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Cymbalta (duloxetine) : effets secondaires ou indésirables, sevrage

Par Neptune 

le 16/05/2018 

0 lectures

II. Effets secondaires/indésirables du Cymbalta (duloxetine)


Mise à jour du 13 août 2018

Introduction


Les 121 effets indésirables ci-dessous proviennent pour la plupart des notices officielles diffusées en Europe (2), au Canada (6) et aux USA (46).

Les incidences et prévalences (1) sont pour la plupart sous-évaluées dans ces notices et dans le tableau ci-dessous, car les notices reprennent les chiffres mesurés à l'issue des essais de phase III par le laboratoire, sans tenir compte des 35% à 42% d'abandons en cours d'essai. Lorsqu'une étude post-commercialisation existe, le chiffre est réévalué dans le tableau ci-dessous et cela est signalé. Dans le cas contraire, il n'est pas déraisonnable de multiplier les chiffres par un facteur d'au moins 2. En effet, il a été mesuré, en Europe de l'Est, que pour 35% à 46% des personnes, l'un au moins de ces effets secondaires survenait lors de l'essai de deux mois sous duloxétine, en tenant compte cette fois-ci des abandons (56).

Les incidences lors des essais du laboratoire ont été relevées pour la prise quotidienne d'une dose de 40mg à 80mg, sans qu'aucun autre médicament ne soit pris en même temps, et pour des personnes sans aucun autre trouble psychiatrique que celui pour lequel la duloxétine était essayée, ni aucun abus de substances hormis le café et le tabac, ni aucune maladie somatique.

Le tableau est classé par catégorie d'effet puis, dans chaque catégorie, par incidence décroissante.


A nos lecteurs


Nous sommes réceptifs à toute remarque sur le présent article dans le but d'améliorer nos connaissances, et celles des nombreux lecteurs d'un tel sujet. Aussi, n'hésitez pas à "répondre" à ce sujet, ou à nous contacter pour nous signaler toute information utile, remarque, observation, que nous étudierons dans les meilleurs délais.

L'équipe Neptune
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(1)
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Dernière édition par Neptune le 27/9/2018, 22:09, édité 10 fois

Sujets similaires

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Bouffées de chaleur5%5%CT MT LT

Définition

Sensation de chaleur subite et passagère du visage et du cou.

Données statistiques

La notice officielle (2), indique une incidente de 1% à 10% ; les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence de 1% à 10% à 6 mois/1 an. L'incidence et la prévalence précises étant inconnues, on retiendra un chiffre moyen de 5%.

Traduction (anglais)

Hot flush, hot flash aux USA.
Rougissement1%3%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) n'indique pas cet effet secondaire. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence de 3% à deux mois, mais de moins de 1% à 6 mois/1 an.

Gravité

Le simple rougissement est, en lui-même, bénin ; le rougissement avec sensation de chaleur est très désagréable. Dans tous les cas, il doit être pris au sérieux car il est l'un des symptômes précurseurs d'un syndrome sérotoninergique (3).

Traduction (anglais)

Flush (rougissement) à ne pas confondre avec "hot flush" ou "hot flash"(bouffées de chaleur)
Augmentation de la pression artérielle5%2%CT MT LT

Définition

Pression artérielle systolique et/ou diastolique supérieure à la norme, sans hypertension caractérisée, c'est-à-dire sans qu'on ait à la fois une p.a. systolique supérieure à 140 mm ("14") et une p.a. diastolique supérieure à 90 mm ("9").

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. Celles des USA (46) indique une incidence de 2% à deux mois. Faute de données sur la prévalence annuelle, nous l'estimons à 5%.

Gravité

Surveillance nécessaire pour prévenir l'hypertension caractérisée.

Traduction (anglais)

Blood pressure increase.
Palpitations4%2%CT MT LT

Définition

Fait de ressentir ses propres battements cardiaques de façon désagréable (des battements cardiaques plus rapides, plus forts ou irréguliers). Les épisodes peuvent durer de quelques secondes à plusieurs heures, être quotidiens ou plus rares. En savoir plus sur Wikipedia.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. Les publications de la FDA, USA (46) indiquent une incidence de 2% à deux mois, contre 1% sous placebo. La prévalence en population générale de moins de 50 ans est inférieure à 1%, elle est de 2% à 4% au dessus de 60 ans, supérieure à 10% après 80 ans.  Selon les études publiées par le laboratoire Lilly, l'incidence à 1 an est de 3% (6). Nous en déduisons une prévalence sur 1 an de 4%

Gravité

Les palpitations sous duloxetine doivent être prises très au sérieux, car peuvent être le signe d'une atteinte plus grave ; le risque de complications (tachychardie, infarctus) est à prendre au sérieux. De manière générale (avec ou sans duloxetine) la Fédération Française de Cardiologie précise : "L'objectif du médecin sera de réunir toutes les informations relatives au trouble du rythme, afin d'établir un diagnostic. Il prescrira au minimum un électrocardiogramme et/ou un enregistrement Holter de vingt-quatre heures pendant la crise, ce qui lui permettra de situer l'origine du trouble (oreillettes, jonctions, ventricules) et d'en préciser la nature (fibrillation, flutter, etc.). Le cardiologue utilisera alors soit le terme d'extrasystoles (pour désigner un phénomène ponctuel, c'est-à-dire l'existence d'une contraction anormale, isolée ou intermittente) soit celui de tachycardie (lorsqu'il s'agit d'un phénomène soutenu, à partir de trois contractions anormales qui s'enchaînent)." (5)

L'augmentation du rythme cardiaque s'expliquerait par l'inhibition conjointe de la recapture de la sérotonine et de la noradrenaline (ou norepinephrine), propre à la classe d'antidépresseurs (ISRSNa) à laquelle appartient le Cymbalta (9).

Traduction (anglais)

Palpitation
Hypertension32%1%CT MT LT

Définition

Pression artérielle systolique supérieure à 140 mm ("14") et une pression artérielle diastolique supérieure à 90 mm ("9").

Statistiques

La notice officielle (2), ainsi que les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence de 0,1% à 1% à court terme. La prévalence en population générale est estimée à 31% en France (7). L'élévation de pression artérielle est modérée par rapport au placebo, mais la présence d'une hypertension préexistance "non équilibrée" contre-indique l'usage de la duloxétine (2) .

Gravité

L'hypertension augmente le risque de complications comme la tachychardie ou même l'infarctus du myocarde (voir les lignes sur ces effets), il est donc particulièrement recommandé de surveiller l'hypertension. La notice officielle précise : "Chez les patients présentant une augmentation persistante de la pression artérielle au cours de leur traitement par la duloxétine, une diminution de la posologie ou un sevrage progressif devra être envisagé"

Le stress de la consultation fait monter la tension artérielle chez 25 % des personnes. Il est conseillé donc d'être reposé et détendu lors de la prise de tension.

L'augmentation de la pression artérielle s'expliquerait par l'inhibition conjointe de la recapture de la sérotonine et de la noradrenaline (ou norepinephrine), propre à la classe d'antidépresseurs à laquelle appartient le Cymbalta (9).
Tachychardie2,5%0,6%CT MT LT

Définition

Accélération anormale du rythme cardiaque : au dessus de 100 pulsations par minute pour un adulte, plus pour des enfants dont le rythme normal est plus élevé.

Statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, ainsi que les publications officielles aux USA. Hudson en 2005 a mesure une incidence à 2 mois de 0,6% contre 0,3% pour le placebo ( 8 ). (f). On en déduit une prévalence annuelle d'au moins 2,5%.

La prévalence en population générale est de 1,6 %.

Gravité

Voir "palpitations".

L'augmentation du rythme cardiaque s'expliquerait par l'inhibition conjointe de la recapture de la sérotonine et de la noradrenaline (ou norepinephrine), propre à la classe d'antidépresseurs (ISRSNa) à laquelle appartient le Cymbalta (9).

Traduction (anglais)

Tachycardia



Infarctus du myocarde0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Nécrose (mort de cellules) d'une partie du muscle cardiaque secondaire due à un défaut d'apport sanguin (ischémie) dans le cadre de la maladie coronarienne. En langage courant, on l'appelle le plus souvent une « crise cardiaque » ou simplement infarctus. Il se produit quand une ou plusieurs artères coronaires se bouchent, les cellules du myocarde (le muscle constituant le cœur) irriguées par cette (ou ces) artère(s) ne sont alors plus oxygénées, ce qui provoque leur souffrance (douleur ressentie) et peut aboutir à leur mort (cicatrice de l'infarctus qui persistera habituellement). En savoir plus sur Wikipedia

Données statistiques

La notice officielle (2) ne mentionne pas cet effet secondaire. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une fourchette d'incidences à un an de 0,1% à 1%, avec plus de 60% des cas survenant dans les 6 premiers mois. Nous en déduisons une incidence et une prévalence moyenne approximative de 0,5%.
Les études précliniques (essais) sur la duloxétine ont exclu les personnes ayant une maladie coronarienne (3), pour lesquelles la duloxetine devrait ête clairement contre-indiquée au profit de traitements moins risqués, ce qui n'est pas le cas. La notice officielle indique seulement "chez les patients présentant une hypertension artérielle et/ou une cardiopathie, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, particulièrement pendant le premier mois de traitement".

La prévalence annuelle en population générale est d'environ 0,2% en terme d'hospitalisations (USA, 2005).

Gravité

Pronostic vital engagé.

Traduction (anglais)

Myocardial infarction
Arythmie supraventriculaire : fibrilation atriale0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Les arythmies cardiaques sont les irrégularités du rythme cardiaque, parmi lesquelles les anomalies de fréquence (tachychardie pour un rythme trop élevé ou, à l'inverse, bradychardie), mais aussi les anomalies dans la forme du rythme : forme anormale, forme irrégulière. Les arythmies supraventiculaires sont celles situées au dessus (supra) des ventricules. On distingue alors les arythmies auriculaires (oreillettes ou auricules), et les arythmies jonctionnelles (partie situées entre les auricules et les ventricules). Ces arythmies se subdivisent encore en divers arythmies plus précises, dont l'arythmie à type de fibrillation auriculaire  (ou "atriale" qui est le nouveau terme officiel) En savoir plus

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1% dont principalement à type de fibrillation auriculaire. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) ne signalent pas une incidence précise, mais relèvent que l'arythmie supraventiculaire a été observée après commercialisation. Faute de sources accessibles, on retiendra une incidence et une prévalence de 0,5%.

La prévalence en population générale de l'arythmie à type de fibrilation auriculaire (ou atriale) est de 0,1% avant 40 ans, 0,5% à 60 ans, 1,5% à 80 ans.

Gravité

Elle dépend du type précis d'arythmie. L'arythmie à type de fibrillation auriculaire citée dans la notice officielle n'est pas bénigne du fait du risque d'insuffisance cardiaque, de douleurs thoraciques, d'accidents emboliques.  doivent toutes faire l'objet d'un diagnostic précis et de traitement précis.

Traduction (anglais)

Supraventicular arrhythmia
Hypotension orthostatique0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Chute de tension systolique (premier chiffre) de plus de 20mm de mercure lors du passage de la position allongée à la position debout. Certaines définitions prennent 25mm, et 10mm pour la tension parasystolique.
Le mécanisme n'est pas expliqué, car les propriétés adrénergiques de la duloxétine tendent au contraire à élever la tension.

Statistiques

La notice officielle (2), ainsi que les sources officielle aux USA, indiquent une incidence de 0,1% à 1% à court terme, les sources US signalant que cet effet secondaire se produit également à long terme. Faute d'éléments précis on retiendra une incidence et une prévalence de 0,5%.
Une étude plus précise, sponsorisée par le laboratoire Lilly, fait état d'une prévalence à 8 mois de 26,2% contre 25,0% pour le placebo, pour des patients de plus de 65 ans (10).

La prévalence en population générale est d'environ 5 % des moins de 65 ans (11).

Gravité

Les chutes et la syncope en sont les complications principales. L'hypotension orthostatique augmente le risque de cardiomyopathies qui sont d'autres effets secondaires de la duloxétine, il est donc particulièrement recommandé de surveiller l'hypotension orthostatique.

Traduction (anglais)

Orthostatic hypotension
Froideur des extrêmités0,5%0,5%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence à 6 mois/1an de 0,1% à 1%. Faute de donées plus précises, on retiendra une incidence et une prévalence de 0,5%.

Gravité

La froideur des extrêmités est un signe d'hypotension, laquelle peut se compliquer en syncopes et autres affections plus graves.

Traduction (anglais)

Peripheral coldness
Syncope1%0,5%CT MT LT

Définition

Brève perte de conscience due à un manque d'irrigation cérébrale

Statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1% à court terme. La prévalence en population générale est de 0,60 %. Faute d'études précises, nous retenons une incidence de 0,5% et une prévalence en rapport, de 1%.

Gravité

Urgence vitale : lorsqu'elle est est seulement la conséquence de l'hypotension, elle est un signe d'alerte important pour la prévention de complications graves. Par contre elle peut être un symptome de bradychardie extrême, ou de fibrillation ventriculaire, donc de risque vital lié au fonctionnement cardiaque en lui-même.

Traduction (anglais)

Syncope, faint, fainting

Hyperkaliémie2,2%0,11%CT MT LT

Définition

Trouble hydro-électrolytique défini par un excès de potassium (d'où la racine "K", symbole de l'atome de potassium)  dans le plasma sanguin : son diagnostic positif est affirmé par le ionogramme lorsque la kaliémie est supérieure à 5 mmol/L. La gravité est répartie entre: légère (5.5-5.9 mmol/L), modérée (6.0-6.4 mmol/L), et sévère (>6.5 mmol/L). En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. La documentation diffusée au Canada par le fabricant Lilly (6) indique que la hausse du taux de potassium concerne 0,11% des personnes, contre 0,05% pour le placebo; dans le même paragraphe, elle indique un taux élevée de potassium (donc, une prévalence) pour 2,2%, contre 1,6% pour le placebo. La prévalence en population générale est de 1,7% (34).

Gravité

Lorsqu'elle est sévère et surtout rapidement constituée (aiguë), l'hyperkaliémie peut engager le pronostic vital car elle est pourvoyeuse d'arythmies et de troubles conductifs pouvant aboutir – dans les cas les plus graves et en l'absence de traitement urgent – à un arrêt cardio-circulatoire.

Traduction (anglais)

Hyperkalemia
Angine de poitrine2%inconnuMT LT

Définition

L'angine de poitrine, ou angor (en latin : angina pectoris ou angor pectoris, « constriction de la poitrine »), est un symptôme cardiaque caractérisant la maladie coronarienne et se manifestant par une douleur thoracique résultant d'un manque d'apport d'oxygène au myocarde (muscle cardiaque), le plus souvent consécutive à une diminution du débit sanguin dans une artère coronaire (on parle de sténose coronarienne). Ce manque d'oxygène au niveau du cœur est appelé ischémie du myocarde. L'angine de poitrine est un symptôme commun mais inconstant de l'ischémie du myocarde : cette douleur survient typiquement lors d'un effort et cesse à l'arrêt de ce dernier. C'est ce qui peut aider à distinguer l'angine des autres types de douleurs thoraciques. En savoir plus.

Données statistiques

La notice officielle (2) ne mentionne pas cet effet secondaire. Une notice du fabricant diffusée au Canada en 2016 (6) indique une prévalence de 2%, contre moins de 1% pour le placebo, dans la phase d'entretien, c'est-à-dire sur le long terme.

Gravité

Si les douleurs sont d'apparition récente, l'hospitalisation en urgence est requise, à cause du risque élevé d'infarctus du myocarde.

Traduction (anglais)

Angina, angina pectoris
Dépression chronique95%50%LT

Définition

Récurrence régulière d'épisodes dépressifs, ou état dépressif devenant permanent. Il n'existe pas de définition précise.
Le rôle d'un antidépresseur est expliqué par la tolérance oppositionnelle, une diminution de la densité des récepteurs sérotoninergique dans le cerveau en réaction à l'afflux de sérotonine provoqué par l'antidépresseur, ou "tolérance oppositionnelle" (67)

Gravité

La dépression chronique est extrêmement handicapante, et évidemment d'une souffrance extrême.

Données statistiques

Aucune notice n'évoque le rôle de l'antidépresseur dans la mise en place d'une dépression chronique, paradoxale. Au contraire, la littérature fait état de comparaisons entre :
- la prise d'antidépresseur en continu et son taux de rechute à 6 mois, d'environ 30%.
- la prise d'antidépresseur suivie de la prise de placebo, et le taux de rechute à 6 mois, d'environ 50% pour les ISRNa, dont la duloxétine
Il en est déduit que l'antidépresseur aurait un effet "neuroprotecteur" contre les rechutes dépressives.
Toutefois, d'autres études (68) ont comparé par méta-analyse une cinquantaine des précédentes études :
- le taux de rechute suite à arrêt des antidépresseurs, reste d'environ 50% pour les ISRNa, dont la duloxétine
- le taux de rechute sous placebo en continu depuis le début du traitement, est d'environ 24% .
On en déduit que l'antidépresseur est spécifiquement associé à 26% de rechutes dépressives, ou de 50% contre 24%.
La prévalence de dépression chronique chez les personnes traitées par antidépresseurs a été mesurée à 95 % dans le Minnesota (67)

Traduction (anglais)

Chronic depression, tardive dysphoria
Bouche sècheinconnue15%CT MT LT
La bouche sèche est un effet anticholinergique neurovégétatif. Dans certains cas elle peut obliger à boire en permanence.

Gravité

Les complications sont de fréquents problèmes dentaires.

Statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 10% à 100%, la notice du frabriquant Lilly au Canada relevant une incidence de 15% contre 6% pour le placebo (6).

Traduction (anglais)

Dry mouth.
Céphalées50%12%CT MT LT
Maux de tête.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 10% à 100%, elle serait de 14% contre 12% pour le placebo selon la notice de la FDA aux USA (46). On en déduit une prévalence annuelle minimale de 50%. La prévalence annuelle en population générale est de 47 %, 5 % pour la céphalée chronique (13).

Traduction (anglais)

Headache



Somnolenceinconnue11%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 10% à 100%. La notice officielle de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indique une incidence à court terme de 10% à 12% contre 3% à 4% pour le placebo. La prévalence annuelle est inconnue

Traduction (anglais)

Somnolence, sleepiness
Fatigue25%11%CT MT LT
Fatigue, manque d'énergie.

Statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10% pour la fatigue, et autant pour la "léthargie", sa forme aggravée (voir 'léthargie ou asthénie"). Le chiffre publié aux USA est de 11% incluant l'asthénie, contre 5% pour le placebo (46).
La prévalence en population générale est de 19% (14). On en déduit une prévalence annuelle d'au moins 25%.
Insomnies21%10%CT MT LT
A noter que la somnolence et une durée excessive de sommeil peuvent s'accompagner de la survenue d'insomnies, et même une insomnie chronique caractérisée.

Statistiques

La notice officielle en France (2) mentionne une incidence entre 1% et 10%, celle des USA donnant une incidence de 10% contre 5% pour le placebo, et dépendant de la dose (46).
La prévalence en population générale est de 15,8 % (12). La prévalence sous duloxétine est donc au moins de 21%.

Traduction (anglais)

Insomnia
Vertiges10%10%CT MT LT

Gravité

Les vertiges peuvent avoir de multiples types et causes, et peuvent être d'origine cardiovasculaire, neurovégétatifs, neurologiques, avec des degrés variés de gravité et de complications. La surveillance médicale donc est indispensable dès leur apparition.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10% pour les "sensations vertigineuses", et de 0,1% à 1% pour les vertiges dûs à une affection de l'oreille interne.
Les données de la FDA publiées aux USA indiquent une incidence de 10% contre 5% ou moins, selon les études, pour le placebo (46), tandis que la notice du frabriquant Lilly diffusée au Canada (6) indique 3%, et même 0% pour la phase d'entretien ; toutefois cette notice canadienne se limite aux vertiges dûs à une affection de l'oreille interne.

La prévalence en population générale est de 5% (22).

Traduction (anglais)

Dizziness, giddiness, vertigo
Acouphènes16%5%CT MT LT

Définition

Un acouphène, aussi appelé « tinnitus », est une sensation auditive non liée à une origine extérieure à l'organisme et inaudible par l'entourage. Le son perçu peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement ou même à un tintement ressenti dans le crâne ou dans l'oreille, d'un seul côté ou des deux. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%, et mentionne aussi cet effet après arrêt du traitement. La notice de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indique une incidence à 6 mois/1an entre 0,1% et 1%.
La prévalence en population générale est de 10%, dont le quart d'acouphènes intolérables (16).

21% des personnes consultant un otorhinolaryngologue pour des problèmes d'acouphène ou de vertige prenaient un antidépresseur, 13% ayant une dépression (17). On peut en déduire que l'antidépresseur multiplie par 1,6 la prévalence des acouphènes chez les personnes en dépression, et donc qu'elle est d'au moins 16%. Faute de données suffisantes, on retiendra une incidence de 5%, et une survenue plus importante à moyen et long terme.

Gravité

Les acouphènes sont intolérables pour le quart des personnes qui en souffrent.

Traduction (anglais)

Tinnitus
Agitation nocturne, cauchemars5%5%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%, celle de la FDA aux USA également, après commercialisation (46). Il y a probablement confusion avec les effets secondaires "insomnie" et "agitation". La prévalence en population générale est de 3%. Faute de chiffres plus précis, on retiendra une prévalence et une incidence de 5%.

Léthargie ou asthénie5%5%CT MT LT

Définition

L'asthénie est la faiblesse générale se caractérisant par une diminution du pouvoir de fonctionnement de l'organisme, qui ne disparaît pas avec le repos. La léthargie est l'inactivité et le ralentissement de toutes les fonctions de l'organisme.

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 1% à 10%. Celle de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) ne fait pas la distinction avec une simple fatigue en indiquant 10%. La notice du fabricant Lilly diffusée au Canada indiquent une incidence de 1% à 10%. Faute de données plus précises on retiendra une prévalence et une incidence de 5%.

Traduction (anglais)

Asthenia, torpor
Agitationinconnue5%CT MT LT

Définition

Expression dans le comportement de l’excitation psychique. Il s’agit d’une activité motrice augmentée et inadaptée. Cette activité peut être contrôlable ou non par le sujet.  Plus d'infos...

Statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 1% à 10 %, celle de la FDA aux USA indique, elle, 5% contre 3% pour le placebo (46).

Les prévalences à un an et à long terme ne sont pas connues, le chiffre de 5% est donc optimiste.

Gravité

La notice du fabricant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate du médecin, l'agitation étant précurseur du risque suicidaire, et également l'un des signes d'un syndrôme sérotoninergique.
Idées suicidaires8%4,2%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, avec passage à l'acte pour 0,01 à 0,1%. La FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indique une incidence de tentative de suicide de 0,1% à 1% dans les études post-commercialisation, et un suicide effectif pour moins de 0,1%. Ces études indiquent que cet effet des antidépresseurs concerne plus particulièrement les personnes de moins de 24 ans, et qu'au delà de 65 ans, le risque suicidaire est diminué par l'action de l'antidépresseur. Elles précisent que les données à long terme sont manquantes.

Toutefois, devant le nombre jugé trop important de cas de suicides ou de tentatives de suicide sous duloxétine, une nouvelle étude post-commercialisation a été réalisée au Royaume-Uni (53) portant sur 19 485 patients et sur l'incidence de plusieurs effets à six mois de la prescription. Cette étude, dont les résultats n'ont été rapportés qu'en 2016 par la Haute Autorité Sanitaire (54), a comptabilisé  814 cas d'idées suicidaires (4,2%), et 356 tentatives de suicide (1,8%), soit beaucoup plus que les chiffres publiés initialement par le laboratoire. La différence s'explique soit par le fait que le laboratoire a sous estimé la notion d'idée suicidaire (biais de mesure), soit que la durée d'exposition était trop courte (6 semaines, ce qui est le biais méthodologique le plus courant en pharmacologie), soit que les études du laboratoire excluaient les personnes avec trouble dépressif majeur et antécédents de comportements suicidaires, et ne retient que les cas d'idées suicidaires nouvellement apparus avec la duloxetine. Les chiffres de 2007 démentent donc l'hypothèse couramment publiée, arguments neurobiologiques à l'appui et consistant à affirmer que le risque suicidaire ne concerne que les premiers jours du traitement.

La prévalence annuelle en population générale en France est de 3,9% : 3,4%  pour les 15-30 ans, avec un maximum de 5,1% pour les 45-60 ans (20). Nous déduisons des chiffres disponibles une incidence de 4,2% à six mois , et une prévalence annuelle de 8% pour les idées suicidaires sous duloxétine. Ces chiffres doivent être tempérés par le fait que les essais réalisés sur des personnes non atteintes d'un trouble dépressif majeur, montrent un taux moindre de TS (0,42% pour les personnes traitées pour incontinence urinaire par exemple), sans que l'on puisse savoir sur quelle durée porte ce chiffre, qui reste très supérieur aux informations de la notice officielle française.

Gravité

Evidente, l'idée suicidaire doit être prise au sérieux en particulier sous antidépresseur. La notice du fabricant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate du médecin, en cas de pensées suicidaires.

Traduction (anglais)

Suicidal thoughts, suicidal ideation.
Bâillements3%3%CT MT LT
Des causes de bâillements iatrogènes existent et sont fréquentes, notamment suite à prise d'antidépresseurs sérotoninergiques. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indiquent une incidence de 1% à 10%. La notice de Lilly au Canada (6) précise le chiffre de 3% contre 0% pour le placebo, et la FDA ne signale pas cet effet. Il y a probable confusion avec la somnolence.

Traduction (anglais)

Yawn, yawning.
Tremblementsinconnue3%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 1% à 10%. Celle de la FDA - Food & Drugs Administration aux USA (46) indiquent une incidence de 3%, dépendant de la dose, contre 1% pour le placebo. La prévalence en population générale est de 0,5%, et de 4% au dela de 40 ans (15).

Traduction (anglais)

Tremor
Dysgueusie20%3%CT MT LT

Définition

La dysgueusie est une altération du goût.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%; toutefois, la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indique à 6 mois/1an une incidence entre 1% et 10%. La notice Lilly diffusée au Canada indique, elle, une incidence de 3% contre 1% pour le placebo. La prévalence en population générale est de 18,7% (24). On en déduit une incidence de 3% et une prévalence annuelle de 20%.

Traduction (anglais)

Dysgeusia
Anxiétéinconnue2%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. Celle de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indique 2% en terme d'aggravation.

Gravité

La notice du fabricant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate du médecin, l'anxiété étant précurseur du risque suicidaire.

Traduction (anglais)

Anxiety
Paresthésies2%2%CT MT LT

Définition

La paresthésie est un trouble du sens du toucher, regroupant plusieurs symptômes, dont la particularité est d'être désagréables mais non douloureux : fourmillements, picotements, engourdissements, etc. Les paresthésies appartiennent à la famille des neuropathies périphériques. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence de 2%, identique au placebo. La prévalence en population générale est inconnue.

Traduction (anglais)

Paraesthesia
Tentatives de suicide2%1,8%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01 à 0,1%. La FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indique une incidence de 0,1% à 1% dans les études post-commercialisation, et un suicide effectif pour moins de 0,1%. Ces études indiquent que cet effet des antidépresseurs concerne plus particulièrement les personnes de moins de 24 ans, et qu'au delà de 65 ans, le risque suicidaire est diminué par l'action de l'antidépresseur. Elles précisent que les données à long terme sont manquantes.

Toutefois, devant le nombre jugé trop important de cas de suicides ou de tentatives de suicide sous duloxétine, une nouvelle étude post-commercialisation a été réalisée au Royaume-Uni (53) portant sur 19 485 patients et sur l'incidence de plusieurs effets à six mois de la prescription. Cette étude, dont les résultats n'ont été rapportés qu'en 2016 par la Haute Autorité Sanitaire (54), a comptabilisé 356 tentatives de suicide (1,8%), soit beaucoup plus que les chiffres publiés initialement par le laboratoire. La différence s'explique soit par le fait que la durée d'exposition était trop courte (6 semaines, biais méthodologique habituel), soit que les études du laboratoire excluaient les personnes avec trouble dépressif majeur et antécédents de comportements suicidaires. Les chiffres de 2007 démentent donc l'hypothèse couramment publiée, arguments neurobiologiques à l'appui et consistant à affirmer que le risque suicidaire ne concerne que les premiers jours du traitement.    

La prévalence annuelle en population générale en France est d'environ 0,15% (20). Nous déduisons des chiffres disponibles une incidence de 1,8% à six mois, et une prévalence annuelle de 2% pour les tentatives de suicide sous duloxétine. Ces chiffres doivent être tempérés par le fait que les essais réalisés sur des personnes non atteintes d'un trouble dépressif majeur, montrent un taux moindre de TS (0,18% pour les personnes traitées pour incontinence urinaire par exemple), sans que l'on puisse savoir sur quelle durée porte ce chiffre, qui reste très supérieur aux informations de la notice officielle française.

Gravité

La notice du fabricant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate du médecin, en cas de pensées suicidaires, a fortiori en cas de tentative de suicide.

Traduction (anglais)

Suicide attempt
Akathisie1%1%CT MT LT

Définition

Plaintes subjectives d'impatience et mouvements d'impatience quasi-permanents.  Plus d'infos....

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, les études prémarketing US ne la mentionnant pas. L'akathisie est sous-diagnostiquée et confondue avec l'anxiété et l'agitation : seulement 25% des personnes souffrant d'akathisie sont diagnostiquées (18). Faute de données disponibles, on retiendra une incidence et une prévalence d'au moins 1%.

Gravité

L'akathisie serait en lien avec les pensées et actes suicidaires, ceci étant une supposition ne faisant l'objet d'aucune étude.

Traduction (anglais)

Akathisia
Jambes sans repos0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Trouble neurologique qui cause un besoin irrépressible de bouger les jambes, en particulier la nuit. Appelé aussi "maladie de Willis-Ekbom".  Plus d'infos...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%.
La notice de la FDA aux USA inclue ce symptôme dans l'agitation (46).
Faute de données disponibles, on retiendra une incidence et une prévalence de 0,5%.

Traduction (anglais)

Restlessness, restless legs syndrome, Willis-Ekbom syndrom.
Myoclonies0,5%0,5%CT MT LT

Définition

La myoclonie est une contraction musculaire rapide, involontaire, de faible amplitude, d'un ou plusieurs muscles. Plus d'infos...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, tout comme les études après commercialisation à 6 mois et un an aux USA.
Il n'existe pas de chiffre plus précis, on retiendra donc une incidence et une prévalence de 0,5%.

Gravité

Les myoclonies sont un des symptômes précurseurs du syndrome serotoninergique (3), rare mais très grave.

Traduction (anglais)

Myoclonus.
Otalgies0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Douleur dans l'oreille.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent également une incidence de 0,1% à 1% après commercialisation. Faute de données précises on retiendra une incidence et une prévalence de 0,5%.

Traduction (anglais)

Ear pain
Troubles de l'attention0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Il n'existe pas de définition précise de "troubles de l'attention". On peut éventuellement se référer aux critères pour l'inattention, du Trouble du déficit de l'attention/hyperactivité - DSM-IV-TR

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence constatée à 6 mois/1 an, après commercialisation de la duloxétine, d'également 0,1% à 1%. Faut de chiffres plus précis, on retiendra une incidence et une prévalence de 0,5%.

Traductions (anglais)

Disturbance in attention, attention disorder.
Troubles de la marcheinconnue0,5%CT MT LT

Définition

Les différents documents officiels mentionnant cet effet indésirable n'en précisent pas la nature, ni même ne le classent dans les effets neurologiques, ce qui est peut-être lié au fait qu'il n'a pas été recherché lors des études précliniques, et qu'il a été rapporté après commercialisation.  

Données statistiques

Les notices officielles au Canada et aux USA (6)(46) relèvent une incidence de 0,01% à 0,1%, alors que la notice officielle en France (2) donne une incidence de 0,1% à 1%. On retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Gait abnormality, gait disturbance

Bruxisme0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Le bruxisme est une parafonction manducatrice (mouvement inconscient sans but précis concernant l'appareil manducateur) soit par serrement soit par mouvements latéraux, nommé alors grincement de dents. Cette parafonction qui au niveau évolutif sert aux enfants à éliminer leurs dents de lait et disparaît généralement à l'apparition de la denture définitive, peut se manifester chez le bruxomane pendant la journée mais plus souvent durant le sommeil, il est alors généralement inconscient et ne se réveille pas. Plus d'info.

Données statistiques

La notice officielle en France (2), et aux USA (46) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. La prévalence en population générale est de 8%. Faute de chiffres plus précise, on retiendra une prévalence de 9% et une incidence de 0,5% sous duloxétine.

Gravité

Le bruxisme provoque une usure accélérée de la dentition.

Traduction (anglais)

Bruxism
Désorientation0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Perte du sens de l'orientation dans le temps et/ou dans l'espace.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, tout comme les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46). Le manque de publications plus précises nous fait retenir une incidence et une prévalence de 0,5%.

Traduction (anglais)

Disorientation
Apathie0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Indifférence affective se traduisant par un engourdissement physique et moral avec disparition de l'initiative et de l'activité.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, tout comme les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46). Le manque de publications plus précises nous fait retenir une incidence et une prévalence de 0,5%.

Traduction (anglais)

Apathy
Dysarthrie0,05%0,05%CT MT LT

Définition

Trouble de l'articulation de la parole, d'origine neurologique.  Plus d'infos...

Statistiques

La notice officielle (2) n'indique pas cet effet secondaire, mais les études post-marketing à 6 mois/un an aux USA, indiquent une incidence de moin de 0,1 % sans plus de précision.

Traduction (anglais)

Dysarthria
Convulsionsinconnue0,05%CT MT LT

Définition

Contraction (spasme) violente et involontaire d'un ou plusieurs muscles, d'un ou plusieurs membres, voire de tout le corps. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01 à 0,1%, et précise qu'elles peuvent se produire aussi après arrêt du traitement. Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) indiquent une incidence de 0,02% contre 0,01% pour le placebo, en précisant que les personnes avec des antécédents de convulsions ont été écartées des études. La notice officielle précise que le Cymbalta doit être utilisé "avec prudence" s'il existe de tels antécédents.

Gravité

La notice du fabricant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate du médecin.

Traduction (anglais)

Seizure, convulsion
Manie0,05%0,05%CT MT LT

Définition

Voir Épisode maniaque, définition DSM-IV.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, ainsi que la notice du frabriquant Lilly diffusée au Canada (6). Cette incidence a été mesurée sur une population sans personnes bipolaires. Faute d'informations plus précises, on retiendra une incidence et une prévalence de 0,05%.

Il est important de préciser que la duloxétine n'est pas indiquée pour la dépression bipolaire (3), et que les chiffres ci-dessus s'entendent pour les indications autorisées : trouble dépressif majeur, trouble d'anxiété généralisées, douleurs neuropathiques diabétiques périphériques. On sait par ailleurs que l'incidence du virage maniaque dû à un antidépresseur est de l'ordre de 4% à 8% (21).

Gravité

Par définition, un épisode maniaque nécessite une hospitalisation, du fait de la mise en danger de soi-même et d'autrui.

Traduction (anglais)

Mania



Dernière édition par Neptune le 13/8/2018, 22:13, édité 14 fois

Hallucinations0,05%0,05%CT MT LT

Définition

Perception sensorielle sans présence d'un stimulus détectable : par exemple voir des objets physiquement absents ou entendre des voix sans que personne ne parle. Les hallucinations peuvent affecter l'ensemble des sens, tels la vue, l’ouïe, l'odorat, le goût et superficiellement le toucher de manière bien distincte. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle européenne (2) ainsi que canadienne (6) indiquent une incidence de 0,01% à 0,1%. La notice de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) n'indique pas cet effet secondaire, mais le mentionne en tant qu'observé après commercialisation, sans préciser d'incidence. Elle précise toutefois la gravité de ce symptôme rencontré dans le syndrome sérotoninergique et l'hyponatrémie. Nous retenons une incidence et une prévalence de 0,05%.

Gravité

La notice du fabriquant Lilly publiée au Canada (6) préconise une consultation immédiate du médecin, les hallucinations étant associées au syndrôme sérotoninergique et à l'hyponatrémie.

Traduction (anglais)

Hallucination
Agressivité, colère0,05%0,05%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, mais ce chiffre tombe à moins de 0,01% dans la notice du fabriquant diffusée au Canada (6).  Faute de publications plus précises, nous retenons une incidence et une prévalence de 0,05%.

Gravité

La notice du fabriquant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate du médecin, l'agressivité et la colère étant précurseurs du risque suicidaire.

Traduction (anglais)

Aggressiveness, anger
Syndrome sérotoninergique0,05%0,05%CT MT LT

Définition

Effet indésirable potentiellement mortel, le syndrome sérotoninergique est lié à la perturbation de l'équilibre chimique du système nerveux central due à un excès de sérotonine au niveau cérébral. Synonymes : empoisonnement à la sérotonine, hypersérotoninémie. Il n'existe pas d'examen biologique, et les signes cliniques peuvent facilement être confondus avec ceux d'autres affections.

La notice diffusée en France (2) ne donne pas de définition. Celle diffusée au Canada (6) assimile le syndrome sérotoninergique au Syndrome Malin des Neuroleptiques (S.M.N.), qui est pourtant très différent. La documentation diffusée aux USA est, elle, plus précise : "Les symptômes du S.S. peuvent inclure des changements de l'état mental (par exemple, de l'agitation, des hallucinations, un delirium, le coma), une instabilité du système nerveux autonome (par exemple, de la tachychardie, une pression artérielle fluctuante, des vertiges, des diaphoreses, des rougissements, de l'hyperthermie), des symptômes neuromusculaires (par exemple, des tremblements, de la rigidité, des myoclonus, l'hyperreflexie, l'incoordination), des convulsions, et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, des nausées, vomissements, diarrhées)."

Plus d'information : "Le syndrome serotoninergique médicamenteux : un risque à ne pas négliger !" Revue Médicale Suisse, Liberek et al., 2000 (23)

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. La notice officielle de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) n'indiquent pas d'incidence, mais alertent de sa survenue possible. La prévalence en population générale est inconnue. On retiendra une incidence et une prévalence de 0,05%, tout en relevant que l'excès de serotonine est généralement du à l'association de médicaments, drogues, mais peut aussi être le fait d'une mauvaise métabolisation de l'antidépresseur menant à une surdose. Il survient le plus souvent au début d'un traitement ou lors de l'augmentation des doses. Faute de publications plus détaillées, on retiendra une incidence et une prévalence de 0,05%.

Gravité

Le pronostic vital est engagé à court terme. La notice du fabriquant Lilly publiée au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat du Cymbalta et une consultation immédiate, au cas où plusieurs des symptômes suivants sont observés : forte fièvre, transpiration, frissons, diarrhée, nausées, vomissements, secousses, constrictions et raideurs musculaires, réflexes hyperactifs, perte de coordination, battements de cœur rapides, changements dans la pression artérielle, confusion, hallucinations, nervosité, agitation extrême pouvant progresser vers une perte de connaissance et le coma.

Traduction (anglais)

Serotonin syndrom
Nausées29%23%CT MT LT

Données statistiques

La nausée affecte plus de 10% des personnes à court terme selon la notice officielle (2), 23% selon les documents de la FDA, contre 8% pour le placebo (46). Elle s'élève à 34% contre 10% pour le placebo pour les personnes traitées par duloxétine pour une trouble d'anxiété généralisée (6). L'incidence dépend de la dose selon Lilly (6), et diminuerait fortement à moyen et long terme. La prévalence en population générale est de 6% (29).

Gravité

Les vomissements doivent faire l'objet d'une surveillance des fonctions hépatiques, car souvent le signe d'une affection hépatique plus grave. Ils sont d'autre part l'un des signes associés au syndrome sérotoninergique. La notice du fabriquant Lilly diffusée au Canada recommande une consultation médicale dès leur apparition (6), et une alimentation adaptée.

Traduction (anglais)

Nausea
Constipation31%10%CT MT

Définition

Moins de 3 selles par semaine et/ou difficultés à défequer.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence à court terme entre 1% et 10%. Les documents US relèvent une incidence de 10% contre 3% pour le placebo à court terme (3), ces chiffres étant de 11% et 4% dans la notice publiée par Lilly au Canada (6), qui relève une incidence nulle à moyen et long terme, l'ensemble des documents indiquant une incidence plus élevée à dose élevée (120mg), ou en cas de fibromyalgie (15%, et 21% avec 120mg).

La prévalence en population générale étant de 20% , on en déduit une prévalence globale sous duloxétine de 31%.

Gravité

Bien que les études faites ne relèvent pas de cas d'occlusion intestinale, ce risque n'est pas absent, auquel s'ajout le ridsque de colite. Il est important de dépister et de traiter activement la constipation.

Traduction (anglais)

Constipation
Baisse de l'appétit10%10%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%, la notice du fabriquant diffusée au Canada précisent une incidence à court terme de 8% contre 2% pour le placebo pour les personnes traitées pour un trouble dépressif majeur aigü, dont 4% d'anorexies. L'incidence est légèrement moins élevée (4%) pour un trouble d'anxiété généralisée  (6), mais plus élevée pour la fibriomyalgie (11%) et les douleurs neuropathiques périphériques diabétiques (7% à 14% selon la dose) (6). Selon la même surce, la baisse d'appétit s'estompe à moyen et long terme.  Une étude très détaillée en 2006 donne plus d'information sur le court, moyen et long terme (30)

Gravité

La baisse d'appétit peut être un signe de dysfonctionnement hépatique. La notice Lilly publiée au Canada (6) recommande une consultation médicale même en cas de baisse légère. Voir également "perte de poids".

Traduction (anglais)

Decreased Appetite

Diarrhée9%9%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10% à court terme. La documentation de la FDA indique 9%, contre 5,5% pour le placebo. La documentation du frabriquant Lilly et diffusée au Canada indique une incidence de 8% à court terme, puis 4% et 1% à moyen et long terme ; à long terme les diahrées sont moins fréquentes que pour le placebo (de l'ordre de 1%). Ces chiffres donnent à penser que l'effet constipant supplante, à moyen et long terme, l'effet diarrhéique.

L'effet de dose n'est pas clair : les patients soignés pour fibromyalgie ont une fréquence moindre (7%) si la dose est de 120mg au lieu de 60 mg (11%), mais c'est le contraire pour les patients soignés pour un trouble anxieux généralisé (3,6% à 60mg, 7,6% à 120mg). (6). Les diahhrées surviennent aussi au cours du sevrage.

La prévalence en population générale est inconnue.

Gravité

Les diarrhées avec saignements sont un symptôme d'hémorragie gastro-intestinale, rare mais gravissime. La diarrhée est l'un des signes d'un possible syndrome sérotoninergique :  si ce symptôme n'est pas isolé, la documentation officielle au Canada (6) préconise l'arrêt immédiat et la consultation en urgence.

Traduction (anglais)

Diarrhea.
Perte de poids8%8%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle en France (2) et aux USA (46) indiquent une incidence de 1% à 10%  à 2,5 mois, en précisant en France que cet effet secondaire est en cours d'investigation. Le seuil retenu est de 3,5% de la masse au départ. Elle est plus fréquente (14% contre 6% pour le placebo) chez les enfants et adolescents, mais se résorberait à moyen et long terme. La notice du fabriquant Lilly publiée au Canada décrit une perte de poids moyenne de 0,85 kg par rapport au placebo, et une incidence de 2% à 4% contre 1% pour le placebo, pour les personnes traitées respectivement pour trouble dépressif majeur et  pour l'anxiété généralisée, sur le court/moyen terme seulement (6). Toutefois ces chiffres n'incluent pas l'anorexie, mesurée à part ou avec les "pertes d'appétit". En tenant compte des chiffres de l'anorexie, nous déduisons une incidence à court et moyen terme de 8%, et une prévalence du même ordre. Une étude très détaillée en 2006 donne plus d'information sur le court, moyen et long terme (30).

Traduction (anglais)

Weight decreased, weight loss
Anorexie8,5%6%CT MT LT

Définition

Indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 16,5 ou 17,5 selon les pays. L'anorexie mentale est un trouble psychique, mais les autres formes d'anorexie ont de multiples causes possibles, dont les médicaments, des dérèglements, etc. L'anorexie peut être due à une atteinte hépatique préexistante, ou être consécutive au traitement par la duloxetine et d'autres psychotropes.

Données statistiques

La notice officielle en France (2) et aux USA (46) ne signalent pas cet effet secondaire, alors que la documentation du fabriquant Lilly publiée au Canada (6) donne une incidence de 4% à court terme/moyen terme pour les personnes traitées pour  un trouble dépressif majeur, sans détailler le chiffre pour les autres affections, mais en signalant qu'il est inclu dans l'effet "baisse de l'appétit".
Une des rares études à long terme et portant sur 1222 personnes relève une incidence de 8,1% à un an ; non contrôlée elle n'a pas été retenue dans les publications officielles (30), table 7.

La prévalence en population générale est d'environ 2,5 %, tous types confondus (31). Nous retenons une incidence annuelle de 6%, et une prévalence de 8,5% tenant compte de la prévalence en population générale et du fait que l'anorexie n'est pas officiellement une contre-indication.

Gravité

L'anorexie est un trouble grave pouvant entraîner des séquelles irréversibles,  le décès dans 5% à 20% des cas selon les sources.

Traduction (anglais)

Anorexia
Prise de poids37%5%MT LT

Définition

Le surpoids est défini par un indice de masse corporel supérieur à 25, l'obésité par un IMC supérieur à 30.

Données statistiques

La prise de poids est moins fréquente que la perte de poids dans le cas de la duloxétine, mais elle est relevée pour 0,1% à 1% des personnes selon la notice officielle (2), et de 1% à 10% selon les sources US concernant les mesures à moyen et long terme (46), avec mention "en cours d'investigations". Faute d'études suffisantes, on retiendra une incidence de 5% et une prévalence de 32% + 5% = 37% à un an.

La prise de poids excessive a plusieurs explications pour les personnes traitées à la duloxétine, toutes les explications contribuant chacune autant à la prévalence de surpoids, à comparer avec la prévalence moyenne actuelle dans les pays occidentaux, qui est de 32% (28) :
- 1. les effets directs de la molécule sur l'appétit : de nombreux psychotropes agissent en désactivant chimiquement la sensation de satiété ; de ce fait les personnes ressentent une sensation de faim même après avoir mangé suffisemment.
- 2. les effets indirects ou indirects de la molécule sur le métabolisme et la digestion,
- 3. les autres effets indirects, comme la sensation de fatigue, qui conduisent à une moindre dépense calorique,
- 4. la désocialisation induite par le trouble psychiatrique, et le niveau de vie correspondant, ne permettant pas facilement de choisir une alimentation saine,
- 5. l'hypothèse selon laquelle le trouble psychiatrique comporte en lui-même une propension à la suralimentation,
- 6. Enfin, pour 32% des personnes sous duloxétine, les mêmes facteurs que pour la population générale.

Gravité

Surveillance indispensable liée au risque d'intolerance au glucose, diabète, etc.
Vomissements10%5%CT MT

Données statistiques

Les vomissements affectent 1% à 10% des personnes à court terme selon la notice officielle en France (2), 4% selon celle des USA, contre 2% pour le placebo (46), 5% selon le fabriquant Lilly (6), qui ajoute une incidence faible de 1%, égale au placebo, à long terme, et précise que l'incidence augment légèrement (6%) pour une dose de 120mg, ainsi que pour les patients ayant un trouble d'anxiété généralisée.

Gravité

Les vomissements doivent faire l'objet d'une surveillance des fonctions hépatiques, car souvent le signe d'une affection hépatique plus grave.
Une complication possible est le risque de fausse route avec asphyxie, notamment s'il y a une dysphagie.
La prévalence en population générale est de 6% (29).

Traduction (anglais)

Vomiting
Douleur abdominale5%5%CT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de 5% dont 3% de douleurs aigues, à court terme et à long terme, contre 1% à 2% pour le placebo. Ces chiffres n'incluent pas la dyspepsie, décrite ci-avant.

Gravité

La même documentation officielle au Canada recommande une consultation quel que soit le niveau de douleur, car elle est l'un des symptômes d'une atteinte hépatique

Traduction (anglais)

Abdominal pain
Flatulence5%5%CT MT LT

Définition

Production de gaz intestinaux, accumulés dans l'intestin ou l'estomac et provoquant des ballonnements, qui peuvent être expulsés hors du corps de façon volontaire ou involontaire par l'anus ou la bouche.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) montre que cet effet n'a pas été systématiquement recherché dans les études précliniques, mais indique une incidence de 1% à 10% dans les études post-commercialisation. Faute de données plus précises nous retenons une incidence et une prévalence de 5%.

Traduction (anglais)

Flatulence
Pollakiurie18%2,5%CT MT LT

Définition

On appelle pollakiurie une fréquence excessive des mictions (fait d'uriner), plus précisément plus de 8 fois par 24h ; il s'agit donc d'un symptôme clinique, et non d'une pathologie. Toutefois, le volume d'urine produite en 24 heures n'est pas plus élevé pour autant, le patient a juste plus souvent envie d'aller uriner qu'à l'accoutumée.  En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2)  indique une incidence de 1% à 10%, tandis que  la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de 2% à 3% contre 1% pour le placebo. la FDA (46) ne mentionne pas cet effet secondaire.
La prévalence en population générale est estimée à 20% pour la "vessie hyperactive", ce qui inclue la pollakiurie et la nycturie (fait de se lever plus de 2 fois par nuit pour uriner) (49). La prévalence de la nycturie a été mesurée en France, à 7% en moyenne pour les personnes de plus de 40 ans (50), ce qui donne une prévalence entre 13%  et 20% pour la pollakiurie, sachant qu'il est fréquent d'avoir les deux troubles conjointement. Nous retenons une incidence de 2,5% après intriduction de la duloxétine, et une prévalence de 16%+2,5%=18,5% sous duloxetine.

Traduction (anglais)

Frequent urination
Dyspepsie3%2%CT MT LT

Définition

La dyspepsie est un ensemble de symptômes de douleur ou de malaise épigastrique (région supérieure de l’abdomen) dont l’origine se situerait au niveau de l'estomac ou des structures proches. Plus d'info...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence à court et moyen terme de 1%, et de 3% à 6 mois / un an terme, contre 2% pour le placebo .

La prévalence en population générale est, selon les sources, de 20% à 40%.

Traduction (anglais)

Dyspepsia ou "indigestion"


Dysurie5%1,8%CT MT LT

Définition

La dysurie est la difficulté à l'évacuation de l'urine, sans tenir compte de la douleur qui peut être associée. Elle est souvent méconnue car indolore et d'installation progressive. La définition anglo-saxonne spécifie la présence de douleur.  En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France (2)  indique une incidence de 1% à 10%, tandis que  la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6), et la FDA (46) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. Il n'existe qu'une seule étude un peu plus précise, et isolant la dysurie du reste des troubles urinaires, et elle donne une incidence de 1,8% pour les personnes traitées pour un trouble dépressif majeur, et 0,5% pour les personnes traitées pour incontinence urinaire (47), ce second chiffre devant être interprété avec prudence du fait d'une amélioration possible de l'incontinence, tendant à minimiser la dysurie. Nous retenons une incidence de 1,8% pour les indications autorisées en France.
La prévalence en population générale est très variable selon les publications. On retiendra l'analyse scientifique la plus récente, donnante une prévalence de 3% au dessus de 40 ans (avec douleurs) (48), ce qui permet d'approcher la prévalence annuelle minimale sous duloxétine, avec ou sans douleur, à 5%.

Traduction (anglais)

Dysuria
Elévation des enzymes hépatiques2%1,4%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,1% à 1% pour les taux d'ALT-alanie aminotransferase, AST, phosphatases alcalines. La notice du fabriquant Lilly diffusée au Canada (6) précise les augmentations d'ALT constatées lors des essais :
- Pour les patients traités pour dépression ALT : 0,4% de taux 3 fois supérieurs à la normale, contre 0,2% pour le placebo,
- Pour les patients traités pour douleurs diabétiques :  ALT 2% de taux 3 fois supérieurs à la norme, contre 0% pour le placebo
- Pour l'ensemble : ALT 1,37% de taux 3 fois supérieurs à la norme, contre  0,47% pour le placebo. Il convient de retenir ce dernier chiffre pour l'incidence.
Il y est aussi signalé que l'hépatotoxicité serait transitoire, uniquement à court et moyen terme, sans que des chiffres soient donnés pour justifier cette affirmation. On retiendra donc une prévalence annuelle de 2%.
La documentation Lilly l'évoque également dans les données de la pharmacovigilance, en précisant : "On ignore donc dans quelle mesure la duloxétine a contribué aux atteintes hépatiques signalées", et sous-tend que les contre-indications n'auraient pas été respectées (alcool, hépatite, autre médicaments).  
Le Canada a obtenu que soit adressé, en 2008, une lettre à tous les prescripteurs éventuels, les mettant en garde et soulignant la contre-indication d'insuffisance hépatique (58).

Gravité

La surveillance et le retour aux normes est indispensable pour diminuer le risque de complications (notamment des hépatites, décrites séparément dans le présent tableau).
La duloxétine étant métabolisée par le cytochrome CYP2D6, il y a un risque supplémentaire de surconcentration de la duloxétine et de surcharge hépatique, même à dose normale, pour les métaboliseurs lents (33). La duloxétine étant également métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les fumeurs l'élimineront plus rapidement.
Hyperglycémie sans diabète8,5%0,5%MT LT

Définition

Une hyperglycémie est une concentration en glucose dans le sang (glycémie) anormalement élevée. Pour un être humain, ceci correspond à une glycémie supérieure à 1,26 g/L à jeun, et à 2,00 g/L le reste du temps. Si l'hyperglycémie se maintient, il s'agit alors d'un diabète de type 2, dont la définition est une hyperglycémie constante (American Diabetes Association 1996, ANAES France, 1999).En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, en indiquant qu'elle est "rapportée particulièrement chez les patients diabétiques", ce qui signifie vraisemblablement que pour ces patients, le taux de glycémie augmente encore, légèrement, avec la duloxétine. Cette dernière hypothèse est confirmée par une étude sponsorisée par le fabriquant Lilly (26). Les publications de la FDA - Food & Drugs Administration, USA (46) ne mentionnent pas cet effet secondaire, non étudié avant commercialisation selon Lilly (26), et la notice diffusée au Canada donne une incidence "rare", soit 0,01 à 0,1%. Les études spécifiques à court terme et à un an donnent des résultats contradictoires pour les personnes non diabétiques (25), l'une établissant une hausse moyenne de 0,1%, l'autre n'établissant pas de différence.

La prévalence de l'hyperglycémie non diabétique en population générale est d'environ 8% (27). Les données étant contradictoires, nous retenons pour l'hypoglycémie sans diabète une incidence pessimiste mais faible, de 0,5%, et une prévalence de 8,5% à un an.

Gravité

La persistence de l'hyperglycémie est un diabète de type 2, très invalidant.

Traduction (anglais)

Hyperglycemia
Gastro-entérite100%0,5%CT MT LT

Définition

Une gastro-entérite est une infection inflammatoire du système digestif pouvant entraîner de la nausée, des vomissements, des crampes abdominales, des flatulences et de la diarrhée, ainsi que de la déshydratation, de la fièvre et des céphalées (maux de tête).En savoir plus....

Données statistiques

La notice officielle (2) et la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6)indiquent une incidence à court terme de 0,1% à 1%.
La prévalence en population générale adulte est estimée à 100% aux USA, avec une mortalité de 10 000 personnes de plus de 5 ans, soit 0,004% (la mortalité des enfants de moins de 5 ans étant à considérer à part du fait d'une très forte mortalité dans les pays en développement et dans les populations précaires).
Aucune étude ne donne de chiffre plus précis, on retiendra donc une incidence de 0,5% du fait de la duloxétine, et une prévalence égale à celle de la population générale.

Gravité

La gastro-entérite est relativement bien contrôlée dans les pays développés et pour des personnes en bonne santé physique. Sa sévérité augmente pour les plus jeunes et les plus âgés, ainsi que pour les personnes affaiblies par d'autres maladies.

Traduction (anglais)

Gastroenteritis
Éructations0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Expulsion de gaz du tube digestif (principalement de l'œsophage et de l'estomac) par la bouche. Elle s'accompagne souvent d'un son et parfois d'une odeur caractéristique. Dans le langage familier, une éructation est appelée rot, renvoi, rejet ou encore rapport.

Données statistiques

La notice officielle (2) et la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. Faute de données plus précises on retiendra une incidence et une prévalence liées à la duloxétine, de 0,5%.

Traduction (anglais)

Burping
Gastrite0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Une gastrite est une maladie inflammatoire de la paroi de l'estomac. Elle peut être infectieuse (et dans ce cas, être un type de gastro-entérite), ou non. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) et la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. La prévalence en population générale est inconnue. Faute de données plus précises on retiendra une incidence et une prévalence liées à la duloxétine, de 0,5%.

Gravité

Dans certains cas avec saignements, la gravité augmente : voir "hémorragie gastro-intestinale".

Traduction (anglais)

Gastritis
Dysphagie0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Sensation de gêne ou de blocage ressentie au moment de l'alimentation, lors du passage des aliments dans la bouche, le pharynx ou l'œsophage.

Données statistiques

La notice officielle (2), la notice de la FDA aux USA (46), et la notice du fabriquant Lilly diffusée au Canada (6) indiquent une incidence de 0,1% à 1% observée après commercialisation.
La prévalence en population générale est inconnue. On en estimera une incidence de 0,5% et une prévalence identique.

Gravité

Une complication possible est le risque de fausse route avec asphyxie, notamment dans le cas de dépression catatonique. Cet effet secondaire d'apparence bénigne est donc à prendre au sérieux.

Traduction (anglais)

Dysphagia
Hépatites0,5%0,5%CT MT LT

Définition

Inflammation aigue ou chronique du foie. Il existe de nombreux types d'hépatites, dont les plus connues sont les hépatites virales. Les hépatites causées par la duloxétine et relevées ici excluent les hépatites virales. Elles peuvent être des hépatites médicamenteuses (lorsque la duloxétine est la cause directe), des hépatites choléstatique (diminution ou arrêt de l'écoulement de la bile), ou la stéatose hépatique non alcoolique et liée au surpoids (accumulation de graisses dans le foie), cette dernière étant le type d'hépatite le plus fréquent en occident. En savoir plus....
Symptômes : la grande majorité des hépatites est asymptomatique c’est-à-dire ne présente aucun symptôme. Cependant, il existe des symptômes qui ne sont pas spécifiques tels que la fatigue, les nausées, la fièvre, la perte d'appétit, les maux de tête, les urines foncées, les douleurs ostéoarticulaires. La jaunisse (ictère) est caractéristique de cette maladie mais elle n'est pas spécifique.

Données statistiques

La notice officielle (2), et les sources diverses, indiquent une incidence de 0,1% à 1%, y compris pour les atteintes hépatiques aigues. Elle précise l'incidence d'insuffisance hépatique, et d'ictères (jaunisses) pour 0,01% à 0,1%. Nous déduisons des données une incidence et une prévalence annuelles au milieu de l'intervalle donné, soit 0,5%. La notice détaillée de Lilly signale que des cas d'hépatite, y compris aigües,  ont été rencontrés avec des cas de décès et surtout après commercialisation, mais ne les quantifie pas, et sous-tend que les contre-indications (alcool, etc). n'auraient pas été correctement appliquées (6).
La littérature fait mention de stéatoses hépatiques observées après commercialisation, sans donner leur incidence ni prévalence, faute d'étude sur ce sujet.
La surveillance des fonctions hépatiques est indispensable comme pour tout psychotrope, surtout en cas de survenue de symptômes comme les nausées, vomissements, douleurs ventrales, grande fatigue, jaunisse (ictère), fièvre, maux de tête, urines foncées, douleurs ostéoarticulaires, perte d'appétit etc., même si ces symptômes ne sont pas spécifiques d'une hépatite.

Traduction (anglais)

Hepatitis
Halitose50,5%0,5%CT MT LT

Définition

Mauvaise haleine. Elle peut être provoquée par une infection ou induite par certains médicaments. Le lien avec la forte incidence de l'effet "bouche sèche" est probable. En savoir plus....

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, mais la notice détaillée du fabricant  Lilly au Canada (6) indique une incidence de 0,1% à 1%. Faute de données plus précises dans la littérature, nous déduisons une incidence de 0,5%. La prévalence en population générale est de 50%.

Traduction (anglais)

Bad breath, halitosis
Déshydratration0,5%0,5%CT MT LT

Définition

En médecine, la déshydratation représente la contraction d'un ou plusieurs secteurs liquidiens de l'organisme, consécutivement à des anomalies métaboliques variées. Sa cause principale est la perte de sodium, ion Na+ qui fixe les molécules d'eau. Elle est le plus souvent globale (impliquant à la fois le secteur intracellulaire et extracellulaire), mais elle peut aussi être cantonnée à un de ces secteurs, en particulier en début d'évolution. La déshydratation est symptomatique à partir d'une perte de 2% du volume d'eau dans le corps, et devient mortelle à partir de 15%. En savoir plus ....

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, la notice détaillée de Lilly au Canada (6) et celle de la FDA aux USA (46), indiquant, elles, une incidence de 0,1% à 1%, sans plus de précision. Faute de données plus précises, nous déduisons une incidence et une prévalence annuelle de 0,5%. L'incidence annuelle en population générale est de 0,14% (nombre d'hospitalisations aux USA en 2004 (37)). La déshydratation est plus fréquente au dessus de 65 ans et chez les jeunes enfants.

Gravité

C'est un syndrome qui peut être grave, car elle entraîne un risque de collapsus (choc hypovolémique) lorsqu'elle est sévère.

Traduction (anglais)

Dehydration
Hypercholesterolémie35,5%0,5%CT MT LT

Définition

Concentration dans le sang de cholesterol, à jeun, supérieur à un seuil, qui évolue selon les pays, et selon les "facteurs de risque". Les seuils actuels sont 2 g/L ou 5 mmol/l). Le seuil est plus bas si le patient a d'autres facteurs de risque cardio-vasculaires ou a déjà fait une complication.En savoir plus .... L'hypercholesterolémie est une hyperlipidémie (ou dyslipidémie) propre au cholesterol.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, la notice détaillée de Lilly au Canada (6), et la documentation de la FDA aux USA indiquent, elles, une incidence de 0,1% à 1%. Faute de données plus précises dans la littérature, nous déduisons une incidence de 0,5%.
La prévalence en population générale française est de 35% (36).

Gravité

Elle est controversée depuis l'origine : considérée depuis les années 50 comme facteur de risque cardio-vasculaire, cette hypothèse a toujours été contestée, et accusée de servir des intérêts pharmaceutiques liés à la commercialisation des statines.

Traduction (anglais)

Hypercholesterolemia
Nycturie ou nocturie7,5%0,5%CT MT LT

Définition

La nycturie, ou nocturie, est fait de se lever plus de 2 fois par nuit pour uriner. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2), la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) et la notice de la FDA aux USA (46) indiquent une incidence de 0,1% à 1%.
La prévalence en population générale a été mesurée en France, à 7% en moyenne pour les personnes de plus de 40 ans (50). Nous retenons une incidence de 0,5% après introduction de la duloxétine, et une prévalence de 7,5% sous duloxetine.

Traduction (anglais)

Nocturia
Polyurieinconnue0,5%CT MT LT

Définition

La polyurie est un symptôme ou une maladie caractérisée par des urines abondantes, fréquemment rencontrée dans le cas du diabète insipide et du diabète sucré. On parle généralement de polyurie quand le débit urinaire est supérieur ou égal à 3 litres par jour chez l'adulte, alors que chez un individu sain, la diurèse est comprise entre 0,8 et 1,5 litre. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2), la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) et la notice de la FDA aux USA (46) indiquent une incidence de 0,1% à 1%.
La prévalence en population générale n'est pas connue. Nous retenons une incidence de 0,5% après introduction de la duloxétine, et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Polyuria
Baisse du débit urinaireinconnue0,5%CT MT LT

Définition

Les documents officiels mentionnent pour la plupart cet effet secondaire sans le définir avec précision ou par un terme précis.

Données statistiques

La notice officielle en France (2), la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indiquent une incidence de 0,1% à 1%, la FDA (46) ne mentionnant pas cet effet secondaire. Une étude spécifique relève une incidence de 2 cas sur 1139, contre 0 pour le placebo (47). Cette étude présente curiseument deux items : "urine flow decreased" (aucun cas), et "decreased urine flow" (2 cas).
Nous retenons une incidence de 0,5% après introduction de la duloxétine, et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Decreased urine flow
Rétention urinaire1%0,5%CT MT LT

Définition

Incapacité de vider sa vessie, en partie ou en totalité, avec perte du contrôle plus ou moins importante de l'évacuation.

Statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. Le laboratoire Lilly dans la notice diffusée au Canada n'indique pas d'incidence, mais la notice de la FDA aux USA indique une incidence de 0,1% à 1% (46). Une étude spécifique ne parvient pas à vérifier les cas spontanément reportés, allant de 0,4% à 2,9%  (47). La prévalence en population générale est de 0,5 %, avec une forte majorité de personnes âgées. Nous retenons une incidence de 0,5% après introduction de la duloxétine, et une prévalence de 1%.

Gravité

Une intervention immédiate est indispensable, les complications pouvant être vitales à court terme. La notice Lilly précise : "Dans certains cas de rétention urinaire associés au traitement par CYMBALTA, l’hospitalisation ou un cathétérisme ont été nécessaires. Si des symptômes de retard de miction se manifestent durant un traitement par CYMBALTA, il faut envisager l’bandon du traitement ou une réduction de la dose. La prudence est de mise lorsque CYMBALTA est prescrit à des patients prenant d’autres médicaments qui peuvent entraver la miction (p. ex. anticholinergiques"  

Traduction (anglais)

Urinary retention
Hémorragie gastro-intestinale0,3%0,25%CT MT LT

Définition

Ce terme regroupe, selon le frabriquant Lilly, l’hémorragie diarrhéique, l’hémorragie gastro-intestinale basse, l’hématémèse, l’émission de selles sanglantes, l’hémorragie hémorroïdale, le méléna, la rectorragie et l’hémorragie ulcéreuse. Les symptômes sont la présence de sang dans les selles, selles noires, ou présence de sang dans la vomissure. L’administration concomitante d’acide acétylsalicylique (AAS - aspirine), d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), de warfarine et d’autres anticoagulants peut renforcer ce risque (6).

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,1% à 1% en précisant qu'elle est la même que pour le placebo. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique portant une incidence de 0,23% contre 0,15% pour le placebo lors des essais, soit près du double. Pour les personnes soignées pour un trouble dépressif majeur, l'incidence est de 0,3% contre 0,05% pour le placebo, soit six fois plus. La prévalence en population générale est de l'ordre de 0,1% (32).

Gravité

Le fabriquant indique, dans la documentation diffusée au Canada, qu'une consultation est nécessaire quelle que soit la sévérité apparente des saignements. Il précise que "Les saignements associés à l’administration d’ISRS et d’IRSN ont eu différentes manifestations: ecchymoses, hématomes, épistaxis, pétéchies, jusqu’aux hémorragies mettant en jeu le pronostic vital." (6).

Traduction (anglais)

Bleeding (saignements), gastrointestinal hemorrhaging,  gastrointestinal haemorrhaging.
Stomatites0,05%0,05%CT MT LT

Définition

Une stomatite est une inflammation de la muqueuse buccale. Elle peut être provoquée par une infection ou induite par certains médicaments ou une radiothérapie  En savoir plus....

Données statistiques

La notice officielle (2) indique un incidence de 0,01% à 0,1%, ainsi la notice de Lilly diffusée au Canada (6). Faute de données plus précises dans la littérature, nous déduisons une incidence et une prévalence annuelles de 0,05%.

Gravité

Il n'existe aucune donnée plus précise sur la forme de stomatite provoquée spécifiquement par la duloxétine, et aucune publication n'a émis de recommandations spécifiques.

Traduction (anglais)

Stomatitis
Colite microscopique0,07%0,05%CT MT LT

Définition

Les colites sont les inflammations du colon. Les colites microscopiques sont des inflammations chroniques du côlon, le terme "microsopique" étant dû au fait que contrairement aux autres types de colites, elles ne se voient qu'au microscope. Les colites microscopiques se subdivisent en deux types : colites collagènes, et colites lymphocytaires. Les selles de la CM sont fréquentes, aqueuses, impérieuses et réparties sur le nycthémère. On note la présence de selles nocturnes jusque dans 30% des cas dans les séries de la littérature, et une impériosité des selles extrême, source d’accidents d’incontinence, jusque dans 60% des cas. En savoir plus sur les colites....

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, la notice de Lilly au Canada (6), indiquant, elle, une incidence de moins de 0,01%. Faute de données plus précises dans la littérature, nous déduisons une incidence de 0,05%.
La prévalence en population générale est de 0,015%, et l'incidence est de 0,004% (35).

Gravité

Impact psychologique et social souvent considérable de la maladie du fait de ses symptômes. Ne menace que très rarement le pronostic vital, via la déperdition potassique. L’état général lui-même est conservé, en dépit d’une perte de poids faible à moyenne, observée jusque dans 40 % des cas (35).

Traduction (anglais)

Microscopic colitis
Hyponatrémievoir détailvoir détailCT MT LT

Définition

L'hyponatrémie est un trouble hydroélectrolytique défini par une concentration en sodium (de symbole "Na" d'où le terme d'hyponatrémie) dans le plasma sanguin (natrémie) inférieure à 135 mmol/l. Il en découle une hyperhydratation intracellulaire par effet osmotique (l'eau libre passe du secteur extracellulaire au secteur intracellulaire afin d'égaliser les pressions osmotiques de part et d'autre de la membrane cellulaire). Les symptômes d'alerte sont les maux de tête, la fatigue, la confusion, l'altération de la mémoire, en plus de douleurs, raideurs ou mauvaise coordination des muscles. En savoir plus ....

Données statistiques

La notice officielle en France (2) et celle du laboratoire Lilly au Canada (6) indiquent une incidence de 0,01% à 0,1%, la seconde précisant qu'elle a été observée après commercialisation, avec de rares cas de décès. La prévalence annuelle en population générale est de 1,72% (39). L'hyponatrémie est largement plus fréquente au dessus de 65 ans : elle atteint 30% dans les maisons de retraite, et 30% des personnes sous antidépresseurs de type ISRS, selon un article de la revue Nature de 2010 consacrées aux hyponatrémies ne faisant pas l'objet de plaintes somatiques (38). Cet article remet donc indirectement en cause les chiffres déclarés et publiés pour la duloxétine, d'autant plus que cet effet n'a pas été spécifiquement recherché les des essais précédent sa commercialisation. Faute de données plus précises, nous déduisons une incidence et une prévalence annuelle inconnues, plutôt que de publier des chiffres sur estimés ou sous-estimés.

Gravité

Le fabriquant Lilly recommande une consultation médicale à l'appartition des signes d'alerte, et précise "L’abandon du traitement par CYMBALTA doit être envisagé chez les patients atteints d’hyponatrémie symptomatique et une intervention médicale appropriée doit être instaurée.". Bien que l'hyponatrémie ne soit symptomatique que pour une minorité de cas (quelques %), c'est un syndrome qui peut être grave, car elle entraîne un risque de collapsus (choc hypovolémique) lorsqu'elle est sévère.

Traduction (anglais)

Hyponatremia
SIADH - Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétiquevoir détailvoir détailCT MT LT

Définition

Le syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH), ou syndrome de Schwartz-Bartter, ou encore syndrome antidiurèse inapproprié, est un syndrome responsable d'hyponatrémie de dilution. Il se caractérise par une libération excessive d'hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine) de l'hypophyse postérieure. Le terme antidiurétique signifie pour une substance qu'elle limite la sécretion urinaire. Il est mentionné que le SIADH est la principale cause d'hyponatrémie chez les personnes sous antidépresseur de type ISRS ou ISRNa, donc en particulier la duloxétine (ISRNa) (3). En savoir plus ....

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, la notice détaillée de Lilly au Canada (6) indiquant, elle, une incidence de moins de 0,01% pour l'effet secondaire endocrinien nommé "Syndrome d’antidiurèse inappropriée", en précisant que cet effet n'a été observé qu'après commercialisation. La prévalence annuelle en population générale est inconnue, la prévalence en milieu hospitalier serait de 35% (40). Faute de données plus précises, nous déduisons une incidence pour la duloxétine, et une prévalence annuelle inconnues, plutôt que de publier des chiffres sur estimés ou sous-estimés.

Gravité

Le SIADH est mentionné dans la littérature comme cause principale d'hyponétrémie, et il est donc nécessaire d'y remédier.

Traduction (anglais)

Syndrome of inappropriate antidiuretic hormone secretion (SIADH), syndrome of inappropriate antidiuresis.



Dernière édition par Neptune le 19/6/2018, 17:58, édité 8 fois

Diminution de la fertilitévoir détailvoir détailCT MT LT

Définition

Ce terme mériterait d'être précisé. La fertilité masculine est considérée comme diminuée lorsque, par exemple, la concentration en spermatozoïdes passe sous le seuil de 45 millions/ml, mais d'autres causes d'infertilité existent. Chez la femme, outre l'âge, la notion de fertilité ou de baisse de fertilité peut avoir différentes causes, dont l'insuffisance ovarienne précoce; le seuil généralement admis étant une stock de follicules inférieur à 25 000.

Données statistiques

Les notices officielle en Europe (2), au Canada (3) et aux USA (46) ne mentionnent pas cet effet secondaire. La notice officielle en France  d'un produit similaire, l'Effexor (venlafaxine) le mentionne sans le quantifier, en précisant qu'il est "à l'état de recherche". La documentation diffusée au Canada par le fabricant de l'Effexor Wyeth/Pfizer indique que des recherches ont été fait sur des rats, sans baisse de fertilité sauf à très hautes doses(64).

Le sujet n'a pas été étudié dans les études précommercialisation et postcommercialisation de ces produits.

Il est fortement plausible que la baisse de fertilité soit également un effet secondaire de la duloxétine puisqu'il a été récemment observé avec d'autres antidépresseurs (paroxétine, étude portant sur 45 personnes) un taux de fragmentation de l'ADN dans les spermatozoïdes supérieur à 30% contre 13,8% avant antidépresseur, taux à partir duquel on considère que la mauvaise qualité du sperme fait baisser la fertilité (65).

Traduction (anglais)

Fertility decrease
Dysfonction érectile ou impuissance20%5%CT MT LT

Définition

Difficulté d’obtenir ou de maintenir une érection.En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%.  La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de 2% à 5% pour une dose de 60mg, et jusqu'à 8% pour une dose de 120mg, contre 0% à 1% pour le placebo.

La prévalence et l'incidence en population générale est mal étudiée, les chiffres variant entre 3% et 35%, l'ordre de grandeur de 15% étant probablement le plus proche de la réalité. Concernant l'incidence, elle serait en population générale de l'ordre de 2,6% et augmenterait régulièrement (41). Nous retenons pour la duloxétine une incidence annuelle de 5% et une prévalence de 20% (prévalence en population générale + incidence spécifique à la duloxétine). Il n'existe aucune donnée sur le long terme.

Traduction (anglais)

Erectile dysfunction (ED), impotence
Trouble de l’éjaculation11,50%3%CT MT LT

Définition

Le terme "trouble de l'éjaculation" (ejaculation disorder) cité dans la notice officielle semble correspondre uniquement à l'impossibilité d'éjaculer, étant donné que l'effet secondaire "éjaculation retardée" (delayed ejaculation) fait l'objet d'une description et de chiffres distincts, et que d'autre part il n'existe pas d'autres troubles de l'éjaculation que l'impossibilité d'éjaculer, l'éjaculation retardée, l'éjaculation précoce et l'éjaculation douloureuse, ces deux dernières auraient certainement fait l'objet de lignes spécifiques. On ne sait donc pas avec certitude à quoi correspond cet effet secondaire pudiquement évoqué sans commentaire dans la littérature officielle sur la duloxétine, et on supposera qu'il s'agit d'anajéculation primaire ou absence d'éjaculation non causée par une opération chirurgicale ou par une anomalie ou maladie physiologique particulière. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de 3%, distincte de l'incidence également de 3% pour l'éjaculation retardée, et pour les personnes sous duloxétine pour un trouble dépressif majeur, contre 1 % pour le placebo. Le document précise que les troubles sexuels n'ont pas été systématiquement recherchés et que les chiffres publiés correspondent à des déclarations "spontanées" de troubles pour lesquels "les patients et les médecins peuvent hésiter à en discuter". La prévalence en population générale est peu étudiée, certaines sources donnent toutefois un chiffre de 7% à 10% (42). Nous en déduisons pour la duloxetine une incidence spécifique de 3% à court/moyen terme, et une prévalence de 8,5% + 3% = 11,5%.

Traduction (anglais)

Ejaculation disorders, anejaculation
Ejaculation retardée7,00%3%CT MT LT

Définition

Il n'existe pas de définition consensuelle sur la durée à partir de laquelle on considère qu'une éjaculation est retardée, le chiffre de 20 à 30 minutes étant évoqué par les spécialistes. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique un incidence de 3% contre 1% pour le placebo, pour les personnes traitées pour trouble dépressif majeur. Le document précise que les troubles sexuels n'ont pas été systématiquement recherchés et que les chiffres publiés correspondent à des déclarations "spontanées" de troubles pour lesquels "les patients et les médecins peuvent hésiter à en discuter". La prévalence en population générale est mal étudiée, le chiffre de 4% étant le plus récent rapporté par des spécialistes (43). Nous retiendrons donc une estimation de prévalence sous duloxétine de 4% + 3% = 7%.

Traduction (anglais)

Delayed ejaculation (DE)
Hémorragie gynécologiqueinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Le terme d'"hémorragie gynécologique" employé dans la notice officielle ne correspond pas à une définition médicale précise, tout comme le terme "saignements gynécologiques" employé dans la notice du fabriquant Lilly. On considèrera que l'effet secondaire rapporté désigne la présence d'écoulements sanguins anormaux chez la femme.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indiquant une incidence de moins de 0,01%. Faute de données précises, nous retenon une incidence de 0,5%, et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Gynecological bleeding
Troubles menstruelsinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Le terme de "dysfonctions sexuelles" employé dans la notice officielle et dans la documentation du fabriquant Lilly ne correspond pas à une définition médicale précise.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indiquant une incidence de moins de 0,01%. Faute de données précises, nous retenons une incidence de 0,5%, et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Menstrual disorder
Dysfonctionnement sexuelinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Le terme de "dysfonctionnement sexuel" employé dans la notice officielle et dans la documentation du fabriquant Lilly ne correspond pas à une définition médicale précise.  

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, tout comme la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6). Il est précisé uniquement que les hommes sont généralement plus atteints que les femmes. Faute de données précises, nous retenons une incidence de 0,5%, et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Sexual dysfunction
Douleur testiculaireinconnue0,50%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%, tout comme la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly  (6), qui mentionne une incidence de moins de 0,01% dans les essais précédent la commercialisation, pour revenir à la fourchette de 0,1% à 1% pour l'ensemble des données. Faute de données plus précises, nous retenon une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Testicular pain
Symptômes ménopausiquesvoir détail0,50%CT MT LT

Définition

Le terme de "symptômes ménopausiques" employé dans la notice officielle et dans la documentation du fabriquant Lilly ne correspond pas à une définition médicale précise.  

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique, elle, une incidence de 0,1% à 1%, tout comme les données de la FDA (3).  

Gravité

Faute de détails sur la nature de ces symptômes (ménopause précoce, irrégularités, symptômes isolés), il n'est pas possible de qualifier ici cette notion.

Traduction (anglais)

Menopausal symptoms
Hypothyroïdie3,10%0,05%CT MT LT

Définition

Situation pathologique d'imprégnation insuffisante de l'organisme en hormones thyroïdiennes (normalement produites par la glande thyroïde). Les symptômes, d'intensité variable, sont notamment une fatigue, une somnolence, une frilosité, une constipation, une prise de poids, une pâleur cutanée, une raideur musculaire, des œdèmes (« myxœdème »). Elle peut se compliquer d'insuffisance cardiaque ou de dépression et classiquement lorsque l'évolution est avancée, d'un coma myxœdémateux. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, tout comme la documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6). La prévalence en population générale est de 3%, mais elle est plus importante chez la femme (44).

Gravité

Les formes graves peuvent aller jusqu'à des troubles de la conscience, voire un coma, appelé « coma myxœdémateux ». L'hypothyroïdie peut également se compliquer d'une péricardite, d'épanchements pleuraux. L'hypothyroïdie, même fruste, semble être corrélée avec le risque de survenue de maladies cardio-vasculaires. La correction de celle-ci n'entraîne cependant pas une modification du risque.

Traduction (anglais)

Hypothyroidism
Galactorrhéeinconnue0,05%CT MT LT

Définition

La galactorrhée est le symptôme caractérisé par une production et une émission de lait par les glandes mammaires dans une situation anormale. Elle signe souvent une hyperprolactinémie chez la femme, plus rarement chez l'homme (chez qui la dopamine inhibe complètement la sécrétion de prolactine), sans préjuger de son étiologie.Source : wikipedia 2018

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de moins de 0,01%. La prévalence en population générale est inconnue pour la galactorrhée : voir "hyperprolactinémie".

Traduction (anglais)

Galactorrhea
Hyperprolactinémie0,45%0,05%CT MT LT

Définition

Augmentation excessive de la prolactine dans le sang (plus de 25 ng/ml chez la femme et plus de 15 ng/ml chez l'homme). La prolactine est une hormone produite par l'antéhypophyse, et est impliquée dans la lactation et le développement des seins pendant la grossesse.

Gravité

L'hyperprolactinémie peut provoquer l'aménorrhée (arrêt des règles) et une galactorrhée (sécretion de lait) chez la femme, la diminution de libido et des troubles érectiles chez l'homme.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique, elle, une incidence de moins de 0,01%.  La prévalence en population générale est de 0,40%. Faute d'études plus détaillées, nous retenons une incidence à court terme de 0,05%, et une prévalence sous duloxétine de 0,45%.

Une étude spécifique de 2007 sur l'hyperprolactinémie dûe aux médicaments (45) montre que les concentrations élevées de sérotonine sont un des facteurs d'hyperprolactinémie, et désigne explicitement certains antidépresseurs ISRS, mais pas la duloxétine. Il est vraisemblable toutefois que l'hyperprolactinémie n'ait pas été réellement recherchée dans des études spécifiques à la duloxétine, malgré le risque lié à son action sur les récepteurs sérotoninergiques.

Traduction (anglais)

Hyperprolactinemia
Laryngiteinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Les laryngites sont des inflammations du larynx souvent infectieuses d’origine virale ou bactérienne. Une laryngite peut être plus ou moins dangereuse selon le siège de l’affection. Il existe aussi des laryngites chroniques irritatives dues au tabac ou à la mauvaise utilisation de sa voix. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%.
La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) mentionne différemment cet effets en relevant 1% à 4% de "douleurs pharyngolaryngées" selon la dose, contre 2% pour le placebo, mais indique également une incidence de 0,1% à 1% relevée avant et après commercialisation. Nous retenons une incidence de 0,5%.
L'incidence de la laryngite chronique en population générale est de 6 cas pour 100 000 par semaine, soit 0,3% par an. Les chiffres globaux de la laryngite ne sont pas conus.

Traduction (anglais)

Laryngitis

Manifestations d’hypersensibilité inconnue0,50%CT MT LT

Définition

Le phénomène d'hypersensibilité allergique est une réponse immunitaire disproportionnée par rapport à la dangerosité de l'intrus qui peut notamment être une bactérie, un virus, une toxine, une endotoxine ou un allergène. La réaction d'hypersensibilité évolue en trois phases : une phase de sensibilisation (premier contact avec l'antigène), une phase de latence pendant laquelle se mettent en place les mécanismes immunologiques de la réaction, et enfin une phase lésionnelle lors d'un deuxième contact, déclenchant, avec l'antigène.
La nuance entre manifestation d'hypersensibilité et la réaction anaphylactique est peu claire : nous comprenons que la seconde décrit et quantifie les réactions, y compris pour une allergie préexistante, tandis que la première décrit et quantifie la manifestation d'hyper sensibilité plus large que celles limitées aux allergies, et liée au médicament (sous toutes réserves). En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. Ce qui entre en contradiction avec l'incidence de l'urticaire, donnée dans le même document, pour 0,1% à 1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de moins de 0,01%.

Gravité

Voir "réaction anaphylactique"

Traduction (anglais)

Hypersensitivity
Urticaireinconnue0,50%CT MT LT

Définition

L'urticaire est l'un des "phénomène d'hypersensibilité allergique" décrit  par ailleurs, et l'une des "réactions anaphylactiques" également décrites séparément.  L'urticaire (nom dérivé de urtica, ortie) est une dermatose inflammatoire marquée par un œdème dermique (urticaire superficielle) ou dermo-hypodermique (urticaire profonde). La forme superficielle est la plus fréquente. Elle s'exprime par une éruption cutanée érythémateuse et papuleuse dont les lésions sont typiquement fugaces, migratrices et prurigineuses. Le diagnostic est clinique.  En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de moins de 0,01%. La prévalence en population générale sur an an est inconnue, mais elle serait de 15% à 20% sur la vie

Gravité

Selon la notice Lilly diffusée au Canada, "le traitement doit être immédiatement arrêté si ces réactions sont un niveau élevé d'éruption cutanée, d'urticaire, de démangeaisons, d'enflure du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge, de difficulté à avaler ou à respirer. La consultation rapide d'un médecin est requise en cas, même léger,  d'éruption cutanée ou d'urticaire"(6).

Traduction (anglais)

Hives, urticaria
Dermatite de contactinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Le terme dermite (ou dermatite) de contact désigne une réaction cutanée résultant de l'exposition à des substances allergènes (dermite de contact allergique) ou irritantes (dermite d’irritation). La dermite par photosensibilisation se produit lorsque l'allergène ou la substance irritante sont activés par la lumière du soleil. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) ne signale pas cet effet secondaire. Elle indique une incidence de dermatite (eczema) pour 0,1% à 1% des personnes. Elle précise en outre que "On estime que le taux de signalement après la commercialisation est généralement une sous-estimation attribuable à une sous-déclaration". La FDA (46) a préféré être plus précise et scinder cet effet en acné, dermatite exfoliante, eczema, erythème, éruptions érythèmateuses, hyperkératose, éruptions pruitiques, et donne une incidence de 0,1% à 1% pour chacun de ces effets indésirables. Faute de publications et d'études détaillées, nous retenons une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Gravité

Voir "réaction anaphylactiques"

Traduction (anglais)

Rash, skin rash.
Photosensibilité cutanéeinconnue0,50%CT MT LT

Définitions

Le terme propre est la dermatite actinique chronique, appellée aussi photosensibilité rémanente, ou photosensibilité persistante, ou pseudo-lymphome actinique, ou eczéma photosensible : il s’agit d’allergie croisée impliquant une photosensibilisation, plutôt que d'allergie à la lumière. En population générale elle touche essentiellement des hommes de plus de 50 ans, et se traduit par une éruption eczématiforme chronique, parfois accompagnée de papules et/ou de plaques infiltrées. C’est une maladie rare. Le risque en est théoriquement un peu plus élevé en altitude ou près de la mer . Une partie des "dermatites de contact" sont également des dermatites actiniques, la réaction se faisant au contact d'une substance et à l'exposition à la lumière.  En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France et au Canada (2)(6) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. Elle précise en outre que "On estime que le taux de signalement après la commercialisation est généralement une sous-estimation attribuable à une sous-déclaration". La FDA (46) a préféré être plus précise et scinder cet effet en acné, dermatite exfoliante, eczema, erythème, éruptions érythèmateuses, hyperkératose, éruptions pruitiques, et donne une incidence de 0,1% à 1% pour chacun de ces effets indésirables. Faute de publications et d'études détaillées, nous retenons une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Gravité

Voir "réaction anaphylactiques"

Traduction (anglais)

Photosensivity, chronic actinic dermatitis.
Réaction anaphylactique0,05%0,05%CT MT LT

Définition

Réaction allergique sévère et rapide

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique, elle, une incidence de moins de 0,01%. Nous retenons une incidence et une prévalence annuelles de 0,05%.

Gravité

Le traitement doit être immédiatement arrêté si ces réactions sont un niveau élevé d'éruption cutanée, d'urticaire, de démangeaisons, d'enflure du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge, de  difficulté à avaler ou à respirer. La consultation rapide d'un médecin est requise en cas, même léger,  d'éruption cutanée ou d'urticaire(6).

Traduction (anglais)

Anaphylactic reaction.

Hypersudation ou hyperhidrose15%15%CT MT LT

Définition

L'hyperhidrose est le terme médical désignant une sudation excessive. Touchant 1 à 3 % de la population, il en existe deux types : l'hyperhidrose primaire (d'origine génétique et localisée à seulement certaines parties du corps) et l'hyperhidrose secondaire (due à d'autres pathologies ou addictions et qui peut être localisée ou généralisée à l'ensemble du corps).

L'hyperhidrose a presque toujours des conséquences sociales et est responsable de plus de ¼ des cas de phobie sociale. Les malades qui en sont atteints présentent des difficultés dans le cadre professionnel et la moitié d'entre eux sont sujets à des dépressions. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) indique une incidence de 15% à court terme pour les personnes traitées pour trouble dépressif majeur contre 1% pour le placebo. Les incidences sont moindres par la suite ou à moyen/long terme, ou pour d'autres affections traitées (6% à moyen terme, 7% pour la fibriomyalgie par exemple).  

Traduction (anglais)

Sweating, hyperhidrosis
Sueurs nocturnesinconnue5%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) ne signale pas cet effet secondaire, probablement inclu dans "hyperhidrose". La FDA (46) donne une incidence de 1% à 10%. Faute de publications et d'études détaillées, nous retenons une incidence de 5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Night sweats.
Chutesinconnue5%CT MT LT
Les chutes sont dues généralement à l'hypotension orthostatique, décrite dans les effets indésirables cardio-vasculaires. Elles peuvent aussi être les conséquence des effets indésirables neurologiques et psychiatriques, comme les vertiges, l'akathisie,  les troubles de la marche, etc. Elles concernent surtout les personnes de plus de 65 ans, mais pas uniquement.

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 1% à 10%. Celle diffusée au Canada (6) mentionne une incidence de 0,1% à 1%. La notice publiée aux USA par la FDA (46) ne mentionne pas cet effet. Faute de publications précises nous retenons une incidence de 5%.

Gravité

Augmente de manière évidente avec l'âge, mais sont aussi être l'un des signes d'hyponatrémie (voir "hyponatrémie" dans les effets métaboliques).

Traduction (anglais)

Falls

Frissonsinconnue5%CT MT LT

Définition

Le frisson est une réaction du corps chez les animaux homéothermes (capables de maintenir leur température interne constante quelle que soit la température extérieure), dont l'homme fait partie, face aux agents externes (froid, agents allergènes, faiblesse émotionnelle, etc.). Il intervient communément lors d'une situation hypothermique : le corps va actionner l'ensemble des muscles sous-cutanés afin de réchauffer l'épiderme sans avoir besoin d'utiliser le sang chaud, qui se concentre à ce moment-là sur les organes vitaux. Il est associé à la piloérection (appelée chair de poule ou horripilation) et aux adaptations comportementales telles que le recroquevillement, la friction et la tenue vestimentaire. En savoir plus...

A différencier des effets "sensation de froid" et "sueurs froides", décrits distinctement de l'effet "frissons" dans les différents documents.

Données statistiques

Les notices officielles au Canada et aux USA (6)(46) relèvent une incidence de 1% à 10%, tandis que la notice officielle en France (2) indique 0,1% à 1%. On retiendra une incidence de 5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Chills (légers frissons), rigors (frissons intenses), rigours (idem, anglais brittanique), shivering

Eruptions cutanéesinconnue4%CT MT LT

Définition

Cet effet secondaire correspond à un ensemble de symptômes plus ou moins graves ou visibles, et mal documentés dans les notices officielles et dans la littérature.

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10%. La documentation diffusée au Canada par le fabriquant Lilly (6) ne signale pas cet effet secondaire, sauf pour les personnes traitées pour fibromyalgie, pour lesquelles une incidence de 4%, contre 2% pour le placebo, est relevée. D'autre part elle indique une incidence de dermatite (eczema) pour 0,1% à 1% des personnes. Elle précise en outre que "On estime que le taux de signalement après la commercialisation est généralement une sous-estimation attribuable à une sous-déclaration". La FDA (46) a préféré être plus précise et scinder cet effet en acné, dermatite exfoliante, eczema, erythème, éruptions érythèmateuses, hyperkératose, éruptions pruitiques, et donne une incidence de 0,1% à 1% pour chacun de ces effets indésirables. Faute de publications et d'études détaillées, nous retenons une incidence de 4% et une prévalence inconnue.

Gravité

Certain cas peuvent être sévères, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (détaillé ci-après) et l’érythème polyforme. De manière générale, la notice de Lilly indique que "Les patients doivent cesser de prendre CYMBALTA si une éruption cutanée se développe, puis communiquer avec leur médecin pour obtenir une évaluation et des conseils." Par contre, dans la partie destinée aux patients, elle donne deux directives contradictoires en cas d'éruptions cutanées : soit de consulter sans arrêter le traitement, soit de consulter et d'arrêter le traitement, la différence étant la "gravité des éruptions, que le patient peut avoir du mal à évaluer.

Traduction (anglais)

Rash, skin rash.
Douleurs musculo-squelettiquesinconnue4%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle en France et celle diffusée au Canada (2)(6) indiquent une incidence de 1% à 10%. La notice publiée aux USA par la FDA (46) est contradictoire car elle mentionne cet effet "de plus grande incidence que pour le placebo" pour 4% des personnes, tout en publiant le même chiffre pour le placebo. Elle mentionne le fait que l'incidence est plus importante pour une dose de 120mg contre 60mg. La prévalence globale est inconnue.

Traduction (anglais)

Musculoskeletal Pain.
Vision flouevoir détail3%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 1% à 10 %, elle est plus précisément de 3% selon les publications aux USA  (3), contre 2% pour le placebo. La prévalence en population générale est inconnue, et peu significative dans ce cas, compte-tenu des défauts de vision communs (myopie, etc) et relevant d'une autre étiologie.

Gravité

La notice du frabriquant Lilly diffusée au Canada précise qu'en cas de douleur oculaire, modifications de la vision et gonflement ou rougeur de l’œil ou autour de l’œil, l'arrêt immédiat de la duloxétine et une consultation d'urgence sont nécessaires (6)

Traduction (anglais)

Blurred vision.
Gêne ou douleurs du pharynx ou du larynxinconnue3%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1% pour la "gêne pharyngée". La notice Lilly au Canada indique, elle, des "douleurs pharyngolaryngées" pour un incidence de 3%, contre 2% à 3% pour le placebo, ainsi que des "douleurs oropharyngées" pour 1% à 10% (6). Faute de publications plus précises, on retiendra une incidence de 3% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Pharyngolaryngeal pain.
Spasmes musculairesinconnue3%CT MT LT

Définition

Le spasme est un terme très général pour désigner de nombreux symptômes musculaires, avec à la base une contraction rapide d'un ou de plusieurs muscles. Le terme de convulsion semble y correspondre, mais est généralement employé pour des spasmes sévères et d'origine neurologique : voir "consulsion" dans ce tableau (effets neurologiques) ; les "myoclonies" (contractions de muscles lors du repos, typiquement à l'endormissement), sont également des spasmes d'origine neurologique. Les notices faisant état de spasmes musculaires ne précisent pas leur nature.

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 1% à 10%. Celle diffusée au Canada (6) mentionne une incidence de 0,1% à 1% pour des "secousses musculaires". La notice publiée aux USA par la FDA (46)mentionne une incidence de 3%, contre 2% pour le placebo. La prévalence globale est inconnue.

Traduction (anglais)

Muscle Spasms
Sensations anormales2%2%CT MT LT
Seule la notice diffusée en France (2) fait mention de cet effet distinctement de l'effet "paresthésies" ; les notices aux USA et au Canada mentionnant uniquement les paresthésies. L'incidence des paresthésies étant largement plus importante que celle de 0,1% à 1% indiquée dans la notice française pour "sensations anormales", on se réfèrera aux paresthésies, dans la partie décrivant les effets indésirables neurlogiques et psychiatriques.

Cette ligne fait donc double-emploi avec "paresthésies".


Mydriaseinconnue0,50%CT MT LT

Définition

La mydriase est une augmentation du diamètre de la pupille par contraction du muscle dilatateur de l'iris; sauf mention contraire, elle est bilatérale, les deux yeux étant affectés de la même manière (sinon, on parle d'anisocorie). C'est l'effet contraire du myosis. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France et au Canada (2)(6) indique une incidence de 0,1% à 1%, aucune publication ne donnant plus de précisions. La prévalence en population générale est inconnue. Faute de publications plus précises, on retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Gravité

La notice du frabriquant Lilly diffusée au Canada précise qu'en cas de douleur oculaire, modifications de la vision et gonflement ou rougeur de l’œil ou autour de l’œil, l'arrêt immédiat de la duloxétine et une consultation d'urgence sont nécessaires (6). Selon cette notice, la mydriase est un effet qui, comme pour les autres antidépresseurs, peut entraîner une  crise par fermeture de  l’angle chez les  patients  dont  les angles oculaires sont anatomiquement étroits.

Traduction (anglais)

Mydriasis.
Épistaxis ou saignement de nezinconnue0,50%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. La notice Lilly au Canada et la FDA ne mentionnenet pas cet effet secondaire (6)(46). Faute de publications plus précises, on retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Gravité

Sans gravité dans la grande majorité des cas, certaines épistaxis peuvent comporter un risque vital par leur importance ou la fragilité du terrain sur lequel elles surviennent. En savoir plus...

Traduction (anglais)

Nosebleed.
Sueurs froidesinconnue0,50%CT MT LT

Données statistiques

Les notices officielles en France, au Canada et aux USA (2)(6)(46) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. Faute de publications et d'études détaillées, nous retenons une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Cold sweat.
Augmentation de la tendance aux ecchymosesinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Tendance accrue à avoir des bleus.

Données statistiques

La notice officielle en France, au Canada et aux USA (2)(6)(46) indiquent une incidence de 0,1% à 1%. Faute de publications et d'études détaillées, nous retenons une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Ecchymosis.
Tension musculaireinconnue0,50%CT MT LT

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,1% à 1%. Celle diffusée au Canada (6) mentionne une incidence de 0,1% à 1% pour la "dureté musculaire (y compris raideur musculo-squelettique)". La notice publiée aux USA par la FDA (46) ne mentionne pas cet effet. La prévalence globale est inconnue. Faute de publications précises nous retenons une incidence de 0,5%.

Sensation de froidinconnue0,50%CT MT LT

Définition

A différencier de l'effet "froideur des extrêmités" qui est, elle, une sensation objective et justifiée par la baisse de tension,  de l'effet "paresthésies" qui n'inclue pas les sensations subjectives de froid ou de chaud, et de l'effet "sueur froides", décrit séparément dans les différents documents.

Données statistiques

Les notices officielles en France, au Canada et aux USA(2)(6)(46) relèvent une incidence de 0,1% à 1%, sans plus de précisions. On retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Feeling cold

Sensation de chaudinconnue0,50%CT MT LT

Définition

A différencier de l'effet "paresthésies", qui n'incluent pas les sensations subjectives de froid ou de chaud.

Données statistiques

Les notices officielles en France, au Canada et aux USA(2)(6)(46) relèvent une incidence de 0,1% à 1%, sans plus de précisions. On retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Feeling hot

Soifinconnue0,50%CT MT LT

Définition

A différencier de l'effet "bouche sèche", dont l'incidence est de 15%, et qui semble de ce fait exclu des mesures de l'effet secondaire "soif", lequel survient indépendamment de la bouche sèche.

Données statistiques

Les notices officielles en France, au Canada et aux USA(2)(6)(46) relèvent une incidence de 0,1% à 1%, sans plus de précisions. On retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Thirst

Malaiseinconnue0,50%CT MT LT

Définition

Au sens médical strict, perte de connaissance brève. En savoir plus...

Données statistiques

Les notices officielles en France, au Canada et aux USA(2)(6)(46) relèvent une incidence de 0,1% à 1%. On retiendra une incidence de 0,5% et une prévalence inconnue.

Traduction (anglais)

Malaise

Glaucome1%0,05%CT MT LT

Définition

Le glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision commençant tout d'abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre. Cette maladie est souvent associée à une pression intra-oculaire (PIO) élevée qui comprime et endommage les fibres du nerf optique et de la rétine. Dans d'autres cas, malgré une PIO normale, une circulation sanguine inadéquate entraîne la mort (nécrose) des cellules du nerf optique et de la rétine. En savoir plus...

Données statistiques

Les notices officielles en France, au Canada et aux USA (2)(6)(46) indiquent une incidence de 0,01% à 0,1%, sans préciser s'il s'agit du glaucome à angle ouvert (le plus fréquent) ou fermé (le plus grave). La notice de Lilly signale toutefois un  risque de galucome à angle fermé. La prévalence en population générale est proche de 1% dans les pays occidentaux. Faute de publications plus précises, on retiendra une incidence de 0,05%.

Gravité

La perte de vision associée au glaucome est permanente et irréversible. Sans traitement, cette maladie peut mener jusqu'à la cécité. La notice du frabriquant Lilly diffusée au Canada précise qu'en cas de douleur oculaire, modifications de la vision et gonflement ou rougeur de l’œil ou autour de l’œil, l'arrêt immédiat de la duloxétine et une consultation d'urgence sont nécessaires (6).  

Traduction (anglais)

Glaucoma.
Syndrome de Stevens-Johnson0,05%0,05%CT MT

Définition

Le syndrome de Stevens-Johnson (ectodermosis erosiva pluriorificialis ou dermatostomatite ou ectodermose érosive pluriorificielle de Fiessinger-Rendu) est une maladie orpheline grave, de survenue brutale, et potentiellement mortelle (15 % des cas). C'est une maladie provoquée par des médicaments pour 66% des cas, surtout les sulfamides, touchant la peau et les membranes muqueuses, forme grave d'érythème polymorphe (on l'appelle également erythema multiforme major). Il est caractérisé par plusieurs symptômes, pouvant ou non être associés : de la fièvre, l'atteinte simultanée de plusieurs muqueuses (une conjonctivite purulente, des efflorescences dans la bouche, le nez, le pénis ou la vulve, l'anus, ...), la destruction par nécrose de la couche superficielle de la peau, l'atteinte de certains organes internes, des myalgies et un méléna. Ils interviennent entre 4 et 28 jours après la prise médicamenteuse. Les cas les plus extrêmes sont appelés syndrome de nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell : dans ces cas-là, plus de 30 % la surface de la peau est atteinte.En savoir plus...

Gravité

Mortalle pour 15% des cas, l'arrêt immédiat du médicament est impératif. Cette maladie laisse de nombreuses séquelles.

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, ce qui fait de la duloxétine un médicament à risque pour ce syndrôme très grave. La notice au Canada (6) mentionne une incidence de moins de 0,01% mais émet des avertissements. La notice des USA (46) ne mentionne pas explicitement d'incidence. La prévalence générale est de 2 cas par millions de personnes et par an, soit 0,0002% (51). Faute de publications détaillées, nous retenons une incidence de 0,05% et une prévalence en relation.

Traduction (anglais)

Stevens–Johnson syndrome.
Œdème de Quincke0,05%0,05%CT MT LT

Définition

L'angioœdème ou angio-œdème, connu aussi sous le nom d’œdème de Quincke et l’ancien terme œdème angioneurotique (en réalité angio-œdème héréditaire), est le gonflement (œdème) rapide de la peau, des muqueuses et des tissus sous-muqueux. En dehors de la forme courante, due à une allergie, il a été observé parmi les effets indésirables de certains médicaments, et notamment les IECA (Inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine).

Gravité

Les cas où l’angiœdème progresse rapidement doivent être traités comme des urgences médicales étant donné qu’une obstruction des voies aériennes et une suffocation peuvent se produire. Un traitement rapide par l’adrénaline, souvent avec un Epi-pen, peut sauver la vie.

En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%, ce qui fait de la duloxétine un médicament à risque pour ce syndrôme très grave. Les notices au Canada et aux USA (6)(46) mentionnent une incidence de moins de 0,01%, rapportée après commercialisation. La prévalence générale est de 0,03% aux USA, ce qui tendrait à ne pas lier les cas rencontrés à la duloxétine. Toutefois, du fait de la mention officielle et faute de publications plus détaillées, nous retenons une incidence annuelle de 0,05%.

Traduction (anglais)

Angioedema.
Trismusinconnue0,05%CT MT LT

Définition

Contraction constante et involontaire des muscles de la mâchoire (muscles ptérygoidiens et masséter), qui diminue voire empêche l'ouverture de la bouche. Elle disparaît sous anesthésie générale, contrairement à la constriction, en effet, dans ce dernier cas, l'ouverture de la bouche reste mécaniquement impossible. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France (2) indique une incidence de 0,01% à 0,1%. Celle diffusée au Canada (6) mentionne une incidence de moins de 0,01%. pour la "dureté musculaire (y compris raideur musculo-squelettique)". La notice publiée aux USA par la FDA (46) mentionne cet effet pour signaler qu'il a été observé après commercialisation mais qu'il n'est pas lié à la duloxétine. La prévalence globale est inconnue. Faute de publications précises nous retenons une incidence de 0,05%.

Traduction (anglais)

Trismus

Vascularite cutanée0,02%0,005%CT MT LT

Définition

En médecine, les vascularites sont un groupe de maladies impliquant l'inflammation des parois des vaisseaux sanguins. Elles sont principalement dues à une migration et attaque anormale de leucocytes et aux dommages qui en résultent. La plupart des vascularites sont des maladies rares ou émergentes (Maladie de Kawazaki par exemple). Elles s'en prennent généralement à divers groupes d'organes et peuvent provoquer un handicap grave. En savoir plus...

Données statistiques

La notice officielle en France et celle diffusée au Canada (2)(6) indiquent une incidence de moins de 0,01%. La seconde précise que cet effet comprend des cas de vascularite généralisée. La notice publiée aux USA par la FDA (46) ne mentionne pas cet effet, mais mentionne des "réactions cutanées sévères". L'incidence et la prévalence en population générale ont été mesurées au Royaume-Uni, à respectivement 20 cas et 145 cas par million d'habitants, soit 0,002% et 0,015% (52). Faute de publications et d'études plus détaillées, nous retenons une incidence annuelle de 0,005%.

Traduction (anglais)

Vasculitis.



Dernière édition par Neptune le 15/7/2018, 10:49, édité 3 fois

III. Indications et contre-indications



Indications

USACanadaEuropeSuissePrécisions
Trouble dépressif majeur2004200720042005
Trouble anxiété généralisée200720082008 *2008 *** déremboursement en France en 2009 (55)
Douleur neuropathique diabétique périphérique2004200720052008 **** date approximative
Fibromyalgie20082011
Lombalgie chronique20102011
Douleurs musculo-squeletiques chroniques2010
Douleur chronique pour arthrose20102013 ****** le Canada autorise le cymbalta en tant que "médicament d'exception" en seconde intention, pour les douleurs chroniques modérées ou graves liées à l'arthrose du genou uniquement, et pour une durée de traitement limitée à 4 mois  ; une autorisation préalable doit être obtenue pour chaque prescription (57).
Incontinence urinaire liée au stress2004 à 20062008 **

Contre-indications formelles

USACanadaEuropeSuissePrécisions
Moins de 18 ansx****x**** formulé ainsi : "le Cymbalta est indiqué chez l'adulte"
Association antidépresseurs de type IMAOxxxx
Insuffisance hépatiquexxxx
Association à la fluvoxamine, à la ciprofloxacine ou à l’énoxacine, et autres inhibiteurs puissants de CYP1A2xxx
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <  30 ml/min)xxx
Hypertension artérielle non équilibréexx
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsxxxx
Thioridazinex
Glaucome à angle ferméx

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IV. Sevrage et effets secondaires persistants



    L’arrêt du Cymbalta (duloxetine) doit être progressif dans la majeure partie des cas, car les effets d’un arrêt brutal sont très fréquents (45% selon la notice officielle en France (2)) et peuvent être extrêmes, et parfois nécessiter l’hospitalisation, selon les différents documents consultés. Ils ont par ailleurs trop peu nombreux à traiter cette question.

    La notice diffusée en France (2) indique précisément que : « L’arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l’arrêt du traitement par Cymbalta, la dose doit être progressivement diminuée sur une durée d’au moins une à deux semaines, afin de limiter le risque de réactions de sevrage. Si des symptômes non tolérables apparaissent lors de la diminution de la dose ou à l’arrêt du traitement, le retour à la dose précédemment prescrite peut être envisagé. Le médecin pourra ensuite reprendre la diminution de la dose, mais à un rythme plus progressif. »
    Elle cite ensuite le paragraphe des effets indésirables, indiquant qu’ils sont rencontrés immédiatement après l’arrêt brutal pour 45% des personnes (23% pour le placebo).  

    La liste des effets secondaires du sevrage est plus détaillée dans les notices diffusées au Canada et aux USA que dans la notice diffusée en France :

    FranceCanadaUSA
    Idées et comportements suicidaires *xxx
    Convulsionsxxx
    Acouphènesxxx
    Agressivité, colère, irritabilitéxxx
    Troubles du sommeilxxx
    Agitationxxx
    Tremblementsxxx
    Sensations vertigineuses, étourdissementsxx
    Paresthésies et sensations anormales comme des décharges électriquesxx
    Fatiguexx
    Somnolencexx
    Anxiétéxx
    Nausées et vomissementsxx
    Céphaléesxx
    Myalgies (douleurs musculaires)xx
    Diarrhéesxx
    Hyperhydrosexx
    Vertigesxx
    Effets sexuels **
    Dépression chronique ***

    * y compris dans les prescriptions pour douleurs neuropathiques diabétiques périphériques
    ** Il est raisonnable d'ajouter la persistance d'effets sexuels longtemps après l'arrêt des antidépresseurs de cette famille (ISRNa) et de la famille des ISRS, comme très probables (66).
    *** Il a été mesuré qu'environ 50% des personnes ayant arrêté après rémission un antidépresseur de la famille ISRNa du Cymbalta (duloxetine), contre 24% des personnes s'étant remis d'une dépression sous placebo, ont au moins une rechute dépressive, ce chiffre de 50% augmentant avec la durée de prise de l'antidépresseur. Le terme de "dysphorie tardive" a été attribué à ce phénomène, qui serait dû à une de diminution de la densité des récepteurs sérotoninergique dans le cerveau en réaction à l'afflux de sérotonine provoqué par l'antidépresseur, ou "tolérance oppositionnelle"  (67) d'après (68) .

    Il est précisé que les symptômes durent habituellement à peu près deux semaines, mais peuvent se prolonger 2 ou 3 mois, voire plus, sans précision supplémentaire. QuarterWatch précise en 2012, suite à l’analyse de données de la FDA, que pour la moitié des cas, les effets secondaires durent plus de 2 semaines, et que pour 10% des cas ils sont graves (soit au total 5% de cas graves lors de l’arrêt brutal de la duloxetine) (63). Leur fréquence et leur intensité dépend de la dose et de la durée de prise de la duloxetine : ce sont donc bien des symptômes de dépendance neurobiologique.

    La notice diffusée au Canada (6) précise que la diminution progressive, sur une ou deux semaines ne concerne que les personnes ayant pris du Cymbalta plus d’une semaine.

    Toutefois en cas d’urgence, c’est-à-dire d’effet indésirable suffisamment grave pour justifier l’arrêt immédiat (comme précisé au cas par cas précisé dans le tableau des effets secondaires II), l’arrêt total est immédiat est requis.  

    La méthode Ashton de sevrage des benzodiazépines, pratiquée et approuvée officiellement au Royaume Uni, comporte également des indications pour le sevrage des antidépresseurs (62), qu’elle juge bien moins générateurs de dépendance, et non inducteurs de tolérance, que les benzodiazépines. Un antidépresseur pour une durée de 6 mois y est jugé préférable à un retour à dose supérieure de la benzodiazépine, en cas de dépression sévère liée au sevrage d’une benzodiazépine, tout en mettant en garde contre les effets secondaires de l’antidépresseur. La méthode Ashton recommande un sevrage de l’antidépresseur après celui de la benzodiazépine. Elle précise que, pour des antidépresseurs pris pendant 6 mois ou plus, la réduction doit s’étaler sur 3 mois environ.

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Nota


Les effets secondaires/indésirables sont les mêmes dans ces différentes prescriptions. Les données d'efficacité réelle pour les prescriptions autres que le trouble dépressif majeur seront documentées ici ultérieurement, en privilégiant les indications autorisées dans les pays francophones (France, Canada, Suisse).



Dernière édition par Neptune le 14/8/2018, 14:50, édité 5 fois

V. Notes et références


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Notes et références

(1) La prévalence indiquée dans le tableau est le pourcentage de personnes traitées à la duloxetine (Cymbalta) et présentant ou ayant présenté l'effet secondaire au cours de l'année écoulée (prévalence annuelle), sauf précision contraire dans le détail de l'effet secondaire.

Elle est logiquement plus élevée que l'incidence : l'incidence se définit par la probabilité de survenue de l'effet secondaire sur une durée, qui dans le présent tableau, est généralement de 2 mois.

Si par exemple un effet survient pour 10% des personnes au bout de deux mois (incidence de 10%), mais qu'il ne survient que plus tard dans l'année pour 20% des personnes, alors la prévalence sera de 30% à un an.

La prévalence à plusieurs années est généralement peu connue du fait du peu d'études à long terme, mais elle est logiquement plus importante que la prévalence à un an.  

Les notices officielles (2)(6)(46), sous le terme de "fréquence", donnent un ordre de grandeur de l'incidence,  généralement issue des essais cliniques de phase III du laboratoire pharmaceutique. Elles ne tiennent pas compte des essais interrompus, et sont donc largement sous-estimées dans la plupart des cas.
(2) Résumé des caractéristiques du produit, Commission Européenne, publié par l'Agence Nationale de Sécurité des produits de Santé et du Médicament (ANSM), et autres sites reprenant les mêmes informations : Vidal, Doctissimo, etc.
(3)  Site rxlist.com, citant les études cliniques publiées par la Food & Drugs Administration - USA. Les chiffres sont la compilation des incidences à 2 mois après l'instauration du traitement à la duloxétine, à une dose entre 40mg/j et 120mg/j dans 4 études randomisées en double-aveugle et contrôlées par placebo, portant sur une population de 450 personnes souffrant d'une dépression majeure caractérisée, de 18 à 65 ans, uniquement lorsque ces chiffres sont sensiblement supérieurs à ceux du placebo.
(4) Site rxlist.com, citant des études cliniques avant et après commercialisation, publiées par la Food & Drugs Administration - USA. Sauf mention contraire, les chiffres sont la compilation des incidences 6 mois - 1 an après l'instauration du traitement à la duloxétine pour 14 000 patients, et à moins de 6 mois pour 20 000 patients, à une dose entre 40mg/j et 120mg/j dans des études randomisées en double-aveugle et contrôlées par placebo, portant sur des populations souffrant de différentes affections indiquées, et uniquement lorsque ces chiffres sont sensiblement supérieurs à ceux du placebo.
(5) Les troubles du rythme cardiaque, Fédération Française de Cardiologie, 2018
(6) Notice Cymbalta, Laboratoire Lilly - Canada, 2016
(7) Santé Publique France, Maladies Cardio-Vasculaires
( 8 ) Safety and tolerability of duloxetine in the treatment of major depressive disorder: analysis of pooled data from eight placebo‐controlled clinical trials, Hudson, 2005
(9) Cardiovascular Considerations in Antidepressant Therapy: An Evidence-Based Review, Tehran Heart Center, 2013
(10) Assessment of Falls in Older Patients Treated With Duloxetine: A Secondary Analysis of a 24-Week Randomized, Placebo-Controlled Trial, Nelson et al., 2012
(11) L’hypotension orthostatique, Somogyi et al., 2001 .
(12) Prévalence et facteurs sociodémographiques associés à l’insomnie et au temps de sommeil en France (15-85 ans). Enquête Baromètre santé 2010 de l’Inpes, France
(13) Castillo J, Muñoz P, Guitera V, Pascual J., « Epidemiology of chronic daily headache in the general population », Headache, vol. 39, no 3,‎ 1998, p. 190–196.
(14) Institut national de veille sanitaires, France, 2012. Score ESS>10, toutes causes confondues, principalement manque de sommeil et effets médicamenteux.
(15) Association des personnes concernées par le tremblement essentiel
(16) Tinnitus, David Baguley & al., 2013
(17) Prevalence of depression and antidepressant use in an otolaryngology patient population.
Chandra RK, 2009
.
(18)  Akathisia: overlooked at a cost, Hiroko Akagi, 2002.
(19)  Yairi, 2013, Epidemiology of stuttering.
(20)  État des lieux du suicide en France, Ministère de la Santé, 2014.
(21) Antidépresseurs et dépression bipolaire : une lecture critique, Bellivier et al., 2013.
(22)  Revue médicale suisse.
(23) "Le syndrome serotoninergique médicamenteux : un risque à ne pas négliger !" Revue Médicale Suisse, Liberek et al., 2000
(24) Prevalence and Risk Factors of Self-Reported Smell and Taste Alterations: Results from the 2011–2012 US National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), 2015
(25) Duloxetine treatment and glycemic controls in patients with diagnoses other than diabetic peripheral neuropathic pain: a meta-analysis.
(26) Duloxetine Treatment of Neuropathic Pain May Affect Glycemic Control, Barclay et al., Medscape, 2007.
(27)  Prévalence du diabète et de l’hyperglycémie chez les patients hospitalisés dans neuf établissements hospitaliers français (à l’exclusion des services de diabétologie), Feldman et al., 2010.
(28) Haute Autorité, 2010.
(29) Helena Britt; Fahridin, S (September 2007). "Presentations of nausea and vomiting" Aust Fam Physician 36 (9): 673–784 .
(30) Effects of the Antidepressant Duloxetine on Body Weight: Analyses of 10 Clinical Studies, Wise et al., 2006.
(31) Prévalence de l'anorexie en population générale : estimation Neptune sur la base des chiffres de la Haute Autorité Sanitaire qui donne 4 % de prévalence d'IMC sous 18,5.
(32) "Red cell transfusion for the management of upper gastrointestinal haemorrhage". Cochrane Database of Systematic Reviews, 2010, cité par wikipedia.
(33) Les psychotropes et nous - III.2 Métaboliseurs lents.
(34)  The prevalence of hyperkalemia in the United States, Betts et al., 2018.
(35) Traitement des colites microscopiques, Beaugerie.
(36) Prévalence des différentes dyslipidémies en France, Ferrières, ~2010.
(37) Preventable Hospitalizations of Dehydration: Implications of Inadequate Primary Health Care in the United States, S. Kim, 2007.
(38) Does 'asymptomatic hyponatremia' exist?, R. Schrier, Nature, 2010.
(39) Prevalence of hyponatremia and association with mortality: Results from NHANES, Mohan et al., 2013.
(40) Syndrome of Inappropriate Antidiuretic Hormone Secretion (SIADH).
(41) Epidémiologie de la dysfonction érectile (1ère partie). Prévalence et incidence mondiales, Delavierre, 2002.
(42) Troubles de l’éjaculation à l’exception de  l’éjaculation prématurée, troubles de l’orgasme, Rigot et al., Elsevier Masson, 2013.
(43) Epidemiology of delayed ejaculation, Di Sante et al., 2016.
(44) Management of hypothyroidism in adults, Vaidya et al., 2008.
(45) Pharmacological causes of hyperprolactinemia, 2007, La Torre et al..
(46) Cymbalta (duloxetine hydrochloride) capsules - FDA, mise à jour 2010.
(47) Urinary Side Effects of Duloxetine in the Treatment of Depression and Stress Urinary Incontinence, Viktrup et al., 2004.
(48) Dysuria: Evaluation and Differential Diagnosis in Adults, Thomas et al., 2015.
(49) Traiter la vessie hyperactive, Hage et al., 2007.
(50) Prévalence de la nycturie chez les adultes auxerrois : volet français de l'étude UrEpik, Fourcade et al., 2001.
(51) Syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson, Roujeau, 2007 .
(52) Epidemiology of systemic vasculitis: a ten-year study in the United Kingdom, Watt et al., 2000.
(53) Rapport Prescription-Event Monitoring - Septembre 2010 - Duloxétine - Lilly (texte non disponible sur internet). Méthodologie : Prescription–Event Monitoring (PEM): The Evolution to the New Modified PEM and its Support of Risk Management, Layton et al., Drug Safety Research Unit, Soushampton, UK, 2007-2014. .
(54) Duloxétine, renouvellement d'inscription, avis CT du 2 Mars 2016, HAS
(55) Cymbalta, avis défavorable au remboursement en raison d'un intérêt clinique insuffisant dans le traitement du trouble anxiété généralisée, HAS, 2009.
(56) Center for Drug Evaluation Research Approval Package for 21-427 , FDA, 2003.
(57) Le Canada autorise, le cymbalta pour les douleurs chroniques modérées ou graves liées à l'arthrose du genou  et pour une durée de traitement limitée à 4 mois en tant que "médicament d'exception" en seconde intention,   ; une autorisation préalable doit être obtenue pour chaque prescription..
(58) Lettre de mise en garde aux médecins  contre l'hépatotoxicité du Cymbalta, Lilly, 28 01 2008.
(59) Plaquette publicitaire Lilly sur le Cymbalta pour les indications de douleurs chroniques et fibromyalgies à destination du public francophone au Canada, 2011.
(60) Cymbalta : EPAR - Scientific Discussion, Agence Européenne du médicament, 2005.
(61) ISRNa : Inhibiteur de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline
ISRS :  Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine
(62) Les médicaments supplémentaires durant le sevrage d'une benzodiazépine, Méthode H. Ashton, 2002.
(63) QuarterWatch Monitoring FDA MedWatch Reports, 3/10/2012.
(64) Effexor (venlafaxine) : effets secondaires ou indésirables, sevrage
(65) Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et anomalies du sperme.
(66) Post-SSRI Sexual Dysfunction, Rxisk, 2018.
(67) Dépression chronique induite par les antidépresseurs, ou "dysphorie tardive", R. Whitaker, 2011.
(68) Perturbational effects of antidepressants suggest monoaminergic homeostasis in major depression, Andrew et al, Frontiers of Psychology, Andrews et al., 2011.

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