels n’échappe aucun détail. Ils voudraient débrancher leur esprit, mais ils souffrent surtout de se sentir différents, incompris et blessés par le monde d’aujourd’hui. Ils concluent souvent par : « Je ne suis pas de cette planète ! » Ce livre propose des cours de mécanique et de pilotage de ces cerveaux surefficients. Christel Petitcollin est Conseil et Formatrice en communication et développement personnel, conférencière et écrivain. Passionnée de relations humaines, elles sait donner à ses livres un ton simple, accessible et concret. Son précédent ouvrage Echapper aux manipulateurs a rencontré un vif succès auprès de ses lecteurs. 2012 17 € | |
Tables des matières Partie 1. Une organisation mentale naturellement sophistiquée I. Des capteurs hypersensiblesII. De l'hypersensibilité à l'hyperluciditéIII.Un câblage neurologique différent Partie 2. Une personnalité originale I. Le vide identitaireII. L'idéalismeIII.Un relationnel difficile Partie 3. Bien vivre avec sa surefficience I. Le choc de la révélationII. Ranger et organiser ses penséesIII.Restaurer son intégritéIV. Optimiser le fonctionnement de son cerveauV. Bien vivre sa surefficience en société Conclusion Biographie | Notre avis Tout n'est pas dans le DSM-IV, et des terrains de prédilection à d'autres troubles, ou simplement des façons d'être différentes à la fois de la majorité des gens, et des formes pathologiques graves, existent et ont été mal appréhendées dans le passé. C'est le cas du nouveau concept de surefficience mentale, qui englobe certainement un grand nombre des "précoces" ou "surdoués", et les adultes généralement peu pris en compte dans ce type de souffrance. Environ 15 % de la population souffrirait - et bénéficierait aussi lorsque cette différence est maîtrisée et bien vécue - de surefficience mentale. Un livre clair, agréable à lire, drôle et original autant que convainquant, en étant extrêmement précis et concret, plein de conseils. L'auteur propose aussi des pistes de recherche concernant le syndrome d'Asperger, surefficience extrême. Vous apprendrez le mode de fonctionnement des surefficients dans un monde de "normopensants", et tant de choses, dans ces 252 pages qui se lisent facilement, mais duquel vous pouvez ressortir transformé(e). Comment vivre heureux et pleinement de sa différence si vous faites partie, et il faut s'en réjouir, des surefficients mentaux ? De très bonnes réponses, un guide de vie. Addendum du 7 décembre 2013. A l'origine, séduits (et le restant) par ce livre et l'aide qu'il apporte, nous écrivions "Les bases sont bien documentées, et les explications neurobiologiques tiennent la route. (...) êtes-vous plutôt cerveau droit ou cerveau gauche ?" etc. Cette théorie est cependant totalement désuète et correspond à une mode, une intuition des années 70, aujourd'hui scientifiquement contredite. Voir, parmi d'autres, cet article publié par un site extrêmement sympathique et sérieux à la fois : http://www.charlatans.info/droitetgauche.shtml Ceci n'enlève rien à la qualité de l'ouvrage de C. Petitcollin et à la pertinence, de notre point de vue, de ce "diagnostic". |
Dernière édition par Neptune le 20/2/2014, 10:13, édité 1 fois
Sujets similaires
Sujets similaires
Depuis mon adolescence je cherche une réponse à mes questions !
Mille fois merci à Neptune
Mon musicien préféré va nous le commander dès ce soir car il va servir à toutes notre p'tite famille ...
je suis restée scotché dessus jusqu'à ce que je puisse le finir...
J'ai mis en tout moins d'une journée pour lire ces quelques 250 pages !
et cela m'a parlé ...
Je vais le relire pour pouvoir m'en servir dans la vie de tous les jours.
Enfin une réponse à ma souffrance, à mes questions restées sans réponse depuis si longtemps ...
Cela ne résoudra pas tout mais au moins je sais mieux comment je fonctionne.
Je ne sais pas si cela à rapport mais j'ai bcp moins mal au dos !!
Encore merci à François
c'est clair de comprendre enfin de quoi on souffre depuis si longtemps !
mais cela reste une énorme souffrance.
ma vie est presque derrière moi ...
et tous ces médicaments pris depuis si longtemps ... pour rien ...
et puis on peut pas en parler avec les autres (même avec sa propre famille) car on risque d'être encore plus rejetée ...
bref, là je suis dans la phase douloureuse de devoir m'accepter tel que je suis ;
mais avec un sentiment de gâchis car comme toi j'ai toujours eu l'impression de gêner, de ne pas trouver ma place, alors que j'ai des efforts surhumains ...
et puis j'arrive bientôt à la cinquantaine avec rien, pas réussi à faire des études, pas réussi à travailler et rejetée même par mes propres enfants ...
là en ce moment je mets toutes mes forces à apprendre à dormir normalement sans
médicaments et a dompter mes pensées la nuit :
encore aujourd'hui je me suis pris plein de "rateaux"
je n'arrive pas à comprendre comment les gens peuvent être aussi menteurs et cupide et même méchants ...
aujourdhui j'ai fait 2 ballades de plusieurs heures tellement j'étais en colère contre les personnes qui blessent par leur parole ou dureté de coeur !
désolée de m'emballer :
"demain il fera jour et cela ira mieux surement ..."
Christel Petitcollin évite soigneusement le terrain psychiatrique, et... réciproquement les médecins ont la plus grande... disons, condescendance pour ne pas dire mépris, pour les non diplomé(e)s de médecine. Je ne serai ni le premier ni le dernier à le dire, alors autant le poser d'emblée.cerise a écrit:bonjour,
j'ai une question :
peut-on être à la fois surefficient et bipolaire ou borderline ??
les psychiatres ne connaissent pas les surefficients
donc pour eux on ne peut être que bipolaires ou autre !
Donc pour ne pas être flagellée sur la place publique, on ne trouve jamais les termes officiels dans ses livres. C'est exprès ! Par contre C.P connait très bien les symptômes (il suffit de lire le livre, ils sont décrits avec précision) , et rencontre réellement plus de personnes que bien des psychiatres ne le font réellement.
Nous qui ne sommes pas médecins mais très impliqués dans tout cela, pouvons te dire que bien sûr on peut être surefficient mental et souffrir de bipolarité, nous en sommes par ailleurs une preuve vivante. La surefficience est même, peut-on dire, un "terrain" favorable à l'éclosion d'un trouble bipolaire, comme l'est aussi une fragilité anxieuse, une hyperémotivité (terme que je préfère au terme "borderline"), etc.
Les psychiatres et les médecins méprisent donc tous les travaux faits par ce qu'on appelle, et que l'on appelle le "développement personnel". Au mieux il t'écoute en silence en pensant que tu es "influencée" par tes lectures "people", au pire il sourira l'air de dire "c'est pas très sérieux tout ça". Voici comment la psychiatrie française a pris 20 ans de retard sur la psychiatrie humaniste américaine, dont se réclame sans le dire C. Petitcollin.
Essaye par contre de lui dire "J'ai le syndrome du PESM". (c'est la même chose, mais tiré d'ouvrages américains) Là tu verras sa réaction complètement différente. Drôle de tête qui se dit "Comment, zut, il y a un trouble nouveau que je n'ai pas eu dans le digest médical du mois dernier, il faut absolument que je me renseigne avant le prochain rendez vous ou patient qui me parle de ça".
Il ne lira jamais ce livre car, en librairie, il est classé au rayon "développement personnel"
Quand il saura qu'en plus C. Petitcollin n'est "que" psychothérapeute, il l'accusera de faire un ouvrage à sensation. Qu'importe si ce qu'elle décrit est vrai, ce fut la même histoire avec son livre sur les manipulateurs.
Pour finir, une polémique voit le jour sur la réalité ou non du "cerveau gauche" et "droit".
Je ne prétends pas en juger. Mais peu importe si l'étiologie neurobiologique est fausse. La surefficience, je la connais pour l'avoir vécue très longtemps, et ma compagne également.
Les symptômes sont exacts, les remèdes aussi, et l'on se sent mieux après avoir enfin compris. C'est la seule chose qui compte.
Tu dois à mon avis prendre ce "diagnostic" de surefficience un peu comme on prend un "trouble de la personnalité". Ton fonctionnement est différent de celui des "normopensants", c'est une difficulté dans ce monde rempli à 80% de normopensants, mais c'est aussi une chance, parce que, qu'est-ce que tu te sens mieux avec tes "pairs", qu'est-ce que tu ris et vis, tes émotions sont de toutes les couleurs, tes peines aussi...
Tu vis plus que les autres finalement.
Tu es comme une Ferrari. C'est dangereux et difficile à conduire, mais c'est quand même autre chose que la berline diesel... (comparaison de mec, oki oki lol)
Bonne soirée
Neptune a écrit:
L'auteur propose aussi des pistes de recherche concernant le syndrome d'Asperger, surefficience extrême.
C'est trop gentil
Mais en fait ce n'est pas vrai... à moins que la "surefficience" soit définie dans ce livre autrement que la (sur)douance, autrement dit sans référence aux tests de QI.
Concernant le syndrôme d'Asperger, il est tout à fait admis que l'on ait un QI dans la moyenne.
Il y a une forme de pensée (arborescente et avec beaucoup d'associations), d'hypersensibilité, se démarquant de la pensée hyper rationnelle et peu sensibilisée et dite "de cerveau gauche" (bien que cette notion cerveau droit / gauche soit neurologiquement erronée, la description s'avère très pertinente). L'hypothèse Asperger ne fait que quelques lignes dans ce livre, et n'aurait peut être pas dû figurer dans notre résumé.
Amicalement,
(on va faire comme si j'avais lu le bouquin dans un univers parallèle) :
Hum...
en fait de pensée de "cerveau droit" il semble qu'il soit question de pensée intuitive, comparable (par exemple) à celle que les asiatiques utilisent pour concevoir et lire les idéogrammes (comme le montre par exemple cet article http://www.psy-luxeuil.fr/article-pourquoi-les-chinois-n-ont-pas-le-meme-cerveau-114276167.html)
ça me semble coller à cette description quelque peu vague de pensée arborescente (qui est fréquemment mise en avant justement pour parler de surdouance, et c'est semble-t-il, comme l'andouillette de Vire, une spécialité française) et qui selon certains critiques, serait due simplement à l'aptitude qu'ont les surdoués à imaginer davantge de solutions pour résoudre un problème.
(ce que je me permets d'appeler ici pensée intuitive, mais je sais bien qu'il y en a qui ne sont pas d'accord, parce que si la pensée "en arborescence" serait de penser beaucoup et de façon rationnelle avec un grand R, la pensée intuitive serait de penser beaucoup mais de façon erratique, et c'est donc être surefficient, mais surefficient en pensant bien, contre être surefficient, mais surefficient en pensant mal ! Perdu d'avance )
La douance n'est pas une maladie , lol ça on l'aura compris
si je regarde au travers de mon expérience pour répondre à la première partie de ta question ( c'est donc une observation et des réflexions personnelles )
En phase maniaque mon compagnon est devenu pendant plusieurs mois , une vraie formule un de l'esprit
hyper spirituel , il répondait aux calembours du tac au tac et était toujours plus spirituel que celui qui lui avait lancé le premier calembour
il avait une très grande facilité d'élocution
une écriture et un vocabulaire très recherchés ,
Il utilisait à bon escient des termes très pointus
...
Bref un cerveau formule 1
mais ça ce n’était pas de la douance c’était une hyperactivité du cerveau due à une substance
Des sportifs d'un niveau normal , se dopent et augmentent leur performances
là tu prend un cerveau normal tu lui donnes un produit dopant ça va fonctionner de la même manière que chez le sportif
Ce n'est pas de la douance , mais si la personne qui est plutôt à droite de la courbe de Gauss , à reçu une éducation générale de bonne qualité ... prend un produit qui l'a dope ou se trouve en phase maniaque débutante et qu'elle fait une série de test de QI elle aura des scores hors norme
Donc avant de penser à la douance ; il faut écarter ce genre de choses
Un bipolaire en phase maniaque , peut être pris pour un surdoué
maintenant si les tests sont faits dans les réglés de l'art que la douance a bien été établie en dehors de toute prise de substance potentiellement dopante , ou de phase maniaque ...
Là on repose ta question
un doué peut il être bipolaire ? ou borderline
personnellement je ne vais pas te répondre mais te renvoyer sur un site ou il y a une discution sur ce sujet
à toi de voir la qualité du débat et du site qu l’héberge ,
mais quand je suis tombée dessus je l'ai trouvé intéressant, ça peu donner des pistes
http://www.zebrascrossing.net/t8078-sensibilite-aux-medicaments
un extrait trouvé sur le fil :
Pour ce qui est des anxios il m'a toujours fallu de fortes doses pour ressentir un effet. En effet mon trouble anxieux généralisé est plutôt carabiné. Depuis novembre dernier, avec l'aide de ma psychiatre, j'ai pu faire un sevrage de ces médocs-là. Mais après coup je ne sais pas si c'était une bonne idée car l'anxiété est toujours là et je me ronge les pouces jusqu'au sang comme jamais.
Pour les AD, c'est à manipuler avec précaution en cas de dernière nécessité quand je suis au fond du trou. En effet j'ai été diagnostiqué bipolaire et j'ai déjà fait deux virages maniaques sous AD.
et sur ce fil un personne qui semble être une professionnelle intervient
http://www.adulte-surdoue.org/2012/adulte-surdoue-espace-participatif/les-interview-das/traitements-et-prise-en-charge/
Au regard de la psychiatrie (à ma connaissance) il est possible de cumuler 2 maladies (voir plus) et les psychiatres recherchent alors la maladie dominante niveau des symptomes (intensité , répercutions sur la vie du patient ..) a écrit:
Une maladie mentale si on schématise
c'est un fonctionnement psychique qui sort de la norme mais cela ne suffit pas
il faut aussi que ce fonctionnement qui sort de la norme pose un problème à la personne qui en est l'objet , avec un retentissement négatif important , sur sa vie psychique, sa santé physique son bien-être ...
Si deux maladies peuvent se chevaucher dans un même cerveau
de mon point de vue , rien n'interdit
qu'un fonctionnement du cerveau qui sort de la norme ( comme certaines maladies ) puisse cohabiter , avec une maladie