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Trouble du sommeil induit par une substance - DSM-IV

Par Neptune 

le 24/02/2014 

0 lectures

Caractéristiques diagnostiques




Critère A

La caractéristique essentielle du trouble du sommeil induit par une substance est une perturbation prononcée du sommeil suffisamment sévère pour justifier par elle-même un examen clinique,

Critère B

et paraissant liée aux effets physiologiques directs d'une substance (c.-à-d. une substance donnant lieu à abus, un médicament, ou l'exposition à un toxique)

En fonction de la substance impliquée, quatre types distincts peuvent être observés. Les types insomnie et hypersomnie sont les plus fréquents, le type parasomnie le moins fréquent. Un type mixte peut aussi être observé quand plus d'un type de perturbation du sommeil est présent et qu'aucun ne prédomine.

Critère C

La perturbation n'est pas mieux expliquée par un trouble du sommeil non induit par une substance.

Critère D

Le diagnostic ne peut pas être posé si la perturbation survient exclusivement au cours d'un delirium.

Critère E

Les symptômes doivent être à l'origine d'une souffrance marquée ou d'une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.

Ce diagnostic doit prévaloir sur celui d'intoxication ou de sevrage à une substance, uniquement lorsque les symptômes en rapport avec le sommeil sont plus marqués que ceux rencontrés habituellement dans l'intoxication ou le syndrome de sevrage, et sont suffisamment sévères pour justifier par eux-mêmes un examen clinique. Pour une discussion plus détaillée des troubles liés à une substance, voir la section correspondante.

Un trouble du sommeil induit par une substance se distingue d'un trouble primaire du sommeil et de l'insomnie ou l'hypersomnie liée à un autre trouble mental sur la hase du mode de survenue et de l'évolution. Pour les substances donnant lieu à abus, on doit mettre en évidence un abus, une dépendance, une intoxication ou un sevrage par l'histoire de la maladie, l'examen physique ou les examens complémentaires. Le trouble du sommeil induit par une substance survient seulement en association avec des états d'intoxication ou de sevrage tandis que les troubles primaires du sommeil peuvent précéder le début d'utilisation de la substance ou survenir pendant des périodes d'abstinence durable. Les périodes de sevrage pouvant être relativement
prolongées avec certaines substances à demi-vie longue (p. ex., certaines benzodiazépines), la perturbation du sommeil peut survenir jusqu'à 4 semaines après l'arrêt de la substance mais se rencontrent habituellement dans les quelques jours qui suivent l'abstinence.

Un autre élément est la présence de caractéristiques atypiques d'un trouble primaire du sommeil (p. ex., âge de survenue atypique ou absence d'histoire familiale). Inversement, la perturbation du sommeil pourrait être attribuable à un trouble primaire du sommeil si une perturbation du sommeil persiste au-delà d'environ un mois après la fin d'une période d'intoxication ou de sevrage ; si l'apparition de symptômes est nettement disproportionné par rapport à ce que laissent supposer le type, la quantité ou la durée d'utilisation de la substance ; enfin, s'il existe la notion anamnestique d'un trouble du sommeil préexistant.

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Spécifications et sous-types




Les sous-types ci-dessous peuvent être utilisés pour indiquer quelle symptomatologie prédomine. Le tableau clinique d'un trouble du sommeil spécifique dû à une substance peut ressembler à celui du trouble primaire du sommeil correspondant. Cependant, les critères du trouble primaire du sommeil correspondant ne doivent pas être entièrement remplis pour que l'on puisse porter un diagnostic de trouble du sommeil dû à une substance.

Type insomnie

Ce sous-type concerne les plaintes de sommeil caractérisées principalement par des difficultés d'endormissement ou de maintien du sommeil, ou par un sommeil non réparateur.

Type hypersomnie

Ce sous-type est utilisé lorsque les plaintes principales sont des épisodes de sommeil nocturnes exagérément prolongés ou une somnolence excessive pendant la journée.

Type parasomnie

Ce sous-type concerne les perturbations du sommeil caractérisées principalement par des phénomènes comportementaux anormaux survenant en association avec le sommeil ou les transitions du sommeil.

Type mixte

Ce sous-type doit être utilisé pour désigner un problème de sommeil induit par une substance caractérisé par de multiples symptômes en rapport avec le sommeil sans que l'un d'entre eux ne prédomine.

Le contexte de survenue des symptômes de sommeil peut être précisé à l'aide d'une des spécifications ci-après.

Survenue pendant l'intoxication

Cette spécification doit être utilisée si les critères de l'intoxication à la substance sont remplis et si les symptômes apparaissent durant le syndrome d'intoxication.

Survenue pendant le sevrage

Cette spécification doit être utilisée si les critères de sevrage à la substance sont remplis et si les symptômes apparaissent durant ou peu de temps après un syndrome de sevrage.

Procédures d'enregistrement




Le dénomination du trouble du sommeil induit par une substance débute par le nom de la substance spécifique (p. ex., alcool, méthylphénidate, thyroxine) considérée comme responsable de la perturbation du sommeil. Le code diagnostique est sélectionné parmi ceux de la liste des catégories de substances indiquée dans les critères diagnostiques du Trouble du sommeil induit par une substance.

Pour les substances ne correspondant à aucune de ces catégories (p. ex., thyroxine) le code pour « Autre substance » doit être utilisé. En outre, pour un traitement prescrit à doses thérapeutiques, la médication spécifique doit être indiquée en utilisant le code E approprié (voir annexe G). Le nom du trouble (p. ex., Trouble du sommeil induit par la caféine) est suivi par le sous-type qui correspond à la symptomatologie prédominante et par la spécification du contexte de survenue des symptômes (p. ex., F15.8 [292.89] Trouble du sommeil induit par la caféine, type insomnie, survenue pendant l'intoxication). Lorsque plus d'une substance semblent jouer un rôle significatif dans le développement de la perturbation du sommeil, chacune de ces substances doit être répertoriée séparément (p. ex., F14.8 1292.89 Trouble du sommeil induit par la cocaïne, type insomnie, survenue pendant l'intoxication ; F10.8 [291.8] Trouble du sommeil induit par l'alcool, type insomnie, survenue pendant le sevrage). Si une substance semble être un facteur étiologique, le nom spécifique ou la catégorie de la substance étant inconnu, la catégorie Trouble du sommeil induit par une substance inconnue peut être utilisée.

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Substances spécifiques




Le trouble du sommeil induit par une substance survient le plus couramment lors d'une intoxication avec les catégories de substances suivantes :
Des perturbations du sommeil se rencontrent moins couramment avec l'utilisation d'autres types de substances.

Le trouble du sommeil induit par une substance peut aussi survenir lors du sevrage d'une substance des catégories suivantes :

Chaque trouble du sommeil induit par une substance est associé à un EEG de sommeil particulier mais que l'on ne peut considérer comme ayant une valeur diagnostique pour le trouble concerné. Le profil de l'EEG de sommeil pour chaque substance dépend aussi du mode d'utilisation : intoxication, utilisation chronique, ou sevrage après l'arrêt de la substance.

Alcool

Le trouble du sommeil induit par l'alcool est typiquement du type insomnie. Durant l'intoxication aiguë, l'alcool provoque typiquement un effet sédatif immédiat avec une augmentation de la somnolence et une diminution de la vigilance pendant 3 à 4 heures. A l'EEG de sommeil, on observe une augmentation des stades 3 et 4 du sommeil non-paradoxal et une diminution du sommeil paradoxal. Après cet effet initial, pendant le reste de la période de sommeil, l'individu montre une augmentation de la vigilance, un sommeil agité et souvent des rêves expressifs chargés d'anxiété. L'EEG de sommeil montre en outre, dans la seconde partie du sommeil après ingestion d'alcool, une diminution des stades 3 et 4 et une augmentation de l'éveil et du sommeil paradoxal.

L'alcool peut aggraver un trouble du sommeil lié à la respiration en augmentant le nombre d'événements apnéiques obstructifs. Lors d'une consommation habituelle prolongée, l'alcool continue de provoquer un effet sédatif de courte durée pendant quelques heures suivi d'une fragmentation du sommeil de quelques heures.

Pendant le sevrage alcoolique, le sommeil est grossièrement perturbé. L'individu montre typiquement une continuité de sommeil extrêmement fragmentée, avec une augmentation de la quantité et de l'intensité du sommeil paradoxal. Cela s'accompagne souvent d'une augmentation de l'activité onirique expressive ce qui, dans les cas les plus sévères, fait partie du delirium du sevrage alcoolique. Après le sevrage, les individus ayant consommé chroniquement de l'alcool peuvent continuer a se plaindre d'un sommeil léger et fragmenté pendant des semaines ou des années. Dans ces cas, l'EEG de sommeil confirme la persistance d'un déficit en sommeil à oncles lentes et de perturbations de la continuité du sommeil.

Amphétamines et stimulants apparentés

Le trouble du sommeil induit par l'amphétamine est caractérisé par une insomnie pendant l'intoxication et une hypersomnie pendant le sevrage. Pendant la période d'intoxication aiguë, les amphétamines diminuent la quantité totale de sommeil, augmentent la latence d'endormissement et perturbent la continuité du sommeil, augmentent les mouvements corporels et diminuent le sommeil paradoxal. On retrouve une tendance à la diminution du sommeil à oncles lentes. A l'arrêt d'une utilisation chronique d'amphétamine, les individus éprouvent typiquement une hypersomnie comprenant à la fois un sommeil nocturne prolongé et une somnolence excessive pendant la journée. On peut observer un rebond de sommeil paradoxal et de sommeil à ondes lentes vers des valeurs supérieures aux valeurs de base. Le Test Itératif de Latence d'Endormissement (TILE) peut également montrer, pendant la phase de sevrage, une augmentation de la somnolence diurne.

Caféine

Le trouble du sommeil induit par la caféine est typiquement responsable d'insomnie, bien que certains individus puissent présenter des plaintes d'hypersomnie ou de somnolence diurne en relation avec le sevrage. La caféine exerce un effet dose-dépendant, des doses élevées causant une augmentation de l'éveil et une diminution de la continuité du sommeil. La polysomnographie peut montrer une augmentation de la latence d'endormissement, une augmentation de l'éveil et une diminution du sommeil à ondes lentes. Il n'existe pas d'effets reproductibles décrits sur le sommeil paradoxal. L'arrêt brutal d'une consommation chronique de caféine peut provoquer de l'hypersomnie. Certains individus peuvent aussi éprouver une hypersomnie entre les différentes doses journalières de caféine, lorsque l'effet stimulant s'estompe.

Cocaïne

Comme pour les autres stimulants, la cocaïne provoque une insomnie pendant l'intoxication et une hypersomnie pendant le sevrage. Lors de l'intoxication aiguë, le temps total de sommeil peut être fortement réduit à quelques courtes poussées de sommeil très fragmenté. Inversement, l'arrêt de la cocaïne après une consommation effrénée (« binge ») est souvent associé à une durée de sommeil extrêmement prolongée.

Opiacés

Au cours d'une utilisation de courte durée, les opiacés produisent typiquement une augmentation de la somnolence et de l'impression subjective de profondeur du sommeil. Le sommeil paradoxal est typiquement réduit lors de l'administration aiguë d'opiacés avec peu de changements globaux de l'éveil ou du temps total de sommeil.
Lors d'une administration prolongée, la plupart des individus deviennent tolérants aux effets sédatifs des opiacés et peuvent se plaindre d'insomnie. Ceci se traduit par l'augmentation de l'éveil et la diminution du temps de sommeil à la polysomnographie. L'arrêt des opiacés s'accompagne typiquement de plaintes d'hypersomnie, bien que peu d'études objectives l'aient démontré.

Sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques

Les médicaments appartenant à cette catégorie (p. ex., les barbituriques, les benzodiazépines, le méprobamate, le glutethimide et le méthylprylon) ont des effets sur le sommeil similaires mais non identiques.

Les différences de durée d'action et de demi-vie peuvent influencer les plaintes et les mesures objectives du sommeil. En général, les barbituriques et les anciens médicaments non barbituriques et non benzodiazépiniques provoquent plus régulièrement de la tolérance, de la dépendance, et un sevrage sévère, mais ces phénomènes peuvent aussi se rencontrer avec des benzodiazépines.

Pendant l'intoxication aiguë, les médicaments sédatifs-hypnotiques provoquent l'augmentation attendue de la somnolence et une diminution de l'éveil. La polysomnographie confirme les effets subjectifs de l'administration aiguë, et montre une diminution du sommeil paradoxal et une augmentation du nombre de fuseaux du sommeil.

L'utilisation chronique (en particulier de barbituriques et d'anciens médicaments non barbituriques et non benzodiazépiniques) peut provoquer une tolérance entraînant une réapparition de l'insomnie. Si l'individu augmente alors la dose, une hypersomnie diurne peut survenir. Les médicaments sédatifs-hypnotiques peuvent aggraver le Trouble du sommeil lié à la respiration en augmentant le nombre et la sévérité d'événements apnéiques obstructifs.
Après utilisation chronique de médicaments sédatifs-hypnotiques, l'arrêt brutal peut provoquer une insomnie liée au sevrage. Le sevrage peut causer, en plus de la diminution de la durée de sommeil, de l'anxiété, des tremblements et de l'ataxie. Les barbituriques et les anciens médicaments non barbituriques et non benzodiazépiniques sont aussi associés à une incidence élevée de convulsions liées au sevrage qui sont nettement moins fréquentes avec les benzodiazépines. Typiquement, les médicaments sédatifs-hypnotiques à courte durée d'action sont plus susceptibles d'être à l'origine de plaintes d'insomnie liée au sevrage, alors que l'utilisation de ceux à longue durée d'action entraînent plus souvent une hypersomnie pendant la journée. Néanmoins, tout médicament sédatif-hypnotique peut potentiellement provoquer une somnolence diurne ou une insomnie liée au sevrage. Le sevrage des médicaments sédatifs-hypnotiques peut être confirmé par la polysomnographie qui montre une réduction de la durée du sommeil, une augmentation de la fragmentation du sommeil et un « rebond » de sommeil paradoxal.

Autres substances

D'autres substances peuvent provoquer des perturbations du sommeil. Les exemples courants sont les médicaments influençant le système nerveux central ou autonome (y compris les agonistes et antagonistes adrénergiques, les agonistes et antagonistes cholinergiques, les agonistes et antagonistes sérotoninergiques, les antihistaminiques et les corticostéroïdes). Ces médicaments sont prescrits en clinique pour le traitement de l'hypertension ou des arythmies cardiaques, d'une maladie pulmonaire obstructive chronique, des problèmes de motilité gastro- intestinale ou des processus inflammatoires.

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Diagnostic différentiel




Intoxication, ou sevrage à une substance

Les troubles du sommeil sont fréquemment rencontrés dans un contexte d'intoxication par une substance ou de sevrage à une substance. Un diagnostic de trouble du sommeil induit par une substance sera posé au lieu de ceux d'intoxication par une substance ou de sevrage à une substance seulement si l'on estime que la perturbation du sommeil excède ce qui est habituellement observé dans l'intoxication ou le syndrome de sevrage et lorsque la perturbation est suffisamment sévère pour justifier par elle-même un examen clinique.

Par exemple, une insomnie est une caractéristique du sevrage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques. Un trouble du sommeil induit par les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques doit être diagnostiqué au lieu d'un sevrage aux sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques seulement si l'insomnie est plus sévère que celle habituellement rencontrée dans le sevrage aux sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques et si elle justifie par elle-même un examen et un traitement.

Delirium

Lorsque la perturbation du sommeil induite par une substance survient au cours d'un delirium, la perturbation du sommeil est considérée comme une caractéristique associée au delirium et ne doit pas être diagnostiquée séparément.

Plusieurs troubles induits par une substance

Dans les tableaux cliniques comprenant plusieurs symptômes induits par une substance (p. ex., sommeil, humeur et anxiété), le type de catégorie diagnostique de trouble induit par une substance à utiliser est fonction du type de symptômes qui prédomine dans le tableau clinique.

Troubles du sommeil primaires, ou liés à un autre trouble mental

Un trouble du sommeil induit par une substance se distingue d'un trouble primaire du sommeil et d'une insomnie ou d'une hypersomnie liée à un autre trouble mental par le fait que la substance est jugée étiologiquement liée aux symptômes.

Un trouble du sommeil induit par une substance dans le cadre de la prescription d'un traitement pour un trouble mental ou une affection médicale générale doit survenir pendant que la personne prend le médicament (ou pendant le sevrage, si un syndrome de sevrage est associé à ce médicament). Une fois le traitement arrêté, la perturbation du sommeil disparaît généralement en quelques jours ou semaines (en fonction de la demi-vie de la substance et de l'existence d'un syndrome de sevrage). Toutefois, comme évoqué précédemment, certains problèmes de sommeil peuvent persister à une intensité moindre plusieurs mois après un sevrage de sédatifs hypnotiques ou anxiolytiques. En dehors de ces exceptions, on doit envisager d'autres causes de perturbations du sommeil si les symptômes persistent au-delà de 4 semaines. Assez fréquemment, les individus présentant un trouble primaire du sommeil utilisent des médicaments ou des substances pouvant donner lieu à abus dans le but de soulager leurs symptômes. Si le clinicien estime que la substance joue un rôle significatif dans l'exacerbation de la perturbation du sommeil, un diagnostic additionnel de trouble du sommeil induit par une substance peut être justifié.

Trouble du sommeil dû à une affection médicale générale

La distinction entre un trouble du sommeil induit par une substance et un trouble du sommeil dû à une affection médicale générale peut être difficile. Les deux peuvent provoquer des symptômes identiques d'insomnie, d'hypersomnie ou, plus rarement, de parasomnie. De plus, de nombreux individus présentant une affection médicale générale responsable de plaintes liées au sommeil sont traités par des médicaments pouvant également causer des perturbations du sommeil. La chronologie des symptômes est le facteur le plus important pour distinguer ces deux causes de perturbation du sommeil. Par exemple, une perturbation du sommeil qui précède clairement l'utilisation de tout médicament pour le traitement d'une affection médicale générale devrait suggérer un diagnostic de trouble du sommeil dû à une affection médicale générale. Inversement, des symptômes en rapport avec le sommeil survenant seulement après l'instauration d'un médicament particulier ou d'une substance devraient suggérer un trouble du sommeil induit par une substance. De la même manière, une perturbation du sommeil survenant au cours du traitement d'une affection médicale générale et qui s'améliore à l'arrêt du traitement suggère un diagnostic de Trouble du sommeil induit par une substance. Lorsque le clinicien constate que la perturbation est causée à la fois par l'affection médicale générale et l'utilisation d'une substance, les deux diagnostics (trouble du sommeil dû à une affection médicale générale et trouble du sommeil induit par une substance) sont posés.

Lorsqu'il y a incertitude quant à déterminer si la perturbation du sommeil est causée par une substance (y compris un médicament), par une affection médicale générale ou si elle est primaire (c.-à-d. non due à une substance ni à une affection médicale générale), on doit indiquer parasomnie non spécifiée ou
dyssomnie non spécifiée.


Correspondance avec les Critères diagnostiques pour la recherche de la CIM-10




La C1M-10 ne prévoit pas de catégorie séparée pour le trouble du sommeil induit par une substance.

Correspondance avec la Classification Internationale des Troubles du Sommeil




Non indiquée.
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